Ninoff a écrit : ↑dim. 19 sept., 2021 1:10
Quazart,
Ah cette ballade.... je l’apparente à un col réputé de ma région, le col de Restefond ou encore dit de la Bonette qui culmine à 2800m, route la plus haute d’Europe.
Au départ tu es resté sur la plaque, et me suis dit il va tomber puis petit à petit en grognard chevronné comme pu l’être Poulidor, il a changé de braquet pour affiner les phrases, écouter et transmettre les émotions si subtiles de Chopin.
Les petites inattentions évidemment sont à retravailler mais peu importe si la musique est présente, le plaisir était présent.
Je reviens sur ton commentaire, j'ai bien réécouté pour m'assurer... mais non, c'est bien le tempo et le caractère que je veux donner, à très peu de choses près !
L'introduction gagnerait à être plus douce (c'est pourquoi j'ai interrompu ma tentative précédent...)
Je respecte scrupuleusement je crois l'indication de Chopin : andante con moto : Allant avec mouvement. On entend le plus souvent cette ballade jouée lentement au début, avec un temps qui monte sans cesse jusqu'à devenir virtuose dans les 2 pages précédent la coda, mais Chopin n'a rien écrit de tel.
EN fait, c'est le même tempo du début à la fin, et les quelques accélération indiquées se terminent par un "A tempo" sous entendu "tempo primo", généralement non respectées.
Le respect du texte amène, pour être cohérent, à jouer presque toute la ballade au même tempo, à quelques mesures près. On doit avoir l'illusion que le mouvement s'accélère quand les doubles croches se retrouvent groupées en triolet mais c'est tout. La coda est un peu à part mais ne comporte aucune indication autre que l'accelerando du trait final. Je pense qu'il faut avant tout lui donner la force du désespoir, mais pas forcément tant de vitesse que ce qu'on entend presque toujours. L'impression de tornade peut être saisissante, mais on perd un peu la musique
Pour parler chiffres...le tempo initial est pour moi de l'ordre de 108/112 à la croche hors accélérations passagères, la coda pouvant démarrer à 120 pour accélérer un petit peu jusqu'à la conclusion où l'accélération n'a pas de limite.
C'est la façon dont je vois cette oeuvre. Une façon qui ferait sans doute un gros "flop" lors d'un concours...