Je dois admettre avoir un travers, j'adore changer de piano
Cependant, je suis tributaire d'avoir un Silent car j'en ai besoin à 40% de mon temps de jeu, et je n'ai pas la place de posséder un piano à queue et un numérique à côté...
De plus, se limiter à un piano avec Silent monté d'usine limite le choix des marques, car niveau budget, un Bechstein avec système monté d'usine n'est pas pour demain ! Il reste donc uniquement les occasions pour accéder à ces grandes marques
Je lis ceci
dans le fil viewtopic.php?t=18783Patrice Scanavini a écrit : ↑mar. 22 août, 2017 7:40(Gro192 ce serait utile que tu nous dises combien tu en as posé et quelles versions, merci )Gro192 a écrit : ↑lun. 21 août, 2017 8:57 Bonjour à vous!
Pour répondre à l'interrogation initiale, je vous dirais que poser un Silent sur un piano à queue, c'est un peu comme poser des pneus de vélo sur une formule 1...
En effet, la pose du système demande d'installer une barre d'arrêt des marteaux; elle prend de la place, et oblige à régler autrement la mécanique (échappement), au point d'en perdre énormément des qualités expressives de l'instrument en mode acoustique (en particulier les nuances douces).
Si l'on arrive à poser cette barre de façon optimisée sur certains pianos droits, il est quasiment impossible d'arriver au même degré de performance avec un piano à queue dont la mécanique a une géométrie bien plus fine...
Exception faite toutefois pour le dernier système Yamaha posé en usine sur certains pianos à queue; la barre d'arrêt est associée à une barre basculante des boutons d'échappement, ce qui permet de préserver le réglage optimal en mode acoustique!
Donc en clair: poser un Silent sur un piano à queue n'ayant pas été étudié pour, je vous le déconseille!
Bonjour aux amis et ennemis des silencieux
je suis actuellement en train de poser un silencieux Premuim 100% optique de la dernière génération (Genio griffé Feurich) cad sans aucun contact avec le clavier ainsi qu'une barre d'arrêt renforcée et motorisée qui permet de conserver la valeur d'echappement d'origine (2-3mm) grâce à sa très grande rigidité sur un piano Hoffmann Langlau 173.
Comme il est dit plus haut, ce système ne vaut rien, ne crée que des problèmes et j'ai été un très mauvais conseiller pour ce pauvre client qui va perdre toutes les énormes capacités expressives de son piano à queue (magnifique celà dit en passant) je commets ce crime de lèse-pianos à queue plusieurs fois par année et je tiens publiquement à m'en excuser ici.
Faisant le douloureux constat que comme chaque fois, ce sont ceux qui ne le font pas, qui ne savent pas le faire correctement ou qui ne veulent pas le faire, qui le déconseillent publiquement ici, je m'inscris totalement en faux sur ce qui est dit plus haut particulièrement par GRO192 avec le matériel ACTUEL.
Le silencieux en question fonctionne très bien, bien sûr le son est le son basique d'origine acceptable avec plus de gradations dans les nuances que jusqu'ici mais la connectique à disposition permet l'utilisation de toutes les interfaces et logiciels disponibles satisfaisant les plus hautes exigeances en la matière.
Une fois qu'un silencieux tel que décrit est correctement posé, le système ne change absolument pas le son car on ne touche absolument pas aux marteaux (frappé harmonisation etc) ni le toucher (aucun contact au niveau du clavier pas de clics ou autres frottements à redouter) voir même le toucher sera amélioré sur un instrument ayant de l'âge puisque les règlages devront être nécessairement revus.
Je tiens à dire ici pour ceux qui se laissent dire que plutôt que d'installer un silencieux il vaut mieux acheter un pianum c'est à la fois vrai et totalement faux car le toucher de son vrai piano à queue avec le meilleur son numérique disponible offert à travers l'option silencieuse est juste incomparable et un instrument 'équivalent est totalement hors de prix par rapport à la solution silencieuse posée en option sur piano à queue.
Poser un silencieux dans un piano à queue est une opération pointue qui nécessite beaucoup de minutie et de soin pour préserver le fonctionnement acoustique et les casseurs de prix ne sont pas à recommander pour un résultat à la hauteur des attentes des interessés
Donc que tous ceux qui ont 2 mains gauches ou qui n'en savent rien s'abstiennent de donner leur avis et j'encourage vivement ceux qui le font régulièrement à venir témoigner ici.
Le membre du forum qui recoit son système prochainement viendra en témoigner les forces et les faiblesses en toute honnêteté ici, afin de poster enfin utilement sur le sujet.
Bien à vous
PS
Si il y en a qui ont besoin d'informations au sujet d'un silencieux qui fonctionnerait mal ou qui envisagent de le faire monter je suis à dispo en MP
Pour infos : les Yamaha droits silencieux échappent entre 5 et 7 mm ce qui est beaucoup (etiquette de recommandation dans les instruments) et les pianos à queue minimum 3-4 mm ce qui n'est pas plus qu'avec un optionnel actuel posé précisément, c'est ce que j'ai mesuré lors d'interventions sur ces instruments. Donc il faut arrêter avec le mythe de l'échappement car 80% des pianistes jouent sur des pianos qui échappent pratiquement toujours plus loin que ce qu'un règlage optimal de la mécanique exigerait et de ce fait ils ne constateront aucun changement de sensibilité après une pose soignée de silencieux.
et je constate que personne n'est d'accord sur le sujet.
Voici donc mes questions :
- Est-il possible de poser un Silent sur un piano à queue d'occasion sans altérer les réglages de l'échappement et surtout ne pas toucher à ses qualités acoustiques (je dois admettre que des changement dans le mode Silent ne me dérange pas, car c'est essentiellement pour le travail que je l'utilise) ?
- Quel est le prix de ce travail ?
- Quel sytème utiliser ?
- Dans le scénario, comment s'y prendre ? acheter une occasion et faire poser le piano chez un artisan capable (Patrice Scanavini je suis en Suisse) pour faire le boulot ?
Mille mercis d'avance pour vos réponses sur ce sujet...obscur !