Lucas Debargue
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Re: Lucas Debargue
On sait, espérons-le, que Debargue a sorti un album contenant l'intégralité des œuvres pour piano de Fauré. Voici son concert de présentation d'album depuis la Belgique.
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Re: Lucas Debargue
Entretien de Debargue dans Gramophone (anglais).
https://www.facebook.com/lucas.debargue ... cyQ4fwYE3l
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Re: Lucas Debargue
Debargue interprète Fauré Nocturne n° 12 en mi mineur.
Vidéographie: Julien Hanck (Arpeggio Films).
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Re: Lucas Debargue
Le Concerto pour piano de Grieg
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Re: Lucas Debargue
https://www.radiofrance.fr/francemusiqu ... re-2731658
Un stars du classique consacré à Lucas Debargue
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Re: Lucas Debargue
Vraiment très intéressant d'entendre Debargue parler de son parcours.Gaspard du jour a écrit : mar. 24 sept., 2024 9:15 France Musique - Les grands entretiens.
https://www.radiofrance.fr/francemusiqu ... e-pianiste
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Re: Lucas Debargue
Une masterclass sur la sonatine de Ravel
Une interview récente
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2 autres masterclass disponibles
RAVEL et CHOPIN
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Re: Lucas Debargue
Pour information il sera à la philharmonie de Paris ce 03 février, et j'y serai.
Son programme:
Gabriel Fauré : Préludes
Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n° 27
Frédéric Chopin : Scherzo n° 4
Gabriel Fauré : Thème et variations
Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n° 14 "Clair de lune"
Frédéric Chopin : Ballade n° 3
Bon piano à tous !
Son programme:
Gabriel Fauré : Préludes
Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n° 27
Frédéric Chopin : Scherzo n° 4
Gabriel Fauré : Thème et variations
Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n° 14 "Clair de lune"
Frédéric Chopin : Ballade n° 3
Bon piano à tous !
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Re: Lucas Debargue
mauvaise manip
Modifié en dernier par pianojar le sam. 22 févr., 2025 18:20, modifié 1 fois.
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Re: Lucas Debargue
2 vidéos intéressantes
Une paraphrase du cantique de Jean Racine de Fauré
Concours de circonstance basé sur Gaspard de la nuit de Ravel et la 1ère sonate de Brahms
Une paraphrase du cantique de Jean Racine de Fauré
Concours de circonstance basé sur Gaspard de la nuit de Ravel et la 1ère sonate de Brahms
- jean-séb
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Re: Lucas Debargue
J'aime beaucoup la douceur et la simplicité de la première vidéo.
- Christof
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Re: Lucas Debargue
Oui, tout pareil.jean-séb a écrit : mer. 22 janv., 2025 14:35 J'aime beaucoup la douceur et la simplicité de la première vidéo.
- Christof
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Lucas Debargue : concert en piano solo à la Philharmonie
Je suis allé à son concert, le lundi 3 février à la philharmonie.
Un programme de rêve et un véritable enchantement !
Première partie :
Je ne sais si c'est spécifique aux concerts de classique en piano solo, mais c'est aussi à chaque fois un concert de toussotements incessant dans la salle (voire même à un moment, on entendait du son (venant d'un téléphone mis à fond?) comme si quelqu'un regardait une vidéo. Mais j'ai été scotché par l'imperturbabilité de Lucas Debargue, royal !
J'ai été très étonné par ce piano, un Paulello de 3 mètres de long (modèle unique). Je m'attendais à un son hyper puissant, mais il m'a semblé en fait moins puissant que les pianos habituels que l'on peut entendre habituellement à la Philharmonie. En revanche, mon dieu, quelle richesse de timbres ! Debargue est un maître des plans sonores, mais avec ce piano, c'est encore plus une merveille. Atmosphère feutrée aussi à laquelle on s'habitue presque immédiatement.
