N'hésite pas à nous faire un enregistrement !Riselka a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 15:01 Toujours aussi passionant ce fil, et même de plus en plus !
« London Suite » ... j’avais une fixation sur Picadilly qui a duré plusieurs mois !
La partition est encore à portée de main sur mon piano, tiens je sens qu’elle va prendre l’air aujourd’hui ce morceau me met de bonne humeur
Histoire du jazz à ma façon (suite)... Les débuts trompeurs de Bill Evans
- Christof
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Ah ! Merci infiniment Christof, en fait en discutant, en échangeant, on se documente !Christof a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 17:06
Oui, le vrai block chord consiste comme tu le dis Jacques à doubler la mélodie à l'octave inférieur et à répartir l'accord entre. C'est un vrai casse tête car, selon les modes utilisés et la fonction de l'accord, on dénombre pas moins de ... 432 blocks chords mélodiques. Une vraie vacherie ! Et tout ça dans les douze tons !
Il existe aussi des positons inversées, en ajoutant en plus des basses aux blocks chords
Ils sont tous répertoriés, par exemple dans "Styles for the Jazz pianist", de John Mehegan
En écoute :
Lulluby of birdland ,
par Georges Shearing (où il énonce le thème en blocks chords, et aussi chorus en blocks chords à partir de 2'47))
Grâce à toi, je redécouvre quelques thèmes, comme I'll be around, et j'ai repris la façon de faire en block chords de Georges Shearing ici également : www.youtube.com/watch?v=4J0fnoWA8LA.
Deux heures que je suis dessus ! Dehors il fait super beau mais je ne décolle pas du piano !
J'adore ce style, classique au demeurant, mais tellement classe, très années 50 !
Ma chaîne Youtube : ICI
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Attention Jacques, c'est super addictif... Pareil, je n'ai pas décollé du piano aujourd'hui alors qu'il fait un temps merveilleux. Juste une petite promenade quand même.Jacques Béziat a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 18:14 Ah ! Merci infiniment Christof, en fait en discutant, en échangeant, on se documente !
Grâce à toi, je redécouvre quelques thèmes, comme I'll be around, et j'ai repris la façon de faire en block chords de Georges Shearing ici également : www.youtube.com/watch?v=4J0fnoWA8LA.
Deux heures que je suis dessus ! Dehors il fait super beau mais je ne décolle pas du piano !
J'adore ce style, classique au demeurant, mais tellement classe, très années 50 !
Je prépare le fil suivant sur Keith Jarrett, avec exemples à l'appui...
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Il faut absolument voir cette série de documentaire sur le jazz en 10 épisodes !
https://www.pbs.org/kenburns/jazz
il y a quelques morceaux sur YT.
Les tous débuts du Jazz sont méconnus et passionnant,
A la Nouvelle-Orleans vers 1895, c'etait la pratique d'une poignée de copains qui transformaient des mélodies, en improvisant "ce qu'ils entendent", le trompettiste Buddy Bolden (King Bolden), est supposé en etre le créateur ...
Malheureusement il n'y a plus de trace sonore de Buddy Bolden, seulement Une photo :
Aussi dans le film, comment quelques années plus tard, une loi ségrégationniste a interdit aux musiciens métisses de se produire dans les lieux officiels, obligeant une grande quantité de musiciens a abandonner le classique et a se reconvertir dans le jazz pour jouer dans les bars, et du coup a apporter un nouveau souffle et complexifier l'harmonie !
https://www.pbs.org/kenburns/jazz
il y a quelques morceaux sur YT.
Les tous débuts du Jazz sont méconnus et passionnant,
A la Nouvelle-Orleans vers 1895, c'etait la pratique d'une poignée de copains qui transformaient des mélodies, en improvisant "ce qu'ils entendent", le trompettiste Buddy Bolden (King Bolden), est supposé en etre le créateur ...
Malheureusement il n'y a plus de trace sonore de Buddy Bolden, seulement Une photo :
Aussi dans le film, comment quelques années plus tard, une loi ségrégationniste a interdit aux musiciens métisses de se produire dans les lieux officiels, obligeant une grande quantité de musiciens a abandonner le classique et a se reconvertir dans le jazz pour jouer dans les bars, et du coup a apporter un nouveau souffle et complexifier l'harmonie !
