J'envisage sérieusement de changer de piano. Le critère définitivement arrêté et qu'il s'agira d'un piano silent. Ayant eu l'occasion de tous les essayer, je souhaite que ce soit un système silencieux de marque yamaha (donc ce qui restreint le choix du piano à yamaha, schimmel et seiler).
Ma difficulté est que j'au du mal à me déterminer entre un petit quart de queue et un grand droit. Yamaha propose de plus 2 petits quart de queue silent (le A1, 1m49 série conservatory et le GC1, 1m61 au même tarif).
la différence de prix entre un U3 et un A1, par exemple est-elle justifiée par une différence de sonorité ou d'agrément mécanique importante? Ou est-ce que le prix moins élevé du droit est lié au moindre prestige des pianos à table d'harmonie verticale?
Le complexe de castration
Re: Le complexe de castration
je ne peux pas te répondre sur le côté mécanique (j'ai un C2 mais je n'ai jamais eu l'occasion de le comparer à d'autres Yamaha). Mais sur le côté psychologique la différence est ENORME. Ce n'est pas une question de prestige. Sur un piano à queue tu as l'impression que ce que tu fais a de la valeur, que la musique que tu produis prend corps, que la mélodie remplit l'espace autout de toi. Est-ce la masse de 300 kg qui se trouve devant toi et que tu contrôles, que tu fais vibrer ? Est-ce le fait que les cordes sont horizontales, étalées devant toi ? Devant un piano droit j'ai l'impression d'être devant un mur, de faire partie du mur... Ce sont sans doute des phantasmes nourris depuis l'enfance, mais pour moi il s'agit de deux mondes différents, deux visions du monde différentes. Jamais je ne retournerai au piano droit... ou alors ce sera un ersatz, un pastiche.Dirlopiano a écrit :Ou est-ce que le prix moins élevé du droit est lié au moindre prestige des pianos à table d'harmonie verticale?
[excuses à ceux qui préfèrent les droits... no hard feelings]
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Il n'y a qu'en français que l'on a cette symbolique phallique du piano à cordes horizontales, sans doute à cause de la polysémie du mot "queue". En allemand il s'agit d'un "Flügel" = une aile. C'est tout de même plus poétique, non ?Stereden a écrit :Ah ben si ! On y est en plein.Ce sont sans doute des phantasmes nourris depuis l'enfance,
Le piano droit ne serait-il qu'un piano à queue castré :?: :P
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Re: Le complexe de castration
Je ne le dirai pas pour ceux qui le savent déjà, mais il y a une énorme différence entre la mécanique d'un piano droit et celle d'un piano à queu. Lorsque les cordes sont à l'horizontales, il y a un grand allègement de la mécanique. En effet, grâce à la gravité, les marteaux n'ont besoin d'aucun système pour les faire retourner à leur position d'origine après avoir frappé la note alors que dans un piano droit, il y a tout un mécanisme qui à pour effet de ralentir très légèrement la mécanique. Personellement, je préfère les pianos à queu, je trouve que leur palette de nuances est beaucoup plus large mais ça, c'est plutôt subjectif.yannis a écrit :je ne peux pas te répondre sur le côté mécanique (j'ai un C2 mais je n'ai jamais eu l'occasion de le comparer à d'autres Yamaha). Mais sur le côté psychologique la différence est ENORME. Ce n'est pas une question de prestige. Sur un piano à queue tu as l'impression que ce que tu fais a de la valeur,Dirlopiano a écrit :Ou est-ce que le prix moins élevé du droit est lié au moindre prestige des pianos à table d'harmonie verticale?
