"German Piano Makers Face the Music of Globalization"
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Re: "German Piano Makers Face the Music of Globalization"
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant.
Merci pour cet article très intéressant.
Re: "German Piano Makers Face the Music of Globalization"
Oui très intéressant ! Mais pas rassurant : "The history of the piano is European. The future is Chinese." June Wang, Pearl River, actionnaire majoritaire de Schimmel.
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- ludoain01
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Re: "German Piano Makers Face the Music of Globalization"
Intéressant oui, pas rassurant, je ne sais pas? Que préfère t-on, que les petits se fassent manger par les grands à vouloir résister à tous prix et que dans quelques années il n'existera plus que 2-3 grandes marques nippone ou chinoise, où alors admettre que certaines marque se fassent chapeauter par un plus grand mais continuent de ce fait d'exister en espérant un cahier de charge à la hauteur de ce qu'étaient les produits de la marque avant rachat.
Ou alors augmenter de manière démesurée les prix (comme le fait très bien une marque allemande de Bayreuth), sans davantage d'explication.
Quand un même piano passe de 15000€ en 2005 à 24000€ en 2016 sans la moindre explication.... on ne peut pas toujours augmenter aveuglément les prix pour pallier au manque de productivité. Cela ne peut pas durer éternellement....
Ou alors augmenter de manière démesurée les prix (comme le fait très bien une marque allemande de Bayreuth), sans davantage d'explication.
Quand un même piano passe de 15000€ en 2005 à 24000€ en 2016 sans la moindre explication.... on ne peut pas toujours augmenter aveuglément les prix pour pallier au manque de productivité. Cela ne peut pas durer éternellement....
Re: "German Piano Makers Face the Music of Globalization"
Chapeauter dans quel but ? Acquérir la techno et à plus ou moins court terme, fermer les usines européennes et fabriquer en Asie en profitant du prestige de la marque ? Steingraeber augmente ses prix sans doute pour se mettre au niveau de ses concurrents premium, niveau que la qualité reconnue de ses pianos justifie. Peut-être aussi pour se permettre de refuser l'entrée à leur capital d'investisseurs mal intentionnés comme ils l'ont fait avec Pearl River, qui a la suite de ce refus est devenu actionnaire majoritaire de Schimmel.
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- ludoain01
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Re: "German Piano Makers Face the Music of Globalization"
@stereden: si tu trouves qu'augmenter de cette manière ses prix sans autre raison que de se hisser aux niveau des autres peut justifier une telle augmentation, dans ce cas tant mieux pour eux. A ce rythme là en 15 ans on aura une augmentation de 100% sur leur modèle "d'entrée de gamme". Si c'est pas juste hallucinant...
Je ne remet pas en cause la qualité de leur produit, en aucun cas! Mais quant à expliquer cette inflation???? Quand on voit qu'en France on gueule parfois pour 10 centimes d'euros d'augmentation sur un paquet de cigarette... or ce n'est pas un produit de 1ere nécessité. Le piano non plus mais de là à justifier des envolées de prix pareil
Et après certain diront que jouer au piano est un plaisir qui coute cher, on ne pourra pas tout à fait leur donner tort. Heureusement (ou malheureusement diront peut-être certain) qu'il y a des marques comme Yamaha qui propose dans leur catalogue des prix accessibles et un rapport qualité/prix imbattable. Certains européens ne le font pas et commencent leurs tarifs à 24500€ pour Steingraeber ou quasi 30000€ pour Bosen... évidemment le prestige à un nom mais est-ce que cela suffira encore dans 50 ans?
Ensuite, le facteur qui se fait racheter peut quand même je l'espère exiger des contres parties non? Ils signent quand même pas n'importe quoi non plus j'ose à espérer.
Après suffit de voir ce qui se passe en France, toutes les marque bien française cessent d'exister les unes après les autres, à qui la faute? Les Chinois, les Japonais ou les Européens incapables de protéger ce qu'ils ont?
Quant à Schimmel, trouves-tu leurs gammes tradition ou konzert en déclin par rapport à avant?
Je ne remet pas en cause la qualité de leur produit, en aucun cas! Mais quant à expliquer cette inflation???? Quand on voit qu'en France on gueule parfois pour 10 centimes d'euros d'augmentation sur un paquet de cigarette... or ce n'est pas un produit de 1ere nécessité. Le piano non plus mais de là à justifier des envolées de prix pareil
Et après certain diront que jouer au piano est un plaisir qui coute cher, on ne pourra pas tout à fait leur donner tort. Heureusement (ou malheureusement diront peut-être certain) qu'il y a des marques comme Yamaha qui propose dans leur catalogue des prix accessibles et un rapport qualité/prix imbattable. Certains européens ne le font pas et commencent leurs tarifs à 24500€ pour Steingraeber ou quasi 30000€ pour Bosen... évidemment le prestige à un nom mais est-ce que cela suffira encore dans 50 ans?
Ensuite, le facteur qui se fait racheter peut quand même je l'espère exiger des contres parties non? Ils signent quand même pas n'importe quoi non plus j'ose à espérer.
Après suffit de voir ce qui se passe en France, toutes les marque bien française cessent d'exister les unes après les autres, à qui la faute? Les Chinois, les Japonais ou les Européens incapables de protéger ce qu'ils ont?
Quant à Schimmel, trouves-tu leurs gammes tradition ou konzert en déclin par rapport à avant?
Re: "German Piano Makers Face the Music of Globalization"
Le prix dépend des coûts de fabrication mais aussi de ce que les clients potentiels sont prêts à payer. Il y a des clients de Steingraeber qui préfèrent leurs pianos à ceux de Steinway, Bösendorfer ou Bechstein. Donc Steingraeber peut vendre aux mêmes prix que ces trois là et c'est manifestement vers quoi ils tendent. Steingraeber,c'est moins de 40 personnes et moins de 200 pianos par an. C'est tout petit ; ils ont bien du mérite à survivre en proposant d'aussi beaux pianos même s'ils sont inaccessibles pour beaucoup trop d'entre nous.
Quant à Schimmel, la vente des deux tiers de ses parts à Pearl River ne date que de l'année dernière. Il est bien trop tôt pour en juger les effets.
Quant à Schimmel, la vente des deux tiers de ses parts à Pearl River ne date que de l'année dernière. Il est bien trop tôt pour en juger les effets.
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