
Moment musical
- André Quesne
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- Enregistré le : lun. 19 juin, 2006 11:54
- Mon piano : Steinway B-211




Je ne sais pas si tes micros sont toujours aussi près du piano; en tout cas je trouve les basses et les aigus beaucoup plus équilibrés; serait-ce dû à ce préampli?...
Je ne me souviens plus très bien de la marque de ton piano, je sais que c'est un queue...
Encore bravo et félicitations c'est du bon boulot.

André
Je ne sais pas si dans le cas de Schubert, et encore plus de ce moment musical, si on peut réellement parler "d'interprétation".Rachma a écrit :Personnellement je n'ai jamais été fan de ta vision de cette oeuvre, je trouve ça trop précipité, irrégulier. Enfin bien sur c'est très personnel comme interprétation, mais trop de trop tue le trop.....
Difficile dans le cas de certaines oeuvres de dire "je ne suis pas fan".
Je serais Stereden, déjà, je ne mettrais même pas en ligne l'enregistrement d'une telle pièce.
Schubert est un ami auquel on s'adresse à travers le piano. Et ce que Stereden a "à raconter" ou "confesse" à Schubert ne regarde que lui.
Je ne pense pas que dans le cas d'ouvres comme ça on puisse se permettre de donner des jugements comme ceux-là, car plus que toutes autres ces pièces sont de l'intimité. uniquement 2 personnes sont concernées.
Ca me fais penser à une lettre que Clara écrivit un jour à Robert, où elle lui disait qu'hier elle avait papoté avec lui. Y comprendre qu'elle s'était mise au piano et avait joué les oeuvres de Robert.
Il ne s'agit pas de montrer quoi que ce soit, mais plus de se recueuillir, on se confesser comme on le fait avec un ami proche.
Et là, ce que Stereden a partagé, ça ne nous regarde pas.
Que ce soit précipité, irrégulier, aujourd'hui, hier, demain... Tant mieux ou tant pis. La musique, le piano de Schubert, nous demande de vivre, de respirer, de parler, de sanglotter, de palpiter d'éclater de joie... avec lui, et seulement avec lui.
André,
j'ai reculé mes micros de 20 cm (tu vois, je fais ce que tu me dis
) et les ai déplacés latéralement de 10 cm vers le clavier. Le piano est un Steingraeber.
Louna,
c'est d'abord l'arithmétique que je partage avec Schubert dans ce morceau : un deux et trois quatre cinq six sept huit neuf un.
Et il y a encore trop d'endroits où j'oublie de compter
. D' où
Bon pour me faire pardonnner mon impudeur, je t'ai enregistré un peu de musique mondaine qu'on peut partager sans entrave en bonne compagnie .
j'ai reculé mes micros de 20 cm (tu vois, je fais ce que tu me dis

Louna,
c'est d'abord l'arithmétique que je partage avec Schubert dans ce morceau : un deux et trois quatre cinq six sept huit neuf un.
Et il y a encore trop d'endroits où j'oublie de compter

? En mettant périodiquement des enregistrements sur le forum, ça me motive pour aller au bout. Quand j'y serai, alors je pourrai me faire des tête à tête avec l'ami Franz.trop précipité, irrégulier
Bon pour me faire pardonnner mon impudeur, je t'ai enregistré un peu de musique mondaine qu'on peut partager sans entrave en bonne compagnie .
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- André Quesne
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Louna,louna a écrit :Je ne sais pas si dans le cas de Schubert, et encore plus de ce moment musical, si on peut réellement parler "d'interprétation".Rachma a écrit :Personnellement je n'ai jamais été fan de ta vision de cette oeuvre, je trouve ça trop précipité, irrégulier. Enfin bien sur c'est très personnel comme interprétation, mais trop de trop tue le trop.....
Difficile dans le cas de certaines oeuvres de dire "je ne suis pas fan".
Je serais Stereden, déjà, je ne mettrais même pas en ligne l'enregistrement d'une telle pièce.
Schubert est un ami auquel on s'adresse à travers le piano. Et ce que Stereden a "à raconter" ou "confesse" à Schubert ne regarde que lui.
Je ne pense pas que dans le cas d'ouvres comme ça on puisse se permettre de donner des jugements comme ceux-là, car plus que toutes autres ces pièces sont de l'intimité. uniquement 2 personnes sont concernées.
Ca me fais penser à une lettre que Clara écrivit un jour à Robert, où elle lui disait qu'hier elle avait papoté avec lui. Y comprendre qu'elle s'était mise au piano et avait joué les oeuvres de Robert.
Il ne s'agit pas de montrer quoi que ce soit, mais plus de se recueuillir, on se confesser comme on le fait avec un ami proche.
Et là, ce que Stereden a partagé, ça ne nous regarde pas.
Que ce soit précipité, irrégulier, aujourd'hui, hier, demain... Tant mieux ou tant pis. La musique, le piano de Schubert, nous demande de vivre, de respirer, de parler, de sanglotter, de palpiter d'éclater de joie... avec lui, et seulement avec lui.
Je rejoins tout à fait ton exposé.