J'ai trouvé cela sur internet à propos du piano (mais j'imagine que tous les admirateurs de Lucas Debargue connaissent déjà cela. En tous cas, je n'avais encore jamais entendu ce piano en live en concert) :
"L'Opus 102 de Stephen Paulello* possède 102 touche contre 88 pour les pianos classique. Il fait 3 mètres de long, bénéficie d'une ceinture (entourage du piano) fabriqué dans un seul bloc de bois, de cordes parallèles et d'un système permettant d'alléger la pression exercée par les cordes (300 kg) sur la table d'harmonie de l'instrument. Le tout permet une meilleure vibration et une sonorité exceptionnelle..."
*Dernier facteur de piano en France, installé à Villethierry (Yonne).
J'ai pu lire aussi : "En dessous de mille places, ce type de piano n'est plus approprié" , explique Stephen Paulello: "lorsqu'un pianiste joue des œuvres très chargées en notes, la salle sature tellement il y a de son. (...) En revanche, grâce à la conception d’un nouveau chevalet de mécanique, la répétition est optimale et le contrôle du son parfait. "
Peut-être que le son m'arrivait plus faiblement parce que j'étais situé presqu'en face du clavier et, de ma place, je voyais Lucas de dos, le son partant vers la droite de la salle.
Selon Stephen Paulello qui parle de son piano : "La lisibilité des plans sonores est frappante. Le pianiste est en quelque sorte tout nu quand il joue, tant l’articulation du discours est nette, partout : dans le bas médium, dans les basses, etc., on entend tout, absolument tout. Le répertoire contrapuntique convient très bien à l’Opus 102, on entend toutes les voix, c’est d’une clarté absolue. Cela fait partie des qualités recherchées. Cette clarté saute encore plus aux oreilles avec les pianos de nouvelle génération à cordes parallèles. Cette disposition évite les interférences qui se produisent entre les deux nappes de cordes des pianos à cordes croisées. Évidemment, les musiciens doivent s’habituer à ce nouveau paysage sonore moins flatteur, mais tellement plus riche. (...) La longueur des sons immédiats avec ou sans pédale, dans tous les registres et toutes les nuances est tout à fait exceptionnelle. L’élargissement de la dynamique est frappant. Il est possible de jouer depuis le pianissimo le plus imperceptible jusqu’au fortississimo sans que la table d’harmonie, qui est très libre, sature. Un prochain piano, en cours de conception, sera muni d’une pédale demi-chasse ; cette pédale rapproche les marteaux des cordes et diminue l’enfoncement. Elle permettra de jouer ultra-pianissimo et très vite. Des couleurs supplémentaires en perspective."
Et voici ce qu'en dit Lucas Debargue dans le livret de son coffret sur Fauré :
"Ma rencontre avec l'opus 102 a eu lieu en 2015. Stephen avait installé son piano dans la grande salle de la Philharmonie de Paris tout juste achevée, pour que les concertistes qui le souhaitent puissent faire connaissance avec l'instrument. Mon tour est venu, je me suis mis naturellement à improviser quelques instants au clavier : les touches supplémentaires à droite et à gauche, l'identité sonore des registres, le pédalier, la réactivité de la mécanique m'avaient tant surpris que je n'ai pas osé jouer des extraits de mon répertoire. J'étais intrigué, à la fois enthousiasmé et désorienté par ce piano qui ne ressemble à aucun autre.
(...) L'opus 102 est un monde en soi. Sa facture, unique en tous points, le rend incomparable à d'autres pianos de concerts auxquels nous sommes habitués (...)
Parmi toutes ses qualités, deux caractéristiques de cet instrument ont particulièrement retenu mon attention. La première, c'est la possibilité qu'il offre de changer instantanément de nature de son. Pouvoir passer subitement d'un son velouté à des teintes plus acidulées. La seconde, c'est la clarté idéale que permet l'Opus 102 dans l'exécution des passages où la polyphonie est particulièrement dense, ce qui est par exemple un atout majeur pour l'interprétation de Fauré".
