
Cela étant dit, je ne pense pas qu'on soit ptêt à jouer une pièce en public avant de l'avoir jouée parfaitement "propre" plusieurs fois de suite et c'est en cela qu'il est très imortant de s'enregistrer (vous me direz qu'au temps de Mozart ou de Chopin, l'enregistrement n'existait pas et il n'en étaient pas moins virtuoses. Certes, mais comme aujourd'hui nous avons l'outil, pourquoi s'en priver ?).
Pour ma part j'ai deux règles de conduite dans le travail d'une pièce : la première est de travailler sans partition aussi vite que possible et la deuxième est de m'enregistrer dès que je "sens" que je peux enchaîner la totalité de la pièce. Et évidemment, c'est pour me rendre compte que le sentiment en question était complètement fallacieux mais c'est bien là tout l'intérêt de la manoeuvre car cela me permet d'identfier exactement sur quels passages je dois redoubler de travail.
En conclusion : s'enregistrer sans partitions pour trois objectifs principaux :
1) S'assurer que tout est bien mémorisé (encore que s'enregistrer ne soit pas suffisant pour en être totalement sûr mais c'est un autre sujet),
2) Identifier les endroits où on est susceptible de "caler",
3) Parfaire le son et l'interprétation.