Oui, je suis bien d'accord, mais quel que soit le moyen employé, ça demeure toujours du travail : en ce qui me concerne, travailler la difficulté dans l'oeuvre elle-même ne m'apporte guère plus qu'un exercice équivalent : répéter 50 fois les mêmes mesures en variant tout ce qu'on peut varier en termes de rythme, toucher, tempo... n'est qu'un moyen, répétitif, laborieux C'est ce que je fais à présent la plupart du temps par commodité mais si demain je reprends des cours avec un prof qui me conseillera des exercices, je les ferais : ça serait, au pire, un petit sacrifice pour arriver à mes fins.fritz a écrit : ↑ven. 14 mai, 2021 16:02 Oui et non, je trouve qu'on a tendance à confondre souffrance et abnégation : on peut faire beaucoup de piano de façon efficace sans avoir à faire des gammes la moitié du temps ou en finissant avec une tendinite. Et au-delà de ça, pourquoi devrait-on chercher le mérite dans une pratique artistique ? Personnellement je suis content de progresser techniquement pas pour flatter mon ego mais parce que ça m'ouvre le champ des possibles en terme de répertoire
Je choisis ce que je joue selon les mêmes critères que toi, mais j'avoue que me lancer des défis n'est pas pour me déplaire, donc oui, ça flatte mon ego, mais mon objectif est identique au tien : progresser pour élargir mon répertoire et aborder des oeuvres que j'ai envie de jouer depuis très longtemps. Sans souffrir si possible !...