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Tu rigoles mais je trouve que niveau interprétation la guitare « parle » plus qu’un piano.
Peut-être parce que dans ma famille à part une tante et une grand-mère, ils sont tous guitaristes
D’ailleurs je jouais de la guitare.. que pendant les vacances
Petit topo sur mes pièces de concert :
En duo:
Ave Maria (Piazzo) : un moment de détente, je peux me laisser bercer par la mélodie violon en duo comme en solo. On l’a ralenti mais se réaccelère facilement
Milonga (Piazzo) : idem mais le tempo reste stable, un vrai bonheur. Par contre j’ai changé de partition place c’était pas super bien imprimé. Faut que je m’habitue à une tourne ou… que je retente des copies….
Largo (Bach) : Idem, c’est devenu facile à lire, je me repose aussi sur le violon et le rythme coule plus naturellement. Par contre il ne se laisse pas ralentir facilement !
Allegro (Bach) : plus dynamique maintenant, je staccatoque gentiment le toucher du coup c'est un peu un chantier. C'est un plaisir à jouer mais il y a pas mal la peur de rater une note donc je me laisse pas totalement aller
Le grand tango (Piazzo) : vraiment un plaisir et je retrouve gentiment l’assurance que j’avais à l’époque. Ça vient plus lentement à la fin car le yahourt ne passe pas super.
En solo :
Milonga (Piazzo) :
De plus en plus calme et carré niveau rythme, mais pas vraiment plus latin
ça se compare pas au grand tango ni à l’autre milonga. J’ai changé pas mal de trucs donc faut que je le rerôde. Je pense que je vais enlever le passage que j’avais rajouté, ou laisser libre champs selon l’envie du moment. La toute fin reste en éternelle impro, je pense pas la fixer.
La fantaisie (Bach) :
J’ai craqué hier soir et ai demandé un cours à Stefan, qui attendait que ça.. Je lui pose des petites questions par ci par là mais une leçon entière on avait fait juste une fois sur un prélude de Bach. En général j’aime bien garder mes pièces solo dans un univers rien qu’à moi. Bref.
Tellement de trucs intéressants on a tout passé au peigne fin ! Bien sûr il peut pas me dire techniquement comment bouger les doigts (quoique c’est arrivé qu’il le fasse pour mieux détendre et ça avait donné de bons résultats), mais il m’a expliqué comment lire le texte : où le voir à la croche, à la noire, quelles sont les notes clés (souvent le sommet semble placé plus tôt qu’il ne l’est réellement mais il faut garder la tension encore un peu), où relâcher etc. Trop de choses pour reporter ici mais je ferai une vidéo dès que j’aurai bien intégré tout ça + la mémorisation.
Ce qui m’a beaucoup interpellé c’est la fin quand il a parlé des symboliques : un chromatisme descendant en fait ça signifie la mort. Un intervalle triton c’est le diable. Ça donne une toute autre dimension sur toute la dernière demi page.
Au passage il en a profité pour démolir tout ce qu’avait dit la prof que j’ai vu
, en fait effectivement le texte elle ne l’avait pas compris. De toutes façons j’avais pratiquement rien gardé d’elle.
Et en bossant la pièce ce matin ça m’a fait l’effet d’un bon shoot tellement c’est puissant de choper le rythme. Et du coup j’ai ajouté la pédale où il faut le voir par noires (si je me rappelle bien les longueurs).
Je reste sur ma faim par rapport au 2e passage arpégé, autant la prof que lui ne s’en mêlent pas, ils trouvent très bien mes trouvailles alors que moi j’en suis pas totalement satisfaite en fait j’a rien fixé. Il m’a juste demandé si je pouvais aussi les jouer autrement (j’ai 4 versions possibles), ce qui compte c’est de garder la flexibilité selon lui.
A part tout ce qu’il m’a sorti que je trouve vraiment super, un truc que j’ai vraiment apprécié c’est que je reste sur mon tabouret puisque les illustrations il les joue au violon. Et une deuxième chose c’est qu’il me pique pas mon crayon puisqu’il pointe sur la partoche avec son archet
Joyeux Noël à tous
Je l’avais bossée avec un prof à Genève, celui avec qui j’ai commencé le Fauré que je sens extrêmement bien du coup, grâce à sa méthode. Il est top mais j’avais arrêté parce qu’il était pas trop partant pour des pièces latino, et moi je voulais préparer ce récital latino à Cagnes-sur-mer. 
). Le soucis c’est que quand je l'enlève ça me perturbe et du coup je me tends !
pis y a des nuances dedans que j’ai pas encore appliqué.