Re: [Fil Christof] Composition : Postlude ou la blessure des songes et visio entre pianistes du 26 avril

[Christof]

Très sympa, c'est un bel ailleurs à explorer, où on te sent complètement à l'aise et à ta place. Merci pour la découverte !

Merci beaucoup Rozenn pour ton message.
Oui, un bel ailleurs à explorer.
Dans la continuité Ravel, je viens de me lancer dans une transcription de la Pavane de la Belle au bois dormant (extrait des Contes de Ma mère l’Oye).

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A suivre

[Philippe Le French]

Belle image, des oies sauvages dans un coin inférieur de la photo...Cela veut sans doute dire que ces oiseaux migrateurs auront besoin d'espace, et de s’élever, de liberté. Tout cela n'est pas tellement différent de ta musique, après tout. On retrouve perpétuellement de la couleur (selon tes propres mots...) des accents de toutes sortes, blues, passages lents, et même (je l'ai deja dit, je crois...) des petits accents d’"Âme Câline" de Polnareff, un style qu'on retrouve d'ailleurs sous beaucoup de morceaux. Le hasard de l'IA a fait que YouTube a voulu enchainer sur "Dear Prudence" pas mal torturé, et pas mal transformé, mais tout ça vaut grandement le coup d’être écouté....
D’après ce que j'ai compris, c'est Ninoff qui s'est lancé dans cette pièce sans titre autant rapide que guillerette, pleine d'expression.
Bref, un bon gros moment de musique.

Rajout : je suis aussi tombé sur "Quand je pense à Paul" avec des accents de "Let it Be", et d'autres chansons mélangées a une sorte de jazz blues, indéfinissable....Super.

[Dominique Manchon]

Très belle interprétation de cette pièce en forme de habanera !

Ravel était finalement très jazz

Oui : il était un des premiers à dire qu'il fallait "prendre le jazz au sérieux". Par la suite, le jazz le lui a bien rendu !

[Christof]

Belle image, des oies sauvages dans un coin inférieur de la photo...Cela veut sans doute dire que ces oiseaux migrateurs auront besoin d'espace, et de s’élever, de liberté. Tout cela n'est pas tellement différent de ta musique, après tout. On retrouve perpétuellement de la couleur (selon tes propres mots...) des accents de toutes sortes, blues, passages lents, et même (je l'ai deja dit, je crois...) des petits accents d’"Âme Câline" de Polnareff, un style qu'on retrouve d'ailleurs sous beaucoup de morceaux. Le hasard de l'IA a fait que YouTube a voulu enchainer sur "Dear Prudence" pas mal torturé, et pas mal transformé, mais tout ça vaut grandement le coup d’être écouté....
D’après ce que j'ai compris, c'est Ninoff qui s'est lancé dans cette pièce sans titre autant rapide que guillerette, pleine d'expression.
Bref, un bon gros moment de musique.

Rajout : je suis aussi tombé sur "Quand je pense à Paul" avec des accents de "Let it Be", et d'autres chansons mélangées a une sorte de jazz blues, indéfinissable....Super.

Merci beaucoup Roulroul pour tes si gentils mots.

[Christof]

Très belle interprétation de cette pièce en forme de habanera !

Merci beaucoup Dominique

Ravel était finalement très jazz

Oui : il était un des premiers à dire qu'il fallait "prendre le jazz au sérieux". Par la suite, le jazz le lui a bien rendu !

Oui, et il ajouta (c'était en avril 1928) « Le jazz survivra, et c'est par lui que commencera la musique américaine »

[Christof]

Lors de la visio de samedi dernier

- Boogie woogie à quatre main avec mon pote Bruno.
- Les feuilles mortes (Prévert/Kosma)
- Fly me to the moon (Bart Howard)





Et là, c'était quelques jours plus tard
- Que reste-t-il (Trénet)
- Boogie woogie

[Dominique Manchon]

Vous êtes mûrs pour le festival de Laroquebrou !

[quazart]

Sur les conseils d'Aurèle, que je remercie, j'ai décidé ces derniers temps de beaucoup plus me pencher sur la musique classique (tout en continuant en même temps mon travail à partir de mes cours de jazz).

Pour un premier jet c'est déjà très beau !

[Nick Borderline]

Lors de la visio de samedi dernier

Sympa votre duo Christof. J'avais Fly me to the Moon à mon répertoire à une époque, avec mon fils à la batterie.
C'est un morceau que j'aime beaucoup. C'est aussi la musique d'intro du film Wall Street.

[Christof]

Vous êtes mûrs pour le festival de Laroquebrou !

Merci Dominique.
Je ne connaissais pas... J'ai regardé, il paraît que c'est le plus grand festival de boogie woogie du monde... de France.

[Christof]

Sur les conseils d'Aurèle, que je remercie, j'ai décidé ces derniers temps de beaucoup plus me pencher sur la musique classique (tout en continuant en même temps mon travail à partir de mes cours de jazz).

Pour un premier jet c'est déjà très beau !

Merci beaucoup Quazart !

[Christof]

Sympa votre duo Christof. J'avais Fly me to the Moon à mon répertoire à une époque, avec mon fils à la batterie.
C'est un morceau que j'aime beaucoup. C'est aussi la musique d'intro du film Wall Street.

Merci Nick. J'aimerais bien l'entendre sous tes doigts.
Je n'avais jamais fait attention que c'était la musique du début du film... Je viens d'écouter, Sinatra

[Christof]

Il n'est jamais facile de trouver le titre d'un morceau que l'on vient de composer. Comment traduire finement à l'aide des mots ce crépuscule d'un songe, cette étincelle ne cessant de reprendre feu comme les stupides bougies d'anniversaire qui se rallument toutes seules ?



