Fritz joue du piano (Chopin, prélude 11, proposition indécente ?)

[Pos]

Je rebondis sur ton amour des enchaînements du prélude et de son prélude relative mineure. C’est ce qui m’a fait m’attacher au recueil. L’un sans l’autre font comme incomplets.
Il y a la lumière du premier qui assombrit encore le second, la joie fleurie du 3eme qui rajoute à la tristesse immobile du 4eme, et puis la naïveté du 7eme contre la tourmente du 8eme. Douze binômes sublimes finalement
L’enchaînement dans le cycle des quintes m’apparaît d’une logique (une nécessité !) moins évidente mais sans doute que c’est juste par défaut de bagage d’oreille.
Quel régal c’était de les entendre dans leur globalité au concours Chopin

[Oliv03]

Tu es bien obligé de jouer au tempo de temps en temps pour voir où ça bloque et adapter le geste si nécessaire en plus de cibler les passages problématiques non ?

Tout à fait d accord avec ça. J ai régulièrement remarqué que dois même parfois changer mes doigtés en montant en vitesse .
Jouer 10000 fois lentement un trait va permettre de l ancrer mais ça ne garanti pas qu à vitesse cible ça passe

Patrick

Oui tout à fait !
Le travail lent est fondamental, mais uniquement si il set à quelque chose
Comme vous le dites tous les deux, la bonne position, le bon geste s’apprécient au tempo final. Une fois trouvé le travail lent prend tout son sens car il devient un exercice en slow motion, comme font les danseurs pour imprimer les gestes et mouvements.
A l’inverse un mauvais travail lent peut n’être qu’une perte de temps.
En fait il faut, à chaque étape du travail, établir quel est le tempo le plus rapide dans lequel on est en souplesse et confort. Et faire progressivement ce tempo max fluide, en consolidant les gestes et les doigts.
Enfin, il s’agit de ma modeste expérience

[Oliv03]

Je rebondis sur ton amour des enchaînements du prélude et de son prélude relative mineure. C’est ce qui m’a fait m’attacher au recueil. L’un sans l’autre font comme incomplets.
Il y a la lumière du premier qui assombrit encore le second, la joie fleurie du 3eme qui rajoute à la tristesse immobile du 4eme, et puis la naïveté du 7eme contre la tourmente du 8eme. Douze binômes sublimes finalement
L’enchaînement dans le cycle des quintes m’apparaît d’une logique (une nécessité !) moins évidente mais sans doute que c’est juste par défaut de bagage d’oreille.
Quel régal c’était de les entendre dans leur globalité au concours Chopin

Ah ouiiii c’est peut être le ou un des cycles de toute la littérature pour piano qui s’enchaîne le mieux. Un vrai plaisir à écouter. Et Fred, quand il nous les joue en live dans les diverses rencontres parisiennes, nous fait savourer des enchaînements, pas encore tout à fait sur tout le cycle mais sur déjà quasi la moitié.

[Ninoff]

Belle interprétation du 7, il faut mettre les bouchées doubles pour le 8 en terme de travail,
Bon courage

[poppotame]

Tu es bien obligé de jouer au tempo de temps en temps pour voir où ça bloque et adapter le geste si nécessaire en plus de cibler les passages problématiques non ?

Oui, je rejoins ton avis la dessus. Bravo pour le 7. Le 8 est un de mes préférés. Bravo pour ta persévérance sur ce cycle de préludes.

[fritz]

Vous pensez quoi de cette proposition de couper complément le son entre mesures 20 et 21, à peu près à 39 secondes de vidéo ? J'ai pas fait exprès la première fois que je l'ai fait mais je crois que j'aime bien et ça me semble en fait conforme à la partition mais je ne sais pas trop si je me raconte une histoire à moi même ... Faudra que je vois avec mon prof