Non détrompe toi, c'est international. Il y a une scène de cinéma célèbre (mais je ne sais plus laquelle...) avec Marilyn Monroe où la symbolique sexuelle du piano à queue est présente. Elle est invitée par son voisin à prendre un verre chez lui. Il lui joue du Rachmaninoff sur son piano à queue, ce qui la plonge dans l'extase. Et il y un plan où la queue du piano figurerait, selon ce que j'ai lu récemment mais où?, de façon évidente un prolongement du sexe du pianiste ...Il n'y a qu'en français que l'on a cette symbolique phallique du piano à cordes horizontales
Dans "Sept ans de reflexion" : il s'imagine qu'elle va tomber follement amoureuse de lui jouant le 2e de Rach, mais en fait ça la laisse froide... un film super drôle. Je n'avais pas remarqué le plan que tu dis, je vais le re-visionner...Stereden a écrit :Non détrompe toi, c'est international. Il y a une scène de cinéma célèbre (mais je ne sais plus laquelle...) avec Marilyn Monroe où la symbolique sexuelle du piano à queue est présente. Elle est invitée par son voisin à prendre un verre chez lui. Il lui joue du Rachmaninoff sur son piano à queue, ce qui la plonge dans l'extase. Et il y un plan où la queue du piano figurerait, selon ce que j'ai lu récemment mais où?, de façon évidente un prolongement du sexe du pianiste ... :roll:Il n'y a qu'en français que l'on a cette symbolique phallique du piano à cordes horizontales
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egtegt
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Si ça peut t'aider, j'ai un petit quart de queue ( Un piano !) Schimmel d'1m55 et un pote a un droit d'1m28 de la même marque (en fait, j'ai un Gaveau, mais de l'époque où ils étaient fabriqués par Schimmel).
Je l'ai acheté d'occase et dans le magasin, il y avait 3 pianos de la même marque et de la même taille, et c'était le seul qui ressortait du lot, les deux autres étaient à mon avis trés mauvais, un son trés métallique dans les graves.
Donc pour revenir à nos moutons, je trouve que pour le son, ils sont trés proches, avec quelques petites diférences, engtre autres de meilleures graves pour le droit et un meilleur équilibre et de meilleures aigües pour le queue.
Par contre, au niveau toucher, il n'y a pas photo, le queue est bien plus précis, j'enfonce une porte ouverte, mais même à mon faible niveau, la répétition du double échappement est souvent appréciable. Avec un queue, on n'a jamais, ou presque, le cas ou on joue une touche deux fois de suite trés rapidement et la seconde ne sonne pas. Sur un droit, ça arrive tout de même régulièrement.
Mais je ne sais pas si ce que je viens de dire est applicable à Yamaha. Probablement.
Je l'ai acheté d'occase et dans le magasin, il y avait 3 pianos de la même marque et de la même taille, et c'était le seul qui ressortait du lot, les deux autres étaient à mon avis trés mauvais, un son trés métallique dans les graves.
Donc pour revenir à nos moutons, je trouve que pour le son, ils sont trés proches, avec quelques petites diférences, engtre autres de meilleures graves pour le droit et un meilleur équilibre et de meilleures aigües pour le queue.
Par contre, au niveau toucher, il n'y a pas photo, le queue est bien plus précis, j'enfonce une porte ouverte, mais même à mon faible niveau, la répétition du double échappement est souvent appréciable. Avec un queue, on n'a jamais, ou presque, le cas ou on joue une touche deux fois de suite trés rapidement et la seconde ne sonne pas. Sur un droit, ça arrive tout de même régulièrement.
Mais je ne sais pas si ce que je viens de dire est applicable à Yamaha. Probablement.
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Wladyslaw
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Je me pose un peu la même question qur Dirlopiano ...
Je vais devoir changer d'instrument pour cause de voisins et adopter un piano avec system silencieux afin de pouvoir jouer tard la nuit.
Le System YAMAHA me parait nettement meilleur et en tous cas plus agréable pour travailler que les autres systemes silencieux du marché.
Il reste donc notamment :
- YAMAHA
- SEILER
- SCHIMMEL
(- BECHSTEIN ?)
Personnellement, j'aime bcp les deux marques allemandes, notamment le 132 Konzert de SEILER mais pour le même prix, on peu s'offrir un bout de queue chez Yamaha avec la A1S, proposé en neuf à 16 000 € sur Internet (le SEILER 132 coûte environ 16 000 € aussi et le SCHIMMEL pas loin de 18 000 €)
Ca vaut le coup de réfléchir.