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Oui, merci Flober de l'avoir signalée. Extraordinaire avec tous ces extraits d'époque ! Il existe les DVD en français :flober a écrit : ↑lun. 26 août, 2019 8:47 Il faut absolument voir cette série de documentaire sur le jazz en 10 épisodes !
https://www.pbs.org/kenburns/jazz
il y a quelques morceaux sur YT.
https://www.youtube.com/watch?v=DmPC4XqOniY
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Interview et piano de Jelly Roll Morton, le premier? pianiste de jazz enregistré par la Library of congress en 1938.
https://www.youtube.com/watch?v=lwH_uTE ... wT6HcdDwgo
https://www.youtube.com/watch?v=lwH_uTE ... wT6HcdDwgo
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Merci ! le fil s'enrichit !flober a écrit : ↑lun. 26 août, 2019 15:37 Interview et piano de Jelly Roll Morton, le premier? pianiste de jazz enregistré par la Library of congress en 1938.
https://www.youtube.com/watch?v=lwH_uTE ... wT6HcdDwgo
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Je voulais passer directement (dans mon histoire) à mon troisième coup de coeur, Keith Jarrett, mais c'est vrai qu'on ne peut laisser la fin du stride sans parler d'Earl Hines... Oui, ce n’est pas par hasard que l’on a donné ce surnom amical de "Fatha (papa)" à Earl Hines : Earl Fatha Hines. Certains l’avait baptisé "le Louis Armstrong du piano", à cause de son "trumpet piano style", dont il est à l’origine et qu’il a utilisé avec force et efficacité aux côtés de Satchmo.Géphil a écrit : ↑sam. 24 août, 2019 21:08 Dans ces croisements complexes allant d'Amstrong au bebop il faudra ne pas oublier Earl Hines au style de piano si particulier.
Je l'écoute depuis très longtemps et maintenant parfois je trouve dans son jeu des signes précurseurs de Thelonious Monk.
En tous cas les orchestres successifs d'Earl Hines ont servis de pépinière pour les musiciens ultérieurs Art Tatum, Nat King Cole, Teddy Wilson et les créateurs du Bebop..
Mais plus que cela encore : il est considéré comme le père spirituel, l’initiateur, celui qui en rompant avec les diktats de l’école stride de New-York ou des pianistes du sud, ou plutôt en allant au-delà de ces styles, celui qui a finalement influencé la quasi-totalité des pianistes apparus sur la scène du jazz à partir des années 30. Je ne sais plus quel critique a dit "il a cardé, hersé, d’avance sur tous les pianistes et pour eux, toute l’étendue du territoire et montré qu’elle était à travers les chemins, accidents naturels et bornages, celle de leur liberté".
Du coup, voici le troisième épisode :
3ème épisode : Earl Hines
Si des virtuoses du piano comme Teddy Wilson, Nat King Cole ou Bud Powell se sont réclamés d’Earl Hines, c'est parce qu'il est apparu, dès les années 20, comme un musicien «moderne» car, à mon avis, il a montré que le piano pouvait être dans le jazz, comme pour le sax ou la trompette, un instrument soliste.
En effet, il faut savoir en effet qu’à l’époque où Earl Hines a voué sa vie au jazz (il est né en 1903 et mort en 1983 et donc a traversé son histoire), il existait en gros deux écoles de pianistes :
- celle qui englobait tous les pianistes de blues et boogie-woogie,
- celle avec tous les instrumentistes rompus au jeu du ragtime, dont certains étaient devenus ensuite les maîtres du stride.
ces deux écoles partageant finalement la même "vision orchestrale" de l’instrument.