Merci pour votre écoute

[Aurele27]

Il n'est jamais facile de trouver le titre d'un morceau que l'on vient de composer. Comment traduire finement à l'aide des mots ce crépuscule d'un songe, cette étincelle ne cessant de reprendre feu comme les stupides bougies d'anniversaire qui se rallument toutes seules ?



Merci pour votre écoute

Vraiment une magnifique composition Christophe, que j’ai pris bien plaisir à écouter hier pendant la Visio et à réécouter aujourd’hui. Bravo ! Et je trouve que c’est bien différent de ce que tu proposes d’habitude.

[Carla Rocío]

J’ai jamais compris qui était Ravel ni quel était sa signature…. On a même plusieurs fois rapproché mes petites compo au style Ravel?! En tout cas je le trouve caméléon, ça se prête à tout c’est particulier et universel à la fois. J’espère que tu nous en refera d’autres.

Là j’écoute ton postlude, c’est très beau et différent de ce que tu proposes d’habitude. Génial. Postlude c’est top trouvé pour ce que tu décris comme intention de titre, ça inclut aussi une certaine conscience d’un phénomène cyclique qui rassure et c’est ce que je ressens en t’écoutant. Souvent tes pièces m’évoquent un retour dans un chez soi profond et oublié, ici avec une gnose en plus.
Édit : je viens de réaliser que j’ai cité Aurèle, pourtant je crois pas avoir lu son post avant !?????

[Christof]

Vraiment une magnifique composition Christophe, que j’ai pris bien plaisir à écouter hier pendant la Visio et à réécouter aujourd’hui. Bravo ! Et je trouve que c’est bien différent de ce que tu proposes d’habitude.

Merci beaucoup Aurèle pour ton message. Je mettrai la version que j'ai jouée en visio plus bas dans un autre message.
Je l'ai aussi un peu retravaillée et modifiée aujourd'hui.

[Christof]

J’ai jamais compris qui était Ravel ni quel était sa signature…. On a même plusieurs fois rapproché mes petites compo au style Ravel?! En tout cas je le trouve caméléon, ça se prête à tout c’est particulier et universel à la fois. J’espère que tu nous en refera d’autres.

Oui, pour moi Ravel est universel. Baigné par de multiples influences mais aucune ne semble l'avoir détourné de lui même. Un artiste et compositeur pour moi singulier : je suis comme un enfant devant ses sortilèges. Une musique qui m'accroche par le coeur.
Chez Ravel il y a comme une interrogation passionnée de la résonance, et malgré tout ce qui a pu être dit, cette étiquette de "compositeur cérébral" que certains lui ont affublée, sa musique pour moi procède de la chair (comme d'ailleurs le jazz), l'esprit venant ensuite. Ravel n'a d'ailleurs jamais écrit très loin du piano. Et il n'y a rien de tel que le piano pour permettre l'exploration de l'harmonie. Dans toutes ses harmonies on y retrouve comme des empreintes digitales.
Pour moi, c'est le roi des agrégats précieux, le génie également de l'instrumentation, du mariage des timbres, la pureté des mélodies. Chacun de ses morceaux est une aventure unique. Une beauté qui intimide, qu'on n'a jamais fini de creuser.

Je travaille en ce moment plusieurs de ses morceaux. J'espère avoir l'allonge de tous les mener au bout.

Là j’écoute ton postlude, c’est très beau et différent de ce que tu proposes d’habitude. Génial. Postlude c’est top trouvé pour ce que tu décris comme intention de titre, ça inclut aussi une certaine conscience d’un phénomène cyclique qui rassure et c’est ce que je ressens en t’écoutant. Souvent tes pièces m’évoquent un retour dans un chez soi profond et oublié, ici avec une gnose en plus.
Édit : je viens de réaliser que j’ai cité Aurèle, pourtant je crois pas avoir lu son post avant !?????

Merci Carla. Je pense que tu dis tout, bien mieux que je ne pourrais le dire moi-même.

[Christof]

J'aime beaucoup les premiers jours, lorsqu'une composition s'est dessinée, ces moments où l'on ne s'y est pas encore complètement amadoué.
J'ai essayé de la jouer le surlendemain, lors d'une visio. Et je l'ai un peu modifiée aujourd'hui.

Ci-dessous les trois versions, mises ici comme des jalons.
Merci pour votre écoute si jamais vous passez par là.

Voici celle postée ce dimanche matin (mais en fait ce fichier date du 24 avril) :




Celle du 26 avril (lors de la visio)




Celle du 27 avril :





Et ci-dessous, l'ensemble de ce que j'ai joué lors de la visio du samedi 26 avril (c'est drôle quand je me rapproche de l'écran pour parler, cela me fait un peu penser à un des Deschiens, avec le gibolin ).
Cela commence par un morceau dont je ne sais rien (peut-être est-ce du James Taylor, j'ai entendu cela un jour à la radio, me suis mis alors au piano pour la jouer et cela m'est toujours resté), ensuite c'est une de mes compos "Le soleil s'est couché dans tes yeux", puis "Pièce en forme de Habanera" (Maurice Ravel), puis ma compo "Poslude à plus d'un titre" et enfin "Mother" de Jacky Terrasson.

Je ne sais pourquoi, la captation vidéo s'est arrêtée à un moment sur mon téléphone, mais j'avais aussi enregistré le son (et là l'intégrale) sur le Zoom.
NB : on trouve le chapitrage des morceaux sur la page You tube.