J'ai adoré parce qu'en l'écoutant, je n'avais plus du tout l'impression d'être dans une immense salle, mais là, tout près de lui, dans un endroit douillet. Un véritable bonheur durant un concert de près de deux heures. Un ravissement !
On en ressort transformé, avec vraiment une meilleure compréhension de ce que "plans sonores", "nuances", "dynamiques", "polyphonie"... veulent dire et une énergie renouvelée pour travailler encore plus sérieusement son piano....
Lors des rappels, Lucas Debargue nous a dit combien il était heureux de jouer, spécialement en ce jour spécial, fête de ses dix ans de scène et des dix ans de la naissance de ce piano magnifique.
Photo qui m'a été envoyée par une amie
Un programme de rêve et un véritable enchantement !
Première partie :
- Gabriel Fauré :
Préludes : Préludes op. 103 (No 1 en ré bémol majeur, No 2 en ut dièse mineur, No 3 en sol mineur, No 4 en fa majeur, No 5 en ré mineur, No 6 en mi bémol mineur, No 7 en la majeur, No 8 en ut mineur, No 9 en mi majeur)
- Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 27
- Frédéric Chopin
Scherzo n° 4
- Gabriel Fauré
Thème et variations en ut dièse mineur op. 73
- Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 14 « Clair de lune »
- Frédéric Chopin
Ballade n° 3
- Transcription de Lucas Debargue de "Après un rêve " de Gabriel Fauré
- Paraphrase (concoctée par lui) du "Cantique de Jean Racine" de Gabriel Fauré
- Composition de Lucas Debargue, en 5 parties.
Je ne sais si c'est spécifique aux concerts de classique en piano solo, mais c'est aussi à chaque fois un concert de toussotements incessant dans la salle (voire même à un moment, on entendait du son (venant d'un téléphone mis à fond?) comme si quelqu'un regardait une vidéo. Mais j'ai été scotché par l'imperturbabilité de Lucas Debargue, royal !
J'ai été très étonné par ce piano, un Paulello de 3 mètres de long (modèle unique). Je m'attendais à un son hyper puissant, mais il m'a semblé en fait moins puissant que les pianos habituels que l'on peut entendre habituellement à la Philharmonie. En revanche, mon dieu, quelle richesse de timbres ! Debargue est un maître des plans sonores, mais avec ce piano, c'est encore plus une merveille. Atmosphère feutrée aussi à laquelle on s'habitue presque immédiatement.
J'ai trouvé cela sur internet à propos du piano (mais j'imagine que tous les admirateurs de Lucas Debargue connaissent déjà cela. En tous cas, je n'avais encore jamais entendu ce piano en live en concert) :
"L'Opus 102 de Stephen Paulello* possède 102 touche contre 88 pour les pianos classique. Il fait 3 mètres de long, bénéficie d'une ceinture (entourage du piano) fabriqué dans un seul bloc de bois, de cordes parallèles et d'un système permettant d'alléger la pression exercée par les cordes (300 kg) sur la table d'harmonie de l'instrument. Le tout permet une meilleure vibration et une sonorité exceptionnelle..."
*Dernier facteur de piano en France, installé à Villethierry (Yonne).
J'ai pu lire aussi : "En dessous de mille places, ce type de piano n'est plus approprié" , explique Stephen Paulello: "lorsqu'un pianiste joue des œuvres très chargées en notes, la salle sature tellement il y a de son. (...) En revanche, grâce à la conception d’un nouveau chevalet de mécanique, la répétition est optimale et le contrôle du son parfait. "
Peut-être que le son m'arrivait plus faiblement parce que j'étais situé presqu'en face du clavier et, de ma place, je voyais Lucas de dos, le son partant vers la droite de la salle.