Hines, de son coté, aura une conception absolument nouvelle du piano en brodant amplement à la main droite d’une façon plus mélodique qu’harmonique, à l’aide de phrases analogues à celles qu’emploient les saxophonistes ou trompettistes. Quelque chose de brusque, de heurté, de déchiqueté dans son jeu… Il n’y a jamais chez lui ce qu’il y a de "coulant", de perlé, des pianistes stride. Ses phrases s’interrompent brusquement en pleine course et la mélodie part soudain dans les basses. Celles-ci d’ailleurs ne se succèdent pas régulièrement, mais sont brusquement stoppées ou leur rythme change soudainement. Et ses mains vont à toutes vitesse, le tout rempli de rythmes qui se croisent ou se contrarient. Un jeu finalement très inventif, dense, puissant, rempli d’aspérité, de contrastes.
Bien sûr, à la même époque, d’autres pianistes aussi voulaient faire évoluer les choses (on pourrait citer Jelly Roll Morton qui en son temps montrait déjà une indépendance rythmique marquée entre les deux mains). Mais Earl Hines est allé bien plus loin : brisures, contrastes insolites, renversements d’accords, voire même déjà utilisation des blocks-chords (à propos des blocks-chords, voir mon précédent message). Il a finalement favorisé la "désintégration" de la section rythmique classique au profit d’une plus grande autonomie de chaque instrument, donnant une plus grande richesse de l’ensemble.
Né à Duquesne (faubourg de Pittsburgh) le 28 décembre 1905, il arrive au monde dans une famille musicienne. Son père était cornettiste dans "L’Eureka Brass Band", orchestre célèbre à l’époque ; sa mère est organiste ; son frère pianiste et sa sœur est professeur d’orgue ! Il reçoit donc une très solide formation musicale d’autant que ses parents espéraient faire de lui un pianiste classique. Sauf qu'Earl, même adolescent, préfère fréquenter les clubs de Pittsburgh que travailler du Czerny (un prof allemand essayait vainement de lui apprendre). Mais il aura la chance d’avoir ensuite deux excellents professeurs rompus au jazz : Jim Felman et Johnny Waters lesquels, en échange de quelques bouteilles de bière et de paquets de clopes, lui apprennent respectivement à bien se servir de la main gauche et de la main droite. Earl Hines dira d’ailleurs "avec deux moitié, je me suis forgé un style propre".
Il forme très vite un trio (avec un violoniste et un batteur) et est remarqué par le chanteur Lois Deppe. Il fera avec lui ses premiers enregistrements en 1922 (écouter ici "Dear Old Southland". A la suite de quoi, sur les conseils judicieux d’Eubie Blake (dont on a déjà parlé), ami de la famille, il décide d’accepter un travail dans un club de Chicago. Et à peine sur les lieux, c’est en se joignant à l’orchestre de Caroll Dickerson, qu’il rencontre et devient très ami avec Louis Armstrong, qui d’ailleurs très vite prendra la direction de l’orchestre aux côté de Hines qui devient son directeur musical.
C’est cette entente entre les deux artistes, dont les idées se complètent naturellement qui générera le point de départ d’une nouvelle esthétique musicale qui s'écarte progressivement des structures polyphoniques que l’on entendait du jazz de la Nouvelle-Orléans, permettant alors au soliste de se lancer à la recherche d’une nouvelle liberté d’interprétation. Comme d’ailleurs quelques années plus tard, Bud Powell et Charlie Parker, Earl Hines et Louis Armstong échangent leurs trouvailles musicales, transportant leur phrasé d’un instrument à l’autre (d’où l’expression "trumpet-piano style" qui sera employé pour définir le jeu d'Earl Hines, en ce sens que sa main droite improvise la même sorte de ligne mélodique qu’un trompettiste improvise. Cela dit, bien que beaucoup d’encre ait coulé sur le sujet, il n’est pas dit finalement que ce style lui soit venu d’Armstrong. Si on écoute ses titres enregistrés avant qu’ils se connaissent (par exemple avec le chanteur Lois Deppe), on l’entend déjà jouer de cette façon).
En fait, Earl Hines a développé un style stride qu’il avait déjà profondément modifié, en le mêlant avec des influences très fortes qu’il avait reçues en écoutant les anciens chanteurs et pianistes de blues, où ici les lignes mélodiques comptent avant tout et se développent librement.
