Pour ce qui est des vidéos de jazz, n'y connaissant rien je ne saurais même pas reconnaître qu'il s'agit d'impro… mais pas mal certaine que ce sont des bis, au second concert qu'il a donné au Festival Ravinia à Chicago cette semaine.
A propos du concert classique au même festival, et de sa tournée américaine, j'ai glané quelques 'critiques' sur le web (en anglais bien évidemment), notamment:
1) Critique de la première partie du concert à Chicago, dont le programme incluait le Gaspard et la sonate de Medtner:
http://chicagoclassicalreview.com/2016/ ... nia-debut/ . Critique peu enthousiaste et peu engageante, pointilleuse même, qui cite tous les pains etc. et qui laisse croire que Lucas n'était pas en forme (on sait que ça peut lui arriver). Mais ne manquez pas de lire les commentaires, vous verrez que d'autres qui y étaient ne partagent pas son point de vue. Bon, il a le droit de ne pas aimer (mais a peut-être aussi un agenda caché, genre compte à régler avec le producteur, qui sait). Par ailleurs, quelques photos prises par des amateurs lors de la séance de signature montrent un Lucas très souriant
et quelques
tweets parlent d'ovation debout et d'accueil chaleureux du public-pour le concert classique donc. Bref, pas