les pensées parasites
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Retour de Beuvray, expériences et rencontres.
Lorsque nous jouons, des pensées saugrenues, non invitées, arrivent bien involontairement dans notre bulle et nous détournent de la musique...
Je vous propose de partager celles que vous avez rencontrées inopinément...
Pour moi c'était à propos de mon gentil tourneur de pages: "zut, j'ai oublié de lui dire qu'il est trop près, comment faire, ça va vraiment me gêner... et puis allez, pas le choix,je ne peux quand même pas m'arrêter pour ça, faisons-en une présence rassurante.. " ouf j'ai réussi la bascule, ça a marché, merci jean-seb !
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Pour moi c'était à propos de mon gentil tourneur de pages: "zut, j'ai oublié de lui dire qu'il est trop près, comment faire, ça va vraiment me gêner... et puis allez, pas le choix,je ne peux quand même pas m'arrêter pour ça, faisons-en une présence rassurante.. " ouf j'ai réussi la bascule, ça a marché, merci jean-seb !
- jean-séb
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Re: les pensées parasites
Figure-toi que je me suis posé la question d'où me tenir, mais c'était assez difficile d'être plus loin sans faire craquer l'estrade à chaque aller-retour, et de plus comme le morceau filait bon train et que je souhaitais m'y prendre en avance pour tourner la page (on devrait d'ailleurs prévoir des éponges humides pour les doigts comme jadis dans les bureaux de poste pour coller les timbres !), je suis effectivement resté un peu proche, et j'ai eu conscience de risquer de gêner dans tes déplacements à gauche. Bon, je suis heureux que tu aies pu surmonter ça...
Quand même, c'est la première fois que je me fais traiter de pensée parasite !
Quand même, c'est la première fois que je me fais traiter de pensée parasite !
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Re: les pensées parasites
ça me fait penser à Richter qui ne voulait que des hommes pour tourner les pages, car il avait peur d'être gêné par la poitrine des femmes
Re: les pensées parasites
et de présence rassurante ? c'est mieux non ?jean-séb a écrit :Quand même, c'est la première fois que je me fais traiter de pensée parasite !
- jean-séb
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Re: les pensées parasites
Oui, nettement !
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Re: les pensées parasites
Bonjour
Je me suis rendue compte au fil des diverses prestations plus ou moins réussies qu'il faut, si possible régler tous les détails qui pourraient entraîner les pensées parasites pendant qu'on joue donc de la déconcentration;
après il faut se contraindre à penser à chaque note au moment où on la joue et surtout pas revenir en pensée sur le passage qu'on vient de rater, meilleure solution à mon avis pour rater la suite.
Je crois que la concentration s'acquiert au fil du temps mais il est bien évident que certains on tplus de capacités que d'autres pour rester dans la musique.
J'aimerais citer 2 exemples qui m'ont particulièrement impressionnée et, il faut bien l'avouer ont suscité un peu d'envie.
Je suis allée entendre Sokolov, quelqu'un n'avait pas éteint son portable qui a sonné plusieurs fois avant que son propriétaire ne l'éteigne et bien pas une note à côté, pas même un tout petit flottement. L'autre pianiste qui m'a fortement épatée c'est Okay.
Il a participé à une rencontre en janvier où j', il est arrivé au début, a écouté tout le monde, essayé le piano quelques minutes et joué tout son programme et c'était vraiment bien.
Je crois que d'entendre plus d'une heure de musique, parler de choses et d'autres puis se mettre au piano et réussir tout un programme de plus d'une heure c'est vraiment une très grande performance.
Je me suis rendue compte au fil des diverses prestations plus ou moins réussies qu'il faut, si possible régler tous les détails qui pourraient entraîner les pensées parasites pendant qu'on joue donc de la déconcentration;
après il faut se contraindre à penser à chaque note au moment où on la joue et surtout pas revenir en pensée sur le passage qu'on vient de rater, meilleure solution à mon avis pour rater la suite.
Je crois que la concentration s'acquiert au fil du temps mais il est bien évident que certains on tplus de capacités que d'autres pour rester dans la musique.
J'aimerais citer 2 exemples qui m'ont particulièrement impressionnée et, il faut bien l'avouer ont suscité un peu d'envie.
Je suis allée entendre Sokolov, quelqu'un n'avait pas éteint son portable qui a sonné plusieurs fois avant que son propriétaire ne l'éteigne et bien pas une note à côté, pas même un tout petit flottement. L'autre pianiste qui m'a fortement épatée c'est Okay.