Voir ici, une vidéo où le pianiste explique ses influences et sa technique.
Entre mai et décembre 1928, Hines enregistre lors d'une quinzaine de séances, ayant lieu par exemple avec l’orchestre de Jimmy Noone (clarinette, sax alto et section rythmique : une esthétique quand même très New-Orléans avec des morceaux comme Apex Blues, I Know that you Know, Sweetie Gives to me, Sweet Lorraine …), dans lequel le pianiste déploie son très fort talent d’accompagnateur, ponctuant rythmiquement les phrases sinueuses de Noone, se lançant aussi dans d’audacieux solos.
Puis viendront les célèbres sessions avec Armstrong et son «Hot five» (West end blues, Save it pretty Mama, Basin street blues (un blues intemporel, que reprendra d'ailleurs magnifiquement Keith Jarrett), Tight like this) qui marquent la rupture avec la tradition de la Nouvelle Orléans, en ce sens que les solistes rompent avec les canons de l’improvisation collective des orchestres de big band. Ici, on peut s’exprimer individuellement, donner toute sa créativité, les lignes mélodiques s’écartent de la simple paraphrase, tandis que le rythme est fondamentalement modifié… C'est le début d’une nouvelle ère du jazz.
On peut aussi citerWeather bird, titre gravé un peu plus tard (Armstrong a 28 ans et Hines 23), donnant lieu à un des tous premiers duos trompette-piano.
Earl Hines enregistrera ensuite pour le label New-Yorkais QRS ses premières œuvres en piano solo, fixant dans la cire quelques-unes de ses plus grandes compositions : Stonaway, Blues in thirds, My Monday Date, Just too soon, I Ain’t Got Nobody, 57 varieties.
Tous ces morceaux produiront un impact énorme sur le public et sur le milieu des musiciens de l’époque… , ce qui lui permet de franchir encore une étape en devenant chef d’orchestre, à 23 ans.
Et pendant les vingt années qui suivent, il va diriger presque sans interruption des big bands, s’engageant alors à fond dans le swing des années trente, comme le veut la mode.
Dès qu’il se trouve à la tête d’une grande formation, il comprend aussi que pour assurer son succès, il doit s’entourer d’arrangeurs compétents capables de donner à son orchestre un style qui lui sera propre. Ainsi, il fait appel à Cecil Irwin, puis Jimmy Mundy et Budd Johnson, lesquels lui permettront de jouer aussi bien des chansons populaires que des instrumentaux résolument jazz.
L’ensemble fait la part belle aux interventions du piano, que ce soit par exemple avec Harlem Lament, avec Cavernism ou Copenhagen (deux morceaux arrangés par Jimmy Mundy), lesquels inaugurent l’idée de "l’appel-réponse"» qui sera par la suite popularisé par Benny Goodman).
Après de longues tournées aux USA, Earl Hines procède en 1937/1938 à un remodelage de son orchestre. Il grave Pianology, Flanny Doodle Swing , Rythm Sundae et Inspiration.
A la fin des années 1940, il traverse une période très difficile où il poursuit son impresario Edd Fox devant les tribunaux et il doit dissoudre son orchestre. Il en remonte un autre tout de même, mais les grandes années sont terminées. Avec la Seconde guerre mondiale, le milieu musical connaît de profonds bouleversements. Le jazz entre dans une nouvelle ère. Mais contrairement à nombre de musiciens, Earl Hines ne veut pas s’avouer vaincu face au déferlement du bop (on reparlera abondamment du bop dans ce fil). Au contraire, il prend avec lui des musicien comme Charlie Parker (saxophone alto)ou Dizzie Gillespie (trompette), ainsi que des pointures comme Sarah Vaughan ou le tromboniste Benny Green. Mais l’expérience, pour des raisons économiques ne sera hélas que de courte durée.
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Orchestre d’Earl Hines en 1943, accueillant plusieurs musiciens dont l’importance sera immédiate sur l’évolution du jazz. Charlie Parker, Dizzie Gillespie, Benny Harris, Benny Green et plus tard, Wardell Gray introduiront de nouveaux concepts qui seront vite adoptés par beaucoup comme une voie nouvelle. Malheureusement, quel dommage, l’orchestre de cette époque n’a jamais enregistré.
