Merci a tous pour vos commentaires !
Merci a Presto pour l'indexation !
quazart a écrit : sam. 22 févr., 2020 0:07
j'ai cette fois bien perçu la puissance que tu mets dans ton jeu
En effet : j'ai continué à mettre en pratique ma technique d'enregistrement utilisée pour l'impromptu de Schubert 3 op. 90 sur Steinway : j'ai éloigné les micros et ça permet de beaucoup mieux capter les variations de volume sonore. J'avais trouvé cette solution suite aux remarques de plusieurs PMistes qui trouvaient mes enregistrements trop "plat" sur le plan sonore... D'où l'intérêt des remarques des uns et des autres...
quazart a écrit : sam. 22 févr., 2020 0:07
un peu de précipitation et de sécheresse dans les accords arpégés lorsqu'ils ne s'enchainent pas rapidement.
Effectivement c'est ce dont nous avions déjà parlé dans "Paysages". Il faut savoir que j'avais tendance naturellement à jouer ces accords arpégés beaucoup moins "serré" (et c'est évidemment plus facile). Mais cette façon de faire dans Liszt (et seulement dans Liszt je précise) n'est pas du tout du goût de ma prof : selon elle ils doivent être joués "Stringendo" car "c'est une étude de Liszt pas du Chopin" : mais je comprend très bien ton point de vue car c'était initialement aussi le mien !
quazart a écrit : sam. 22 févr., 2020 0:07
Curieusement, la sonorité du piano ne m'a pas du tout dérangé
C'est justement peut être parce que ce piano est plus adapté pour des pièce "grand concert" Lisztiennes que pour une musique plus intimiste comme celle de Chopin ou Shubert ?
Spianissimo a écrit : sam. 22 févr., 2020 4:01
c'est un peu moins "symphonique"
C'est tout a fait mon point de vue. Les pianos modernes (on entend souvent cette pièce jouée par des virtuoses sur Steinway D) ont des cordes beaucoup plus croisées que mon Pleyel et développent donc beaucoup plus d'harmoniques. Le problème avec cette pièce est le volume très important de notes jouées, répétées fortissimo, pédale tenue. On comprend donc tout a fait en jouant cette pièce que Liszt a composé pour son Erard à cordes Parallèles... Les pianos du 19ème ayant une sonorité plus claire et moins riche (harmoniquement parlant), ils permettent ainsi une meilleure définition de chaque note sur une pièce aussi "symphonique".
Spianissimo a écrit : sam. 22 févr., 2020 4:01
j'attends de hausser mon niveau pour pouvoir m'y atteler un jour
Cette œuvre m'a donné beaucoup de travail. La première grande difficulté est un travail assez phénoménal pour le déchiffrage car la partition est très difficile à lire... Mais il y a ensuite un très gros travail technique.
André Quesne a écrit : sam. 22 févr., 2020 18:19
On est presque à l'époque de Liszt jouant sur ces magnifiques pianos...
C'est tout a fait exact : car ce piano bien que moderne dans sa conception (cadre pleine fonte, cordes croisées...) a encore de nombreux gène de piano forté dans sa sonorité...