) de moteur de pompe refusait de fonctionner . Bah on va réduire ça en un tour de main … Que nenni ! 
un après midi passé dessus et cela ne remarchait toujours pas correctement 
Bref fiasco total pour cet après midi . Le propriétaire parvint enfin à un résultat après une journée et demie de bataille avec l'objet (lundi-mardi) . En fait outre des problèmes de coulissement (dans la coque de protection du contacteur) d'une cage interne qui maintient un ressort hélicoïdal en forme de tore , ce même ressort ne pouvait se retracter complétement autour d'un double cône qui passe au travers de la cage de maintient . Non pas à cause de cette cage (où le ressort est relativement libre) , mais une spire faisait saillie hors du diamètre du ressort empêchant le double cône d'être évacué à fond vers le contact par la rétractation complète du ressort (problème peu important dans le sens de la coupure mais problématique dans le sens de la mise en contact : pas assez de course) . Encore une histoire de poupée russe : deux blems superposés
. Je passe sur le problème d'un isolant neuf qui s'est avéré très inflammable … ! Viré et remplacé par du mica comme à l'origine … Ce samedi journée productive : réglage de la vitesse du rouleau .
Trois critères :
- Sur le zéro de la réglette graduée (vumètre : petite flèche en laiton) : moteur arrêté
- Sur le 10 : moteur commence à tourner
- Sur le 40 , 60 , 80 défilement de successivement : 4 pieds anglo-saxon en une minute , 6 pieds par minute , 8 pieds par minute .
Réglage de la trappe robinet (en liaison avec les commandes du levier "temponamic") avec les 2 premiers critères
Réglage la vitesse par la tension du ressort de régulateur de moteur et observation chronomètre en main de deux traits , tracés sur le rouleau d'essai perpendiculairement aux rives du papier , espacés de la distance requise : nombreux essais avec allées et venues sous le piano pour accéder au ressort du régulateur .
Les pressions de service ont été ensuite repassées en revue . Il est probable qu'on va opter pour une remise en service des anciens ressorts des régulateurs de boite d'expression . Ce piano étant intrinsèquement très puissant (plage disponible entre les PP et les FF énorme) fait pour salle de concert , les ressorts forts empruntés sur le Steck duo-art , beaucoup plus aphone , vont retrouver ce jour leur place … Permutation au final assez facile , avec les originaux plus mous mis sur le Steck en attente ; puis re-vérif des courbes de pression qui seront vraisemblablement plus rabotées vers les pressions fortes . But recherché .
Pour conclure cet après midi , réglage du niveau mini de pression pour l'usage en mode 88 notes bien entendu après permutation des ressorts de boite d'expression .
Matériel véritablement idoine à trouver 
le bouton rotatif d'intensité en mode 88 notes présentait un "point dur" . Recherche du soucis tout au long de la chaine cinématique entre ce bouton et la tringle de tirage de la biellette correspondante de la boite d'expression … Séchage , broutage et finalement c'est le bouton lui-même qui était le fautif (mal retapé lors des anciennes séances de réparation) : l'axe du bouton porté par le levier de tempo était cintré … mais pas seulement : les petits paliers en laiton rivetés sur le levier de tempo n'étaient plus perpendiculaires à l'axe du bouton et , cerise sur le "gâteau" , les petites goupilles qui maintiennent longitudinalement l'axe du bouton s'arque-boutaient au cour de la rotation sur les paliers (petites rondelles interposées entre la face des paliers et les goupilles) . Bref : La joie ! 
. Cortot , Bauer, Schmitz , Granados , Hofmann etc ont retenu notre attention , l'oreille aux aguets tentant de déceler la moindre expression bancale … Rien … parfois le même rouleau a été passé deux fois au moindre doute . Au final les pianistes sus nommés étaient là pour nous , "vivants" . Emotion au rendez-vous avec de simples rubans de papier … quasi centenaires . Que restera-il de nos disc-laser dans 100 ans ? … de nos cartes mémoire ? L'auront-elles encore ?