Si certains peuvent me tuyauter sur ce dilemme sinon Freudien, au moins shakespearien : s'équeuter ou s'endetter, this is the question...
Wlad.
Je vais devoir changer d'instrument pour cause de voisins et adopter un piano avec system silencieux afin de pouvoir jouer tard la nuit.
Le System YAMAHA me parait nettement meilleur et en tous cas plus agréable pour travailler que les autres systemes silencieux du marché.
Il reste donc notamment :
- YAMAHA
- SEILER
- SCHIMMEL
(- BECHSTEIN ?)
Personnellement, j'aime bcp les deux marques allemandes, notamment le 132 Konzert de SEILER mais pour le même prix, on peu s'offrir un bout de queue chez Yamaha avec la A1S, proposé en neuf à 16 000 € sur Internet (le SEILER 132 coûte environ 16 000 € aussi et le SCHIMMEL pas loin de 18 000 €)
Ca vaut le coup de réfléchir.
Si certains peuvent me tuyauter sur ce dilemme sinon Freudien, au moins shakespearien : s'équeuter ou s'endetter, this is the question...
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Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)
"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
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En reponse a yannis, notamment.
J'ai toujours travaille sur des pianos droits, et j'ai joue sur des pianos a queue uniquement lors d'auditions ou dans les magasins (ce que je fais souvent). Donc je n'en sais peut-etre pas assez.
Mais ma conclusion personnelle est que bien sur il vaut mieux un piano a queue mais pas a n'importe quel prix. Parfois, disons dans les prix moyens (pour queue, c'est a dire cher pour droit), il vaut mieux avoir un droit de tres bonne qualite. Ce qui compte c'est quand meme surtout la finition et la qualite de fabrication.
J'ai toujours travaille sur des pianos droits, et j'ai joue sur des pianos a queue uniquement lors d'auditions ou dans les magasins (ce que je fais souvent). Donc je n'en sais peut-etre pas assez.
Mais ma conclusion personnelle est que bien sur il vaut mieux un piano a queue mais pas a n'importe quel prix. Parfois, disons dans les prix moyens (pour queue, c'est a dire cher pour droit), il vaut mieux avoir un droit de tres bonne qualite. Ce qui compte c'est quand meme surtout la finition et la qualite de fabrication.
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Dirlopiano
- Messages : 633
- Enregistré le : sam. 18 juin, 2005 23:44
J'ai fini par trancher : après moults hésitations et essais, j'ai opté pour un queue. Le fait de disposer d'une mécanique de queue pour le travail a été un argument décisif, la présence de la pédale tonale même en version silent a pesé également dans la balance.
Ce qui a définitivement emporté la décision : les différences qui existent entre la système silent monté sur les queue et celui qui équipe les droits:
- des capteurs optiques au niveau des marteaux en plus de ceux qui se trouvent au niveau des touches pour une reproduction plus fidèle des mouvements du pianiste (exemple : en staccato car détection de la vitesse de relâchement)
- une pédale douce qui fonctionne par incréments (et non on/off comme sur les droits).
Au niveau que le jeu en silent est très ressemblant de celui en acoustique du point de vue de la fidélité de la reproduction mécanique. L'échantillonage m'a déçu cependant. Il me semble moins bon que celui de mon ancien clavier, un Yam P90. Je vais rapidement lui adjoindre un échantillonage PC (logiciel Native qui semble excellent)
Ce qui a définitivement emporté la décision : les différences qui existent entre la système silent monté sur les queue et celui qui équipe les droits:
- des capteurs optiques au niveau des marteaux en plus de ceux qui se trouvent au niveau des touches pour une reproduction plus fidèle des mouvements du pianiste (exemple : en staccato car détection de la vitesse de relâchement)
- une pédale douce qui fonctionne par incréments (et non on/off comme sur les droits).
Au niveau que le jeu en silent est très ressemblant de celui en acoustique du point de vue de la fidélité de la reproduction mécanique. L'échantillonage m'a déçu cependant. Il me semble moins bon que celui de mon ancien clavier, un Yam P90. Je vais rapidement lui adjoindre un échantillonage PC (logiciel Native qui semble excellent)