Selon Stephen Paulello qui parle de son piano : "La lisibilité des plans sonores est frappante. Le pianiste est en quelque sorte tout nu quand il joue, tant l’articulation du discours est nette, partout : dans le bas médium, dans les basses, etc., on entend tout, absolument tout. Le répertoire contrapuntique convient très bien à l’Opus 102, on entend toutes les voix, c’est d’une clarté absolue. Cela fait partie des qualités recherchées. Cette clarté saute encore plus aux oreilles avec les pianos de nouvelle génération à cordes parallèles. Cette disposition évite les interférences qui se produisent entre les deux nappes de cordes des pianos à cordes croisées. Évidemment, les musiciens doivent s’habituer à ce nouveau paysage sonore moins flatteur, mais tellement plus riche. (...) La longueur des sons immédiats avec ou sans pédale, dans tous les registres et toutes les nuances est tout à fait exceptionnelle. L’élargissement de la dynamique est frappant. Il est possible de jouer depuis le pianissimo le plus imperceptible jusqu’au fortississimo sans que la table d’harmonie, qui est très libre, sature. Un prochain piano, en cours de conception, sera muni d’une pédale demi-chasse ; cette pédale rapproche les marteaux des cordes et diminue l’enfoncement. Elle permettra de jouer ultra-pianissimo et très vite. Des couleurs supplémentaires en perspective."
Et voici ce qu'en dit Lucas Debargue dans le livret de son coffret sur Fauré :
"Ma rencontre avec l'opus 102 a eu lieu en 2015. Stephen avait installé son piano dans la grande salle de la Philharmonie de Paris tout juste achevée, pour que les concertistes qui le souhaitent puissent faire connaissance avec l'instrument. Mon tour est venu, je me suis mis naturellement à improviser quelques instants au clavier : les touches supplémentaires à droite et à gauche, l'identité sonore des registres, le pédalier, la réactivité de la mécanique m'avaient tant surpris que je n'ai pas osé jouer des extraits de mon répertoire. J'étais intrigué, à la fois enthousiasmé et désorienté par ce piano qui ne ressemble à aucun autre.
(...) L'opus 102 est un monde en soi. Sa facture, unique en tous points, le rend incomparable à d'autres pianos de concerts auxquels nous sommes habitués (...)
Parmi toutes ses qualités, deux caractéristiques de cet instrument ont particulièrement retenu mon attention. La première, c'est la possibilité qu'il offre de changer instantanément de nature de son. Pouvoir passer subitement d'un son velouté à des teintes plus acidulées. La seconde, c'est la clarté idéale que permet l'Opus 102 dans l'exécution des passages où la polyphonie est particulièrement dense, ce qui est par exemple un atout majeur pour l'interprétation de Fauré".
J'ai adoré parce qu'en l'écoutant, je n'avais plus du tout l'impression d'être dans une immense salle, mais là, tout près de lui, dans un endroit douillet. Un véritable bonheur durant un concert de près de deux heures. Un ravissement !
On en ressort transformé, avec vraiment une meilleure compréhension de ce que "plans sonores", "nuances", "dynamiques", "polyphonie"... veulent dire et une énergie renouvelée pour travailler encore plus sérieusement son piano....
Lors des rappels, Lucas Debargue nous a dit combien il était heureux de jouer, spécialement en ce jour spécial, fête de ses dix ans de scène et des dix ans de la naissance de ce piano magnifique.
Photo qui m'a été envoyée par une amie
Re: Lucas Debargue
Merci Christof pour ce compte rendu illustré et documenté !Christof a écrit : jeu. 06 févr., 2025 10:32 Je suis allé à son concert, le lundi 3 février à la philharmonie.
Un programme de rêve et un véritable enchantement !
J'avais vu les annonces de ce concert. Magnifique programme en effet. Il faut dire que j'adore ces oeuvres de Fauré notamment.
