Donc, les petits chéris d' écoliers nouvelle génération découvrent la difficulté de la numération a la Française d' un seul coup, comme ça, au bout de plusieurs siècles ? Constatations bien argumentées, mais que préconises-tu ? Supprimer les 14, les 72 et les 80 ? Et aussi la conjugaison, et toutes la grammaire, tant qu'on y est. Moi j' ai une solution : parler Anglais et compter a la Chinoise a la naissance. Restons sérieux.
Je n'ai pas parlé de conjugaison, ni de grammaire. A ce sujet , je n'ai rien à préconiser, sinon de continuer l'apprentissage comme il est, en travaillant la compréhension des règles, leur apprentissage, et la systématisation par les exercices.
Il n'existe aucune trace du début de l'histoire des nombres . Les chiffres ont été inventés pour ne plus utiliser de mains , de bouliers ou de tables à compter comme l'abaque pour dénombrer.
Justement, c'est ça l'histoire des nombres: comment représenter les quantités, et pour les élèves à l'école primaire, comprendre qu'un nombre, ça représente une quantité. Et encore, je laisse de côté les compétences logiques de Jean Piaget. On a mis des siècles à trouver un code, en passant par tout ce qui est décrit ici par exemple:
https://www.maths-et-tiques.fr/index.ph ... es-nombres. Et ce qu'on demande aux élèves, c'est de comprendre ce concept. Un concept ça se construit, avec tout le passage à l'abstraction que cela sous-entend.
Je ne préconise pas de changer l'appellation des nombres de 11 à 16, je pointe la difficulté pour les élèves de comprendre ça. Par contre, je persiste sur le remplacement de "soixante-dix" par "septante"et "quatre-vingt-dix" par "nonante" comme en Suisse, et je me dis que c'est bien dommage que Condorcet n'ait pas été écouté. J'avais oublié le "quatre-vingts", pour éviter ce qu'on trouve parfois entre autres: 420 (ou 40, l'enfant entend "quatre"), on remplace par "huitante", comme dans certains cantons Suisses.