Douleurs avec l'étude no 1, op. 10.

[Flashgordon]

Hello!

Je connais bien cette étude pour l'avoir travaillée... Effectivement il doit y avoir un souci de détente et d'extension. En gros le cinq est recherché en accompagnant d'un mouvement vers la droite pour les montées, la main n'est que peu en extension finalement, le pouce et le cinq je sont jamais placés sur les touches de l'arpège en même temps, je sais pas si c'est très clair

La détente et la souplesse sont le maître mot, je peux jouer l'étude plusieurs fois de suite sans aucune douleur, il ne faut pas forcer, a aucun moment, et arrêter a la moindre douleur car c'est vraiment une étude a tendinite. Le corps aussi doit accompagner les mouvements.

Bref il vaut mieux un peu de repos pour éviter l'installation de la tendinite. Bon courage!

Oui, là je suis au point où je m'arrête après chaque montée/descente, je laisse ma main en bas en la remuant dans tous les sens. Bref, je vais me calmer et la jouer un certain temps très lentement, ça sera toujours ça de fait.
En revanche, le fait de l'avoir travaillée me sert beaucoup, j'ai vraiment l'impression d'avoir libéré ma main droite pour d'autres morceaux.

[Flashgordon]

C'est vraiment la méthode ad hoc.

exactement, tu n'aurais pas pu mieux l'illustrer !

C'est exactement ce que je fais mais après chaque montee/descente...

[nox]

Oui je n'avais pas de problème non plus sur les descentes...raison pour laquelle j'ai mis tant de temps à comprendre ce qui n'allait pas.

En fait quand la main s'ouvre au maximum pour attraper un grand intervalle, c'est beaucoup le pouce qui est en extension, et donc qui porte la tension.
C'est un doigt "fort", mais quand il est en tension pendant tout un morceau (a fortiori cette étude qui reste en plus dans du Forte quasiment du début à la fin), ça finit par faire mal

[Flashgordon]

Quelques conseils:
Ne jouer que quelques passages, lentement, par exemple une montée d'arpège ou une descente.
Ne pas chercher à avoir le 5e doigt sur la prochaine touche quand on joue avec le pouce mais chercher à être flexible avec le poignet pour relier chaque note.
Des exercices sont disponibles sur la chaine youtube de Paul Barton pour gagner ensuite en vitesse, mais il ne fait pas chercher à aller vite tant que il y a des crispations!

Trompé de réponse...
Bonjour, j'ai suivi ses conseils effectivement, plus d'autres ce qui amène à 2 heures pour l'étude complète. En gros, pour chaque groupe d'arpèges, je fais des sixtes, 1-2 puis les deux notes suivantes jouées normalement, en suite 1, 2-3, 4, ensuite 1,2, 3-4, ensuite 1-2, 3-4.
Après, 1234, 2341, 3412, 4123, jouées le plus rapidement possible.
Et enfin, montée descente très lentement, puis rapidement et ainsi de suite pour chaque groupe d'arpeges.
Bon, en un mois c'est assez spectaculaire mais là je ne peux plus. Trop forcé sans doute.

[Vincent Capucin]

Bonjour,
Il s'agit effectivement d'une des pièces les plus difficiles du répertoire !
Comme évoqué précédemment, la meilleure approche selon moi est celle du yoga. Le travail doit être EXCESSIVEMENT lent et DETENDU entre chaque note, la vitesse n'étant qu'un curseur terminal !). La lenteur est indispensable pour :
- éprouver (et apprécier) la sensation individuelle de chaque doigt qui vient égrener ces harmonies chatoyantes
- sentir chaque muscle et tendon de la main qui s'ouvre d'un doigt à l'autre pour permettre au voisin de caresser la touche suivante, sachant que les caresses peuvent être vigoureuses !)
Par ailleurs dans un souci de cohérence avec l'esprit de Chopin et la sensualité de son jeu, le legato fera l'objet d'un soin tout particulier.
Lenteur, Détente ET PLAISIR !)

[Flashgordon]

Bonjour,
Il s'agit effectivement d'une des pièces les plus difficiles du répertoire !
Comme évoqué précédemment, la meilleure approche selon moi est celle du yoga. Le travail doit être EXCESSIVEMENT lent et DETENDU entre chaque note, la vitesse n'étant qu'un curseur terminal !). La lenteur est indispensable pour :
- éprouver (et apprécier) la sensation individuelle de chaque doigt qui vient égrener ces harmonies chatoyantes
- sentir chaque muscle et tendon de la main qui s'ouvre d'un doigt à l'autre pour permettre au voisin de caresser la touche suivante, sachant que les caresses peuvent être vigoureuses !)
Par ailleurs dans un souci de cohérence avec l'esprit de Chopin et la sensualité de son jeu, le legato fera l'objet d'un soin tout particulier.
Lenteur, Détente ET PLAISIR !)

Bonjour, depuis mes douleurs je la travaille lentement, on verra bien. Merci.