Schubert est un être avec lequel on se confie; ses compositions sont très intimistes; on peut entrer au coeur de ses sentiments et les percevoir chacun à sa façon en fonction de sa sensibilité. Schubert se cotoie comme un ami qui vous est très proche à qui vous pouvez vous confier et tout raconter.
En jouant Schubert, vous dialoguez et aussi vous vous confiez...
Schubert est tellement proche de nous qu'on le tutoie...
A travers sa musique, il nous livre tous ses sentiments auxquels nul ne peut rester insensibles...
Bon d'accord... mais je ne vois pas trop comment sous prétexte de"tutoiement" et d'"intimité" on peut tout se permettre. Enfon bon, si c'est comme ça que vous le voyez, tant pis ou tant mieux pour vous.
"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
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Robert Schumann a écrit : Et toi, divin Schubert, toi qui nous a quitté trop tôt - Si les fantômes et les doubles pouvaient parler, ils s'adresseraient à nous, mais à supposer que les anges et les génies qui peuplent l'univers prennent la parole, ils s'exprimeraient dans les mêmes formes que toi ; tu es l'esprit supraterrestre qui répand sur nous l'abondance de ses dons, mais que dissimule la floraison du printemps.
Schumann aimait Bach : "on ne trouve en lui rien d'inachevé ni de malsain : son oeuvre est écrite pour l'éternité !"Jean-Luc a écrit :Louna, je crois que tu ne convaincras point notre ami Saucisson Sec.
A moins que tu trouves un texte de JSB parlant élogieusement de Schubert...![]()
D'ailleurs, Bach aimait-il le saucisson sec? Ca, c'est une question qui, je dois le souligner, est capitale et qui mérite débat.
Mais Schumann aimait aussi Schubert...
Donc, par déduction, qui aime Bach doit aimer Schubert !
(et Beethov aussi, car : "C'est (Schubert) l'artiste le plus distingué depuis Beethoven" (toujours de Schumann) )

J'espère que ça c'est de l'humour, car tout ce qui précède (du moins venant de ma part...) en est !Rachma a écrit :Mais arrêtez d'essayer de vous convaincre ! Il n'y a aucune raison objective à aimer tel ou tel compositeur, ça ne sert à rien de sortir de grandes citations...
Nous avons tous le droit d'avoir des affinités avec un compositeur, ce qui ne nous autorise aucun prosélytisme et est totalement subjectif...
Je me plais juste à citer donc des phrases d'un compositeur qui me plait.
Si elles te dérangent, rien ne t'oblige à les lire !
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- Enregistré le : dim. 21 janv., 2007 13:44
Mais euh.... je ne suis pas spécialement ému par sa musique. Ca ne veut pas dire que je ne le respecte pas.
Maintenant pour partir sur un vrai débat et savoir si Bach aimait le saucisson sec... eh bien je vais prendre la logique de Louna apparemment infaillible
Cet utilisateur de Wikipedia dit être un fan inconditionnel de Bach en même temps qu'un grand mangeur de saucisson. Donc Bach aimait le saucisson, c'est irrévocable.
Maintenant pour partir sur un vrai débat et savoir si Bach aimait le saucisson sec... eh bien je vais prendre la logique de Louna apparemment infaillible

Cet utilisateur de Wikipedia dit être un fan inconditionnel de Bach en même temps qu'un grand mangeur de saucisson. Donc Bach aimait le saucisson, c'est irrévocable.
Modifié en dernier par Sauciflard le dim. 13 mai, 2007 20:01, modifié 2 fois.
En l'absence (regrettée) de Yannis, je me permets de poser la colle du dimanche.
Qui a dit ?
<<Dans la musique de ce Schubert, il y a une étincelle divine.>>
Louna, Rachma n'a jamais dit qu'elle n'aimait pas Schubert, mais qu'elle n'aimait pas mon interprétation de cette oeuvre (et sans doute pas seulement de celle-là ...).
Qui a dit ?
<<Dans la musique de ce Schubert, il y a une étincelle divine.>>
Louna, Rachma n'a jamais dit qu'elle n'aimait pas Schubert, mais qu'elle n'aimait pas mon interprétation de cette oeuvre (et sans doute pas seulement de celle-là ...).
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- dominique
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Je sais, c'est Beethoven !! En décembre 1826.Stereden a écrit :En l'absence (regrettée) de Yannis, je me permets de poser la colle du dimanche.
Qui a dit ?
<<Dans la musique de ce Schubert, il y a une étincelle divine.>>
Modifié en dernier par dominique le dim. 13 mai, 2007 20:07, modifié 1 fois.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
Veritas odium parit, obsequium amicos
Oui, je sais bien ce qu'elle a dit, ou n'a pas dit, et je me fous qu'elle aime ou non Schubert.Stereden a écrit :En l'absence (regrettée) de Yannis, je me permets de poser la colle du dimanche.
Qui a dit ?
<<Dans la musique de ce Schubert, il y a une étincelle divine.>>
Louna, Rachma n'a jamais dit qu'elle n'aimait pas Schubert, mais qu'elle n'aimait pas mon interprétation de cette oeuvre (et sans doute pas seulement de celle-là ...).

J'ai hate de connaître l'autre de cette citation.
J'ai déjà entendu parler d'étincelle divine ailleurs, mais pas au sujet de Schubert.