Lucid REM, Reached alert et autres compositions récentes

[Krisprolls]

Bonjour bonjour,
je me permets de poster à nouveau sur ce fil : nouvelle compo très impressionniste, Hantise (un siècle de retard...)
Hantise, pour voix (la mienne) Piano (Spitfire Audio BBCSO Pro) et basson (idem).
un poème de Stuart Merrill.
Merci pour vos commentaires !

[Danaus]

Très belle composition ! Le basson se marie bien avec votre voix.

La musique et le poème renforcent l'ambiance et à la fin, la coda (3'08") est d'une tristesse funèbre : on a l'impression de descendre dans la tombe.

Du coup je suis parti à lire Stuart Merill...

[roulroul2]

On a pas du tout la "hantise" d’écouter tes productions (jeu de mots facile...) bien au contraire, même commentaire que sur l'autre endroit, c'est à dire que c'est hyper réaliste coté son, bien mixé, mélodieux, un peu mélancolique aussi, fidèle à tes autres opus : pour conclure, d'habitude, je n’écoute pas trop de classique chanté, mais la, c'est pas pareil : c'est beau.

[Ninoff]

Très particulier, et quelle voix magnifique de basse qui se prête parfaitement à ce poème de Stuart Meriil.
L’orchestration est bien choisie dans cette évocation sépulcrale.
Assez impressionnant

[Krisprolls]

Très belle composition ! Le basson se marie bien avec votre voix.

La musique et le poème renforcent l'ambiance et à la fin, la coda (3'08") est d'une tristesse funèbre : on a l'impression de descendre dans la tombe.

Du coup je suis parti à lire Stuart Merill...

Stuart Merill mérill(...) d'être connu ! Cela dit, on peut trouver son style légèrement précieux et" suresthétique". j'ai volontairement laissé la 3ème strophe de côté pour cette mélodie.

Par les vastes forêts, à l’heure vespérale,
Les ruisseaux endormeurs modulent leurs sanglots :
Mon âme s’alanguit d’une horreur sépulcrale
A l’heure vespérale où murmurent les flots.

Les ruisseaux endormeurs modulent leurs sanglots
Sous les feuilles que frôle un vent crépusculaire :
A l’heure vespérale où murmurent les flots
Un fantôme s’effare en l’ombre funéraire.

Sous les feuilles que frôle un vent crépusculaire
La lueur de la lune illumine le soir :
Un fantôme s’effare en l’ombre funéraire
Et l’âme de l’air râle en brumes d’encensoir.

La lueur de la lune illumine le soir,
Impalpable remous de la marée astrale,
Et l’âme de l’air râle en brumes d’encensoir
Par les vastes forêts, à l’heure vespérale.

J'ai donc un peu sacrifié la rythmique du poème et son glissement de vers. Je trouvais simplement que l'ambiance générale aurait risqué d'être un peu trop allongée et musicalement redondante (alors toute l'hypnose du poème tient justement dans cet étirement).

[Krisprolls]

On a pas du tout la "hantise" d’écouter tes productions (jeu de mots facile...) bien au contraire, même commentaire que sur l'autre endroit, c'est à dire que c'est hyper réaliste coté son, bien mixé, mélodieux, un peu mélancolique aussi, fidèle à tes autres opus : pour conclure, d'habitude, je n’écoute pas trop de classique chanté, mais la, c'est pas pareil : c'est beau.

C'est chouette ! Merci !
Je me régale avec ces outils fantastiques.
Si Gesualdo avait eu ça, il n'aurait peut-être pas tué sa femme ... (mais heu... je ne suis pas pas Gesualdo, loin de moi l'idée de me comparer à lui). (donc, cela ne m'empêcherait pas de tuer ma femme selon cette logique).

[Krisprolls]

Très particulier, et quelle voix magnifique de basse qui se prête parfaitement à ce poème de Stuart Meriil.
L’orchestration est bien choisie dans cette évocation sépulcrale.
Assez impressionnant

Ouaw ! Bah, dison un baryton/basse. Et les équilibres ici sont plus faciles à trouver en enregistrement de proximité que si c'était vraiment en salle où une projection s'impose d'avantage ; mais ça reste à peu près jouable pour ma tessiture, si le piano sait s'y prendre et ne fait pas trop décoller la pulpe du fond de sa main gauche.

[Christof]

Bravo une fois de plus
J'adore la façon dont tu sais habiter en musique les ambiances données par le poème de Stuart Merril.
On ne sait trop si le morceau est en majeur ou mineur, le basson qui semble jouer un peu "out" (dans les superstructures), amplifiant cette impression de flottement lorsqu'on passe du jour au soir, où l'on change de monde, le piano qui joue les ruisseaux, vent crépusculaire, accompagne la voix, mariage des timbres, toutes les images et sensations que contient ce poème distribuées dans des couleurs assumées par chaque instrument, donnant bien cette atmosphère fantomatique, comme de la fumée sur l'eau dans la lumière irisée d'un reflet de lune, qui s’entremêlent dans l'impalpable, insaisissable mais pourtant si prégnant.
Et la voix, qui lie le tout, quelque chose d'envoûtant : magnifique !

