Pas de problème.JPS1827 a écrit :Désolé de t'avoir mal compris.
Merci pour ces explications qui me permettent d'entrevoir pourquoi ça ne marche pas. J'ai bien noté la nécessité de maîtriser le son. Ca a l'air simple, dis comme ça, mais pas évident à réaliser. C'est avec ces morceaux là finalement qu'on voie le mieux la qualité d'un pianiste. Il ne me reste plus qu'à travailler !JPS1827 a écrit :En fait le problème est bien au delà du fait de noyer d'éventuelles erreurs. Les sonates de Mozart sont des œuvres dans lesquelles tu n'as pas grand-chose à quoi t'accrocher, tu es tout le temps "exposé". Dans le piano romantique, il y a une écriture "riche" qui permet de faire sonner le piano. Un élève pianiste un peu habitué au clavier et assez adroit avec de l'abattage peut facilement faire illusion avec une Rhapsodie de Liszt pas trop transcendante comme la 11 ou la 12. Même s'il ne maîtrise pas vraiment le son qui sort de son instrument, ça va fonctionner. Dans une sonate de Mozart, l'absence de maîtrise du son va s'entendre tellement qu'on ne va entendre que ça (d'où les remarques habituelles sur la difficulté de Mozart). Il est très difficile de très bien jouer le 3ème de Rachmaninov, mais même s'il n'est pas très bien joué il va souvent pas mal passer. Mais un concerto de Mozart comme le n°9 par exemple '(Jeunhomme), bien qu'il ne demande évidemment pas le même investissement physique, va mettre immédiatement en évidence les problèmes du pianiste (plus encore que le ré mineur ou l'ut mineur dont l'épaisseur dramatique permet mieux de "s'en tirer")
PS. Le "jeunehomme" est magnifique et a la réputation d'être ardu. Du reste si je me souviens bien Mlle Jeunehomme était une redoutable pianiste.