Il a participé à une rencontre en janvier où j', il est arrivé au début, a écouté tout le monde, essayé le piano quelques minutes et joué tout son programme et c'était vraiment bien.
Je crois que d'entendre plus d'une heure de musique, parler de choses et d'autres puis se mettre au piano et réussir tout un programme de plus d'une heure c'est vraiment une très grande performance.
Re: les pensées parasites
Je craignais être dérangée par un petit (ou un grand) qui deplaçait dans ou dehors la salle. C'est quand même bête de penser d'être dérangée avant de l'être.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: les pensées parasites
Oui... le truc fort c'est à la fois de rester complètement immergé dans l'instant présent, mais de choisir ce qu'on y met. Car les pensées parasites peuvent néanmoins hanter le moment présent. Penser à chaque note et au sens de la musique, à ce qu'on veut vraiment faire à chaque instant, je crois que c'est encore le meilleur moyen de se saturer la conscience de ce qui nous est utile sur le moment. Les pensées parasites tendent à s'infiltrer lorsque quelque chose ne se passe pas comme d'habitude ou plus généralement lors d'une chute de concentration. Le point clé, est que la concentration a besoin d'un support, et le plus ce support est "envahissant" le mieux c'est.Abegg63 a écrit :il faut se contraindre à penser à chaque note au moment où on la joue et surtout pas revenir en pensée sur le passage qu'on vient de rater
Mais une telle chute est inévitable lorsqu'il y a des passages qui n'ont pas été vraiment pensés en amont. Et d'ailleurs, pour l'auditeur, c'est aussi à ce moment qu'il perd un peu le fil, ou que les choses deviennent moins intéressantes. Le passage périlleux pas assez solide est bien sur un risque, par l'anxiété qu'il génère (et donc les pensées sur le futur), mais il ne faut pas oublier son petit frère discret mais redoutable... le passage sans complication qui passe sans souci à la maison et attire si peu l'attention qu'il ne mérite pas qu'on s'y appesantisse. Terrain glissant... terreau de l'automatisme et des facéties du moment... c'est là qu'on risque le plus de se dédoubler, de laisser s'infiltrer ces fameuses pensées parasites. Le meilleur allié c'est l'intention : en permanence "vouloir" quelque chose.
Re: les pensées parasites
j'avoue que j'étais bien fatiguée lorsque ce fut mon tour de jouer samedi, mais quand je suis très fatiguée, je suis incapable d'avoir des idées parasites ! Mon reste d'énergie est focalisé sur l'interprétation de ce que je joue.
Cependant , à d'autres occasions, ce qui me perturbe le plus, c'est lorsque je réussi un passage particulièrement difficile, et cela me surprend tellement que je suis déconcentrée une fraction de seconde et hop un pain !
Cependant , à d'autres occasions, ce qui me perturbe le plus, c'est lorsque je réussi un passage particulièrement difficile, et cela me surprend tellement que je suis déconcentrée une fraction de seconde et hop un pain !
Re: les pensées parasites
Hahaha!!! espèce de pensée parasite tient!
Alors moi j'ai pensé très intensément à "regarde tes doigts", "oups, j'ai accroché des touches noires, reste dans l'harmonie, tout va bien, cette perturbation sonore n'était même pas là", "la prochaine fois que tu regardes la partition c'est 3 mesures avant ce passage qui craint", "attention c'est presque la tourne, joue bien par coeur, regarde tes doigts, le tourneur de page, tu ne le vois même pas", "on y est presque, ne lâche rien", "attention, là c'est la deuxième fois, prend le bon virage vers la fin du morceau" (cette dernière pensée c'était un warning préparé)
Bref, du coup cette fois, pas trop de place pour les trucs vraiment parasites.
C'est presque un message édité que je vous écris car je me rend compte que dans l'urgence j'avais tout à l'heure fermé l'ordi avant qu'il ne soit passé. Depuis d'autres ont écrit et parlé notamment de conscience saturée par les pensées sur le morceau ou son exécution, et je crois que c'est l'état dans lequel j'étais samedi.
Alors moi j'ai pensé très intensément à "regarde tes doigts", "oups, j'ai accroché des touches noires, reste dans l'harmonie, tout va bien, cette perturbation sonore n'était même pas là", "la prochaine fois que tu regardes la partition c'est 3 mesures avant ce passage qui craint", "attention c'est presque la tourne, joue bien par coeur, regarde tes doigts, le tourneur de page, tu ne le vois même pas", "on y est presque, ne lâche rien", "attention, là c'est la deuxième fois, prend le bon virage vers la fin du morceau" (cette dernière pensée c'était un warning préparé)
Bref, du coup cette fois, pas trop de place pour les trucs vraiment parasites.