[Krisprolls]

Bé alors... De tels compliments ne sont pas bons pour mes genoux et ne vont pas améliorer mon problème de cartilages ! Je risque d'avoir une grosse tête qui pèse sur les articulations...
Merci !

[Krisprolls]

Hello,
une nouvelle pièce, cette fois simplement pour voix et piano.
J'utilise ici encore le très beau piano échantillonné de la BBC édité par Spitfire.
Un Shoeps MK4 pour capter ma voix.
Rien de novateur, la musique pourrait avoir été écrite il y a 100 ans... zut alors... Mes profs me tueraient s'ils entendaient ça. (pour ceux qui sont encore en vie).
Ceci clôture un petit cycle (un tricycle haha) sur des poèmes de Stuart Merrill.
Bonne écoute !

[Danaus]

Très belle composition à nouveau. La musique "colle" au poème sans le paraphraser.

Du coup j'ai réécouté Hantise pour la quelle j'ai une petite préférence.

[Ninoff]

Je suis très fan de tes compositions et de ta voix.
Vraiment un bon travail

[Christof]

Bravissimo
Tout un univers. Mariage parfait des ambiances ! Et l'air rêve aux frimas de la froide saison...

[Krisprolls]

Merci chers amis !

[Krisprolls]

Orbes, pour orchestre.
Ma femme n'accroche pas. Bien-sur je ne suis pas objectif alors malgré tout, ma compo me plait !

Bonne écoute !

[Christof]

C'est magique ! D'une puissance folle, écriture magnifique, éclairée, qui nous prend aux tripes.
Morceau hyper construit. Il y aurait tellement à dire. C'est du grand art !

Pourrais-tu nous en dire plus sur les images que tu avais en tête en composant ?
Le titre orbes fait-il référence aux tâches mystérieuse de lumière qui apparaissent parfois sur certaines photos (prise de nuit comme de jour) et dont personne ne sait vraiment à quoi elles correspondent même si certains scientifiques, comme par exemple le physicien Klaus Heinemann a essayé d'étudier le phénomène. Si certains considèrent les orbes comme des messagers de la nature, d’autres pensent qu’il s’agit d’un simple phénomène physique (suspensions de poussière ou de simples reflets).

De mon côté, je vois tes Orbes comme un message d'une beauté sidérante.

[Ninoff]

Magnifique…!!!!!
Merci de ton partage
Je suis un grand fan des symphonies de Malher et certains de tes passages m’ont replongé dans cet univers ..

[Krisprolls]

C'est magique ! D'une puissance folle, écriture magnifique, éclairée, qui nous prend aux tripes.
Morceau hyper construit. Il y aurait tellement à dire. C'est du grand art !

Pourrais-tu nous en dire plus sur les images que tu avais en tête en composant ?
Le titre orbes fait-il référence aux tâches mystérieuse de lumière qui apparaissent parfois sur certaines photos (prise de nuit comme de jour) et dont personne ne sait vraiment à quoi elles correspondent même si certains scientifiques, comme par exemple le physicien Klaus Heinemann a essayé d'étudier le phénomène. Si certains considèrent les orbes comme des messagers de la nature, d’autres pensent qu’il s’agit d’un simple phénomène physique (suspensions de poussière ou de simples reflets).

De mon côté, je vois tes Orbes comme un message d'une beauté sidérante.

Hello ! Vraiment content comme tout que ça te plaise ! J'en suis ravi !
Alors pour tout dire, quand j'ai commencé cette pièce, je n'allais pas très fort, quasi convaincu que j'allais perdre un oeil...
On venait de me diagnostiquer un pépin au niveau de la rétine gauche nécessitant une rapide prise en charge. Pas de veine pour ma veine centrale qui a décidé de donner sa démission. Bref, une sorte d'accident vasculaire qui a eu pour effet de provoquer un étonnant phénomène visuel, mélange kaléidoscopique d'éblouissement et de déformation, baigné dans une lumière et une pénombre du plus bel effet...
Depuis, j'ai pu retrouver (merci la science) une bonne part de ma vision, à coup d'injections dans le globe oculaire (gloups le globe...) et autres traitements pour vieillard prématuré.
Donc je dois avouer que cette pièce est directement reliée à cette mésaventure.
Voilà mes orbes.
Mais trêve de bulletin médical ;
D'autres orbes ont déjà croisés ma route par le passé: je fais peu de photos au flash mais c'est arrivé, et les orbes n'ont alors pas manqué de se pointer, en particulier lors d'explorations d'urbex quand justement l'atmosphère est particulièrement poussiéreuse.
Enfin, même si je suis assez peu versé dans le spiritisme ou le paranormal, j'aime bien ces petits mystères qui peuvent être très inspirants.
En tout cas merci encore pour ton message ici et sur YT. Ca m'incite à continuer...

[Krisprolls]

Magnifique…!!!!!
Merci de ton partage
Je suis un grand fan des symphonies de Malher et certains de tes passages m’ont replongé dans cet univers ..

Et oui, moi aussi, Mahler... On y revient encore et encore...
Grand grand merci !

[bernard]

toujours aussi réussi tant sur la qualité des équilibres sonores que sur la composition, cela pourrait être l' ouverture d'un opéra post romantique ( crépusculaire et tragique ) . ça m'évoque également les musiques de film d' Howard Shore . bravo