@ Spiani : Merci, c'est vrai que j'en ai eu fini avec les dernières mesures dès lors que j'ai commencé à en comprendre le sens, la logique (avant c'était, on peut le voir sur la vidéo de l'autre fois, un fouillis de notes). Pour cela j'ai réécouté Schuch, divin. Maintenant même j'aime cette fin alors qu'avant je râlais en me disant, mais pourquoi il (Dieu, non, Bach !) ne s'est pas arrêté avant ?
Je suis tout à fait d'accord avec ton ressenti : ce qui me gêne quand je me réécoute, c'est exactement ça : un poil trop rapide (même si ce cher Vikingur le joue presque plus rapide que moi, pour une fois, je n'aime pas son tempo, il joue souvent les Bach "lents" un peu trop vite je trouve, surtout le Bach-Siloti), et trop fort, oui, certaines notes (et sur cet enregistrement le dernier accord, ça saute aux oreilles). J'ai d'ailleurs entendu chez tous les pianistes la fin ralentie. Une fois de plus, c'était marqué (en italien,

mais ça excuse pas) sur la partition, et je n'ai pas vu ! J'ai demandé à mon prof comment je pouvais le travailler au niveau du son pour faire un voicing (travail des plans sonores à ce qu'il m'a dit) encore plus joli, une voix supérieure à la fois plus claire et plus veloutée. Mais il m'a dit : "le Bach, il est bien, tu peux le laisser (donc, pour lui, c'est bon, je l'ai compris, ce qui fait plaisir), ce qu'il faudrait pour l'étape suivante, c'est un piano à queue, sur ton droit tu ne pourras pas travailler le son comme tu le voudrais." Je vois ce qu'il veut dire, surtout pour le toucher et la UC.
@ Marcel : merci de ton écoute. J'ai écouté ton morceau mais n'ai pas eu encore le temps d'écrire qqch, sache que j'ai bcp aimé ton Schubert.
@ Christof & Ninoff & Aurèle : merci pour vos mots.
@ Fritz : oui, rien de pire que les anciens qui survivent à la jeunesse. Ou plutôt les jeunes qui disparaissent avant leurs aînés. Mais c'est ainsi. Quand on est prof dans un établissement à taille humaine comme le mien, nous connaissons très bien nos élèves, les rapports sont très bienveillants, (ce qui n'empêche pas d'appliquer la fameuse "théorie" de la main de fer dans le gant de velours) et ce sont, pour la plupart de mes collègues et moi, tout sauf des "numéros", ils ont tous leur histoire, et même si sur les milliers que j'ai eus depuis 23 ans maintenant, on en oublie les noms, avec les photos, pour la plupart je me rappelle qui ils ont été. J'aime bien cette relation privilégiée avec ces jeunes, qu'il n'y a pas dans tous les collèges, loin de là.
@ MH: oui en effet j'achevais mon travail dessus et sa sérénité m'apparaît peu à peu. C'est apaisant, décontractant de le jouer, comme une méditation... et pour ça, je dois le jouer plus lent, le faire "respirer"...
@ Chtilli : super, tu pourrais aussi le jouer, pour toi il ne sera pas dur. A l'orgue, bien sûr, c'est très beau, avec le pédalier, ces basses, les plans sonores, les jeux, tout est différent. Les 2 sont bien (orgue/piano) : 2 atmosphères différentes.
@ Pos : Ben alors si moi, l'apprentie en Bach, t'ai convaincue, et bien, je suis super contente. Mais peut-être est-ce que c'est parce que c'est un Bach - Busoni ? Plus romantique... Wow, procurer par la musique un frisson, c'est le graal ! C'est la 1ère fois que l'on me dit ça. Ca me fait "trop" plaisir. Alors comme ça tu vois des petits bonhommes verts sur mon clavier ?

Ton commentaire m'a bcp amusée, et fait plaisir car si on entend les 3 voix, c'est top, peut-être le signe que je commence à intégrer l'écriture de Bach... Merci bcp pour ton mot sur mon fil qui évolue (les progrès qu'il peut y avoir sont dus au fait que c'est un fil d'apprentissage donc forcément il y a évolution, mais c'est clair que sans mon actuel prof, j'en serais encore à errer sans direction, sans conseils précis et sur mesure...) Pour la quantité c'est sûr que vu ma lenteur (je trouve) dans mon déchiffrage rigoureux (et assimilation), je ne suis pas près de poster 10.000 choses. Ton impatience de découvrir mon Beethoven va me stimuler car j'ai failli le laisser tomber (mais je savais que je ne le ferais pas, car la difficulté, il faut s'y confronter et accepter de ramer), et en plus ça aurait été un manque de respect je trouve pour mon prof qui me l'a proposé, car je lui avais demandé un Beethoven (à lui, spécialiste de B., qui a joué les 32 sonates!). Maintenant que j'ai dépassé le stade de la galère pure (mais ça reste difficile et j'avance lentement), je prends plaisir à jouer cette musique et je comprends que les difficultés une fois de plus révèlent mon ignorance totale sur ce style. J'apprendrai bcp de ce morceau, techniquement, musicalement. Et après, sans doute une valse de Chopin ("l'Adieu") car il me manque !
@ Oukee : merci bcp, j'espère en faire par la suite une meilleure : je voudrais tendre vers qqch de plus introspectif, et qqch d'à la fois poignant et pur. Bref... dans tous les cas, un peu plus lent.