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Il retrouve alors Louis Armstrong, puis le quittera en 1951 pour former un sextette avec Johah Jones, Benny Green, Aaron Sachs, Tommy Poter, Oste Johnson et les vocalistes Etta Jones et Ellen Merril, avant de diriger un autre orchestre en 1955.
Ensuite, il se produira en quartette, avec Budd Johnson au ténor, Bill Pemberton à la contrebasse et Oliver Jackson à la batterie. Cependant, à part "Live at Johnny’s" (enregistrement fait à Lausanne), tous ses enregistrements à partir des années 1960 sont des œuvres réalisées en solo : Hines 65, Dinah, At home ou Solo walk inTokyo.
Il continuera ensuite de travailler en trio ou quartet durant les années 70.
Earl Hines s’éteint le 22 avril 1983 à Oakland, en Californie.
A écouter :
En solo à Montreux en 1974
Ici, jouant et chantant My Ship en 1975
Et ici, un documentaire de 51 minutes sur sa vie
Modifié en dernier par Christof le ven. 23 juin, 2023 11:23, modifié 3 fois.
Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Merci merci Christof ! Que dire sinon que je suis époustouflé par tout ce que tu écris sur l'un de mes musiciens préférés (avec Monk) et que tu en parles bien mieux que ce que tout je pourrais en dire.
Juste je voudrais répéter mon post précedent dans ce fil (qui est peut être passé inaperçu au milieu d'autres conversations passionnantes entre Jacques Béziat et Jazzy) car j'aime beaucoup le morceau Hine's 65 de l'album éponyme et que je pense vraiment à Monk en l'écoutant :
Juste je voudrais répéter mon post précedent dans ce fil (qui est peut être passé inaperçu au milieu d'autres conversations passionnantes entre Jacques Béziat et Jazzy) car j'aime beaucoup le morceau Hine's 65 de l'album éponyme et que je pense vraiment à Monk en l'écoutant :
Géphil a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 14:12C'est plus une impression générale que tel ou tel aspect de son jeu : ses ruptures rythmiques soudaines, sa conduite "chaotique" des phrases, ses glissendi, la mise en avant de l'accompagnement dans la ligne mélodique etc...Christof a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 10:01
Oui, il faudra parler de Earl Hines dont l'influence sur l'histoire du piano jazz est fondamentale et a marqué la génération de pianiste suivante. C'est un des premiers musiciens du jazz qu'on peut considérer comme "moderne" par son utilisation originale du rythme et des accents (se libère un peu du stride), son discours MG-MD. Et comme tu aimes, rien n'empêche d''écrire ce qu'il t'évoque, peut-être peux-tu trouver des exemples montrant les signes précurseurs dans son jeu, qui ont influencé Thelonious Monk.
Pour illustrer cela :
My blue heaven https://www.youtube.com/watch?v=wsqGBey0zrE[url]
Sur le même album j'aime particulièrement son improvisation Hine'65
https://www.youtube.com/watch?v=wsqGBey0zrE&t=1392s
Re: Une histoire du jazz à ma façon...
C’est un réel plaisir pour moi de lire tout cet historique lié au Jazz, passionnant ...
Je vais peut-être faire le chemin inverse de Christof puisque je suis issu du classique, sait on jamais !
En tout cas merci Christof de ces descriptions vivantes..
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Oui, cela m'a frappé aussi après que tu l'ais écrit, particulièrement en réécoutant Hine'65. Nul doute que Monk a dû écouter Earl Hines...Géphil a écrit : ↑lun. 26 août, 2019 21:08 Juste je voudrais répéter mon post précedent dans ce fil (qui est peut être passé inaperçu au milieu d'autres conversations passionnantes entre Jacques Béziat et Jazzy) car j'aime beaucoup le morceau Hine's 65 de l'album éponyme et que je pense vraiment à Monk en l'écoutant :
C'est plus une impression générale que tel ou tel aspect de son jeu : ses ruptures rythmiques soudaines, sa conduite "chaotique" des phrases, ses glissendi, la mise en avant de l'accompagnement dans la ligne mélodique etc...
