Il me semble que la solution a cela est simple et appliquée par beaucoup : travailler des pièces à différents états de déchiffrage en même temps. On se décourage un peu sur la pièce qu'on commence à déchiffrer, puis on travailler plus en profondeur la suivante, et on fignole la dernière. Tout en se faisant plaisir de rejouer des morceaux maîtrisés (ou relativement maîtrisés).Abegg63 a écrit :J'aimerais ajouter quelques réflexions qui me sont venues en lisant les messages;
Je crois que certains d'entre nous peuvent ressentir un certain"inconfort" à travailler une nouvelle oeuvre après avoir passé beaucoup de temps suur un morceau.
J'ai remarqué a avec certains élèves qui ont du mal à changer de morceau, notemment les adultes qui ont souvent l'impression qu'ils "repartent de zéro" même si ce n'est pas le cas biensûr.
Je leur conseille généralement de garder dans les doigts un ou deux morceaux qu'ils aiment jouer, mme s'il est moins difficile techniquement que ce dont ils sont capables, juste pour avoir en tête que, ce morceau-là iils ont aussi dû l'apprendre en partant d'une partition complètement "étrangère" et que, maintenant ils ont plaisir à le jouer et le savent par coeur pour certains.
Je préfère largement ma situation à celle de mon prof (par exemple) qui, en tant qu'étudiant universitaire au conservatoire, reçoit de nouvelles pièces à pratiquer au début des vacances, et doit commencer un travail à neuf sur tout en même temps (enfin, il en travaille un certain nombre pour décembre et un certain nombre pour avril, mais ça implique quand même de commencer un déchiffrage en n'ayant aucune pièce en fin de travail en même temps).
Et bon, dans mon cas, parfois, heureusement que le prof est là pour m'encourager quand même, car on ne voit pas toujours les progrès accomplis lorsqu'ils sont si petits et lents.
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Sinon, je pense me situer quelque part entre les deux. Je préfère peut-être plus jouer, mais le fait que je sois allée me chercher un morceau récemment pour le défi technique (alors que la sonorité de la pièce ne m'attirait pas vraiment) en est une certaine démonstration que d'apprendre aussi me stimule et me motive.