
Bravo pour tout le travail accompli. Tout est là. Maintenant va arriver la phase la plus intéressante : le polissage, la recherche de l'expression personnelle musicale. L'ayant joué, j'ai fini par être accro à ce morceau (car ce n'était pas du tout mon Prélude préféré, mais l'ayant écouté par Cho, j'ai changé d'avis). Je vais te donner mon ressenti et tu prendras ce que tu veux, je ne suis pas prof.
Essaie pour la page 1 de faire chanter la m.d., je la sens trop "sage", trop scolaire, imagine un chanteur qui déclame, et essaie de faire legato si tu peux. Comme le dit Pos, faire ce la répété plus bas en terme de plan sonore (et bravo pour la régularité, c'est parfait).
Pour la partie centrale plus dramatique, à toi de te représenter le petit film dans ta tête, l'ambiance... Dans ce Prélude, je vois la partie A comme un après-midi printanier à la campagne insouciant, la partie B comme le rappel que rien ne dure et qu'il faut profiter de chaque seconde qui nous amène vers l'inexorable fin, que l'on s'en offusque (le cri déchirant avec l'accord dissonant) ou pas, et puis la A', il y a qqch d'essoufflé et d'un peu résigné, mais la compréhension d'une sagesse heureuse une fois avoir été confronté à la condition éphémère de notre vie humaine. C'est finalement assez philosophique cette vision, presque un "Memento mori", une Vanité. Et pas du tout une histoire de flotte !

Maintenant que tu as tout dans les doigts : le rythme, les notes, la régularité, explore la profondeur, les plans sonores, les émotions, en un mot : laisse-toi aller (et je dirais, que tes bras, ton corps aussi se laissent aller, je te sens un peu tendue ; et mon prof rigolerait à me lire car il me dit la même chose ! Mais autant faire passer le message reçu quand il fait évoluer