Sur le même album j'aime particulièrement son improvisation Hine'65
https://www.youtube.com/watch?v=wsqGBey0zrE&t=1392s
Modifié en dernier par Christof le lun. 26 août, 2019 21:47, modifié 1 fois.
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Merci beaucoup Ninoff pour ce message. Oui,faire le chemin inverse... vers aussi celui de l'improvisation...
Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Oui c’est sur, un monde qu’il est difficile d’entrevoir dans l’interprétation d’oeuvres Classiques, encore que des fois dans Debussy je ressens une grande liberté...
-
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
De Picadilly ?Christof a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 17:11N'hésite pas à nous faire un enregistrement !Riselka a écrit : ↑dim. 25 août, 2019 15:01 Toujours aussi passionant ce fil, et même de plus en plus !
« London Suite » ... j’avais une fixation sur Picadilly qui a duré plusieurs mois !
La partition est encore à portée de main sur mon piano, tiens je sens qu’elle va prendre l’air aujourd’hui ce morceau me met de bonne humeur
Ahah non je vais épargner vos oreilles, mais si j’arrive à trouver un peu de temps pour le travailler alors peut-être un extrait ? Sur mon vieux piano centenaire désaccordé comme ça on ne saura pas si c’est des pains ou le piano ....
Et quoi quoi déjà le 3ème épisode ? Je vais prendre le temps de le lire avec attention plus tard ce soir
- Athos
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
J'ai découvert le jazz, me suis imprégné...
Fan de Monk, Coltrane, ou Sclavis, plus de 300 albums de toutes les périodes...mais j'ai raté Earl Hines qui semble un incontournable.
Merci Christof, je vais combler cette lacune illico.
Fan de Monk, Coltrane, ou Sclavis, plus de 300 albums de toutes les périodes...mais j'ai raté Earl Hines qui semble un incontournable.
Merci Christof, je vais combler cette lacune illico.
- Christof
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Merci Athos pour ton message. Oui, Louis Sclavis, exceptionnel saxophoniste (j'ai pu jouer avec lui il y a quelques années de cela lors d'un boeuf. J'ai peut-être même quelque part un enregistrement... Si je le retrouve, je le mettrai en écoute... D'ailleurs je crois qu'on avait notamment joué "Stolen Moments" (j'en ai mis un bout de stolen moments plus haut dans ce fil, sur le message qui traitait des blocks-chords).
- flober
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Tiens, encore un pianiste de haut vol qui viens de Pittsburg ! Comme Errol Garner et Ahmad Jamal !
Merci Christof pour ces articles passionnants.
Merci Christof pour ces articles passionnants.
- Christof
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Merci Flober !
Oui, nombre de pianistes de haut vol viennent de Pittsburgh...
Et c'est drôle, mais rien à voir, Earl Hines, tout comme Scott Joplin, on débuté le piano (classique) avec un professeur allemand et je crois que cela a été le cas pour de nombreux pianistes américains ?
Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Je viens juste de me connecter, mais grand merci Christophore !
(je traduirais par celui qui porte l'enfant, l'ignorant , c'est déjà pas mal !)
ça commence comme je l'espérais !
J'imagine le temps que ces messages ont dû te prendre car du poids j'en ai mis sur tes épaules.
Me reste à lire tout ça en prenant le temps d'écouter.
(je traduirais par celui qui porte l'enfant, l'ignorant , c'est déjà pas mal !)
ça commence comme je l'espérais !
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"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
- Christof
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Re: Une histoire du jazz à ma façon...
Merci Presto !Presto a écrit : ↑mer. 28 août, 2019 10:59 Je viens juste de me connecter, mais grand merci Christophore !
(je traduirais par celui qui porte l'enfant, l'ignorant , c'est déjà pas mal !)
ça commence comme je l'espérais !
J'imagine le temps que ces messages ont dû te prendre car du poids j'en ai mis sur tes épaules.
Me reste à lire tout ça en prenant le temps d'écouter.