Ce n'est pas le premier concert de Lucas Debargue dans cette configuration et j'avais beaucoup apprécié d'en suivre un précédent par medici.tv, sans les toussotements et autres dérangements, avec une superbe image et un bon son au casque. Sans parler du trajet trop long pour m'y rendre...
J'avais eu droit au théâtre des Champs-Elysées, à un concert d'Arcadi Volodos, à toute une première partie polluée par une musique en arrière plan. Il s'est avéré qu'elle ne venait pas de l'extérieur, mais du téléphone d'un mec dans le public quelques rangs plus loin ! Tout ses voisins lui sont tombés dessus à l'entracte...
Le piano Paulello a ses adeptes, j'en fais partie. D'autres n'aiment pas. Comme d'habitude les goûts et les couleurs... Belle production française en tous cas.
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Re: Lucas Debargue : concert en piano solo à la Philharmonie
Merci pour ce beau compte rendu
J’avais pris des places il y a 6 mois mais je ne savais pas que je serais à l’étranger
J’avais pris des places il y a 6 mois mais je ne savais pas que je serais à l’étranger
Re: Lucas Debargue
J’étais également à ce concert lundi
Personnellement je ne suis pas emballé par ce piano.
Je trouve la sonorité métallique en particulier dans les graves, qui sont tellement ronds et chaleureux chez Steinway.
La longueur du piano augmente l’effet percussif, et ne sert pas le jeu de Lucas, qui aurait du coup dû limiter l’utilisation de la pedale acoustique, pour compenser ce mauvais penchant.
Du coup la poésie de Fauré disparaît dans une sorte de porridge, quel dommage !
En revanche cet instrument est plus convaincant dans Beethoven et Chopin. Malheureusement l’utilisation de la pédale dans l’op 90 n’a permis la restitution des riches plans sonores.
C’était beaucoup mieux dans la Clair de Lune pour laquelle ce mélange sonore permet de créer l’atmosphère nocturne.
La partie la meilleure du récital fut les Chopin qui là sont mis à l’honneur sur ce piano, qui est peut être proche des piano du 19eme ?
J’ai hâte pour ma part de réentendre Lucas sur des pianos qui lui permettent de mieux mettre à profit la clarté de son jeu et l’utilisation des plans sonores, comme il le fait si bien dans Ravel sur des pianos appropriés.
Personnellement je ne suis pas emballé par ce piano.
Je trouve la sonorité métallique en particulier dans les graves, qui sont tellement ronds et chaleureux chez Steinway.
La longueur du piano augmente l’effet percussif, et ne sert pas le jeu de Lucas, qui aurait du coup dû limiter l’utilisation de la pedale acoustique, pour compenser ce mauvais penchant.
Du coup la poésie de Fauré disparaît dans une sorte de porridge, quel dommage !
En revanche cet instrument est plus convaincant dans Beethoven et Chopin. Malheureusement l’utilisation de la pédale dans l’op 90 n’a permis la restitution des riches plans sonores.
C’était beaucoup mieux dans la Clair de Lune pour laquelle ce mélange sonore permet de créer l’atmosphère nocturne.
La partie la meilleure du récital fut les Chopin qui là sont mis à l’honneur sur ce piano, qui est peut être proche des piano du 19eme ?
J’ai hâte pour ma part de réentendre Lucas sur des pianos qui lui permettent de mieux mettre à profit la clarté de son jeu et l’utilisation des plans sonores, comme il le fait si bien dans Ravel sur des pianos appropriés.
- Christof
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Re: Lucas Debargue
Bonsoir Olivier
Où étiez-vous assis par rapport au piano ?
C'est bizarre, autant je n'aime pas beaucoup le son de ce piano que l'on entend dans son coffret Fauré, autant ici tout m'a semblé très différent...
Où étiez-vous assis par rapport au piano ?
C'est bizarre, autant je n'aime pas beaucoup le son de ce piano que l'on entend dans son coffret Fauré, autant ici tout m'a semblé très différent...