C'est presque un message édité que je vous écris car je me rend compte que dans l'urgence j'avais tout à l'heure fermé l'ordi avant qu'il ne soit passé. Depuis d'autres ont écrit et parlé notamment de conscience saturée par les pensées sur le morceau ou son exécution, et je crois que c'est l'état dans lequel j'étais samedi.
Re: les pensées parasites
oui moi aussi à part l'épisode tourneur de pages.Caralire a écrit : conscience saturée par les pensées sur le morceau ou son exécution,
et plus encore que des pensées, conscience saturée ou tournée entièrement vers le contact avec le clavier (encore une fois on passe de la pensée à la sensation, mais on est quand même un peu dans la pensée puisqu'on anticipe la prochaine sensation tactile ou sonore)
Re: les pensées parasites
Le grand classique, c'est la réexposition de sonate dans laquelle on oublie de rester dans le ton principal, et que l'on module par accident à la dominante ou au relatif mineur le plus souvent, comme dans l'exposition. TerribleOkay a écrit :le passage sans complication qui passe sans souci à la maison et attire si peu l'attention qu'il ne mérite pas qu'on s'y appesantisse. Terrain glissant... terreau de l'automatisme et des facéties du moment... c'est là qu'on risque le plus de se dédoubler, de laisser s'infiltrer ces fameuses pensées parasites. Le meilleur allié c'est l'intention : en permanence "vouloir" quelque chose.
Ça ne m'est jamais arrivé heureusement. Là, ce serait plutôt l'absence de pensées parasites: le pilotage automatique défaillant si je puis dire.
- Cadenza
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Re: les pensées parasites
Dans le premier mouvement de la sonate clair de lune, je fais très souvent l'erreur. Je ne me souviens plus exactement de ce qui entoure le passage, mais je sais que je dois jouer un ré bécarre, plutôt que dièse dans la première partie, pour enchaîner sur le crescendo avec «do# mi sol#, do# mi sol#, do# mi# sol#, do# mi# sol#» plutôt que... de mémoire il me semble que c'est «si ré fa#, si ré fa#, si ré# fa#, si ré# fa#». Quand j'oublie, je fais une boucle sur la première partie et je ne sais pas comment m'en sortir autrement qu'en répétant toute la section centrale. ^^"Julien84 a écrit :Le grand classique, c'est la réexposition de sonate dans laquelle on oublie de rester dans le ton principal, et que l'on module par accident à la dominante ou au relatif mineur le plus souvent, comme dans l'exposition. TerribleOkay a écrit :le passage sans complication qui passe sans souci à la maison et attire si peu l'attention qu'il ne mérite pas qu'on s'y appesantisse. Terrain glissant... terreau de l'automatisme et des facéties du moment... c'est là qu'on risque le plus de se dédoubler, de laisser s'infiltrer ces fameuses pensées parasites. Le meilleur allié c'est l'intention : en permanence "vouloir" quelque chose.
Ça ne m'est jamais arrivé heureusement. Là, ce serait plutôt l'absence de pensées parasites: le pilotage automatique défaillant si je puis dire.
Du coup, maintenant, je pense toujours consciemment «ré bécarre!» quand j'arrive à cette section.
Ça m'est déjà arrivé de faire la boucle deux fois. (je ne jouais pas devant public, heureusement)
Mon parcours musical, du jour 1 (février 2016), avec ses hauts et ses bas. ;)
Re: les pensées parasites
C'est chose impossible pour nous, sans doute, mais j'aimerais parfois retrouver le naturel de l'enfance pour jouer en public. Quand ils étaient plus petits et que je regardais mes enfants à une audition (l'un au saxophone, l'autre à la guitare), je constatais qu'ils jouaient comme à la maison, ni mieux ni moins bien. Aucun stress, aucune conscience de rien, sans doute aucune pensée parasite. Maintenant qu'ils ont 12 ans, les choses commencent un peu à changer.
Mais ça c'est impossible pour un adulte. Aussi quand je clique sur le lien du dernier message d'Okay (dont j'ai compris le parcours à la lecture du forum), je constate qu'on peut quand même très bien jouer avec plein de pensées parasites. Tout va bien
Mais ça c'est impossible pour un adulte. Aussi quand je clique sur le lien du dernier message d'Okay (dont j'ai compris le parcours à la lecture du forum), je constate qu'on peut quand même très bien jouer avec plein de pensées parasites. Tout va bien
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Re: les pensées parasites
C'est ce que Olof Hansen disait l'autre jour dans une émission sur France Musique quand on l'avait interrogé sur ses prestations avec orchestre. Il avait joué un concerto de Mozart vers 10 ans et pour lui à ce moment là c'était quasi naturel, pas de pression particulière.
- Cadenza
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Re: les pensées parasites
Je crois quand même que ça dépend du naturel de l'enfant.Lazur84 a écrit :C'est chose impossible pour nous, sans doute, mais j'aimerais parfois retrouver le naturel de l'enfance pour jouer en public. Quand ils étaient plus petits et que je regardais mes enfants à une audition (l'un au saxophone, l'autre à la guitare), je constatais qu'ils jouaient comme à la maison, ni mieux ni moins bien. Aucun stress, aucune conscience de rien, sans doute aucune pensée parasite. Maintenant qu'ils ont 12 ans, les choses commencent un peu à changer.
Mais ça c'est impossible pour un adulte. Aussi quand je clique sur le lien du dernier message d'Okay (dont j'ai compris le parcours à la lecture du forum), je constate qu'on peut quand même très bien jouer avec plein de pensées parasites. Tout va bien
Je me souviens de mes premiers concerts, à 8 et 9 ans, et j'étais très nerveuse (alors que je jouais, genre, À vous dirais-je maman).
J'étais beaucoup moins nerveuse lors de mes concerts en harmonie, au secondaire (entre 15 et 17 ans). Nerveuse quand même, mais moins. Et le fait de jouer en groupe n'est pas un facteur majeur dans la diminution de la nervosité, car j'avais tout de même des solos ou soli, et je jouais généralement la «première chaise» (en clarinette), donc si j'avais la mélodie et que je ratais mon coup, ça s'entendait (d'ailleurs, j'ai quelques enregistrements encore de cette époque; c'est sympa pour la nostalgie ).
Mon parcours musical, du jour 1 (février 2016), avec ses hauts et ses bas. ;)
Re: les pensées parasites
Ah intéressant ! Mais le problème, c'est que les instants de grâce sont rares et que surtout, ils ne préviennent pas (et encore moins pour un musicien amateur). Aussi je me demande si, à moins d'être moine bouddhiste, il ne faudrait pas plutôt faire siennes ces pensées parasites, c'est-à-dire savoir qu'elles seront nécessairement présentes et qu'on ne pourra pas les éviter, mais apprendre à leur faire face en leur laissant un minimum de place, les négliger, ne pas les dramatiser et passer à la note suivante... mmh... ça a l'air facile comme ça...pianojar a écrit :C'est ce que Olof Hansen disait l'autre jour dans une émission sur France Musique quand on l'avait interrogé sur ses prestations avec orchestre. Il avait joué un concerto de Mozart vers 10 ans et pour lui à ce moment là c'était quasi naturel, pas de pression particulière.
Oui bien sûr. Je parlais du naturel de l'enfance comme d'un idéal, peu importe l'âge, cela dépend du développement de chaque enfant.Jouishy a écrit :Je crois quand même que ça dépend du naturel de l'enfant.
Je me souviens de mes premiers concerts, à 8 et 9 ans, et j'étais très nerveuse (alors que je jouais, genre, À vous dirais-je maman).
- Christof
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Re: les pensées parasites
Caralire, tu devrais écrire des histoires plus souvent. On s'y voit complètement. Je voulais d'ailleurs t'écrire hier cela à la suite de ton message absolument poétique.Caralire a écrit :Hahaha!!! espèce de pensée parasite tient!
Alors moi j'ai pensé très intensément à "regarde tes doigts", "oups, j'ai accroché des touches noires, reste dans l'harmonie, tout va bien, cette perturbation sonore n'était même pas là", "la prochaine fois que tu regardes la partition c'est 3 mesures avant ce passage qui craint", "attention c'est presque la tourne, joue bien par coeur, regarde tes doigts, le tourneur de page, tu ne le vois même pas", "on y est presque, ne lâche rien", "attention, là c'est la deuxième fois, prend le bon virage vers la fin du morceau" (cette dernière pensée c'était un warning préparé)
Bref, du coup cette fois, pas trop de place pour les trucs vraiment parasites.
C'est presque un message édité que je vous écris car je me rend compte que dans l'urgence j'avais tout à l'heure fermé l'ordi avant qu'il ne soit passé. Depuis d'autres ont écrit et parlé notamment de conscience saturée par les pensées sur le morceau ou son exécution, et je crois que c'est l'état dans lequel j'étais samedi.