Bonjour Seb31, et merci de réactiver ce fil... Cela me permet de parler de mon piano: car, j'ai un Feurich 190 depuis presque 10 ans. Il a 35 ans, ivoire pleine touche, ébène, en noir brillant. Bref, un piano en vitesse de croisière; il est stable (j'ai eu d'autres pianos à queue avant, notamment un allemand), été comme hiver, semble faire la joie de mon accordeur, car docile aux réglages. C'est un fidèle compagnon, largement assez sonore; pour moi, il ne sature pas, mais je ne le pousse pas trop non plus, pour prendre soin de mes oreilles. Nous sommes 4 à jouer dessus à la maison. Il aime les beaux plans sonores en mezzo-piano/mezzo-forte. Sans être confus. Son petit frère, un Euterpe droit, est à l'étage au dessus, dans une chambre. C'est très intéressant lorsque l'on travaille une pièce de passer de l'un à l'autre. Ma prof, en l'essayant, a commencé par dire: "on est au Carnegy Hall avec ce piano" ! (notamment grâce aux basses, très piano de concert).
Quand j'essaie d'autres pianos, même allemands, je suis nettement moins à l'aise maintenant, et pourtant j'aimais beaucoup Seiler avant.
Je ne sais pas tout de l'historique de mon piano, sinon qu'il vient à l'origine de chez Daniel Magne, comme le Euterpe. J'ai fait confiance au vendeur... et je reconnais que c'est un peu le piano qui m'a choisi, car je cherchais un Steinway à l'époque. J'ai essayé quelques Steinway restaurés et finalement, le hasard m'a fait prendre ce piano.
Voilà, si cela aide à prendre une décision, tant mieux. La production de Langlau avait sa réputation à l'époque et ce modèle est particulièrement réussi. L'âge est un peu secondaire, puisqu'il sera sûrement un jour centenaire. Il faut regarder l'usure. Le mien doit l'être un peu, mais il se porte comme un charme, et aime la musique de Scarlatti à Gershwin.
Alors: bonne réflexion !
Si besoin, on peut échanger par mail.
