Si je suis bien le raisonnement (j'aime bien douter. mais en fait je pense que je le suis bien), il y a de toute façon un décalage entre les LA extrèmes accordés et les LA théoriques (110 et 7040 Hz) qu'on accorde en quinte juste ou en octave juste, juste étant pris dans le sens musical ("qui sonne le mieux à l'oreille, musicalement parlant").
Attendu que les premiers partiels sont décalés d'un ordre de grandeur voisin les uns par rapport aux autres (et dans le même sens, ce qui s'explique), on doit donc arriver à des décalages des extrèmes relativement voisins (relativement car malgré tout les partiels ne sont pas en progression géométrique) dans les 2 cas, non ?
Disons que le quart de ton abordé plus haut est peut-être un huitième, ou bien 3/4 de ton. Mais pas zéro de toute façon, en aucun cas.
Est-ce bien celà (s'il y en a qui suivent) ?
Ca expliquerait que dans les 2 cas on sache accorder un piano en relation approchée avec les autres instruments de l'orchestre, et sur toute leur étendue.
Sais-tu si c'est directement lié au fait que les partiels ont des fréquences systématiquement décalées vers le haut (fréquences aigües) ?piano bien tempéré a écrit :Mais l'inharmonicité a d'autres coups en vache :
Le décallage des partiels fait que l'oreille entend plus haut un son de 440hz inharmonique qu'un 440 harmonique ... Et ça ce n'est pas de la théorie ce sont des faits indubitables constatés par les laboratoires d'acoustique musicale .
Ca semblerait logique, mais la logique simpliste n'est pas toujours respectée (ni respectable).
BM