Eh oui, je vais chercher les articles et les exemples, en fait le truc ahurissant c 'est que des professionnels et des accordeurs américains ont trouvé le son intéressant. Il me semblait que le fait de ne p^lus avoir qu'un systeme de 2 cordes vibrant était clairement un appauvrissement de l'enveloppe (ça s'entend nettement sur les exemples fournis)
j'en ai profité pour relire le sujet sur l'accord . Je voulais vous le signaler on fait une "erreur" commune en France et ailleurs, qui est de t
ester le diapason 440 avec la différence tierce dixieme.
Or le battement de la tierce et de cette dixieme sont surtout générés a la hauteur 880. Donc ce qui est vérifié ,c'est la justesse de l'harmonique 880 hz contenu dans le la du diapason, sur ce piano. Sur un Bechtein ce peut apporter un 440 un poil bas (de la valeur de l'inharmonicité entre le la 440 et son 1 er "harmonique" ce peut etre 2 cts de demi ton, soit 0.5 Hz sur un piano très inharmonique .
Le contrôle le plus juste au niveau théorie serait le même, mais avec le fa une octave en dessous soit 17 eme contre la 10eme.
D'autre part, on m'a toujours donné comme contrôle une dixieme battant un poil plus que la tierce, pour asseoir la première octave, le battement en plus entre 1/4 et 1/3 en plus.
Ce petit supplément suffit a créer une octave qui n'est est plus plate mais pas encore très élargie. Une des façon est de caler de façon a ce que le contrôle de l'octave tierce mineure/sixte majeure (octave type 6:3 d'après les théories Anglo saxonnes) donne encore une tierce mineure plus rapide que la sixte , c'est le vernier le plus employé par les accordeurs méthode US pour caler l'agrandissement initial de l'octave. Et je pense que ça m'avait été donné en meme temps que la méthode Pleyel.
La théorie derriere cela est qu'il y a pour l'octave une "taille" de plus en plus grande selon le type de contrôle utilisé
La progression de tierces se travaille avantageusement en rythme, au lieu d'essayer d'entendre les 7 bps qui ne correspondent pas vraiment a une réalité (ça devrait etre 6.9 bps, et ça change pas mal d'un piano à l'autre) :
c'est un 4 pour 5 les 4 battements de la tierce inférieure correspondent a 5 battements de la suivante, une approche simple assez efficace. Avec ces méthodes même un débutant peut faire une progression de tierces très régulières rapidement (j'ai une méthode de partition imparable sur 2 octaves, un peu longues a réaliser mais pas moyen d'etre a coté, il faudrait que je la traduise).
Un petit outil didactique excellent est le "BEAT LOCATOR" , c'est tout simplement deux bandes en bristol qu'on pose a l'arrière des touches (découpes pour les dièses mais on peut faire sans)
Ces deux bandes couvrent 4 octaves ou un peu plus je ne me souviens pas. Celle de derrière est plus haute (c'est une regle a calcul , un vernier) l'espace de l'arrière des touches est visualisé par des bandes, et la série harmonique notifiée par des bandes plus sombres avec le numéro du partiel écrit au dessus (ça tombe évidemment en face des notes correspondantes du clavier)
J'en avais un (ca coute 8 USD) , c'est facile de s'en fabriquer un.
Vous mettez le début de chaque bande sur chacune des notes de l'intervalle que vous voulez explorer, et la coïncidence des partiels apparait immédiatement. Avec cette méthode on peut faire plein d'expériences sympa, , faire résonner par sympathie les harmoniques, et on comprend bien la méthode d'accord US avec ses intervalles au noms bizzares : octave 2:1 (deuxieme partiel en phase avec la fondamentale)
4:2 (controle par tierce/dixieme ou quarte quinte)
6:3 (tierce mineure/sixte majeure )
8:4
10:5
12:6 , a chacun de ces "types d'octaves" correspond plusieurs test de justesse mettant en jeu une correspondance de partiels.. La théorie US dit que a cause de l'inharmonicité, plus on utilise des partiels haut plus ça s'agrandit. (idem pour les quintes, le rapport tierce min tierce majeure donne une autre hauteur que le rapport sixte dixieme, parce que ce ne sont pas les memes partiels qui génèrent les battements. tous les intervalles utilisés peuvent ainsi être testés, on peut découvrir des "preuves" inutilisées avec le "beat locator" c'est intéressant (mais au final on termine par une déformation de l'oreille qui filtre pour n'entendre que les partiels utilisés, et ça c'est un handicap à mon avis )
J'avais aussi acheté un petit outils sympa : un métronome d'accordeur, qui donne une progression de 4 tierces, avec un réglage de vitesse pour monter d'un demi ton ou descendre d'autant. Très didactique pour travailler le rapport 4:5 .
P.S en cherchant je suis tombé sur les brevets du RCT,(logiciel d'accord) décrivant la logique et l'algorithme de calcul :
http://www.patentstorm.us/patents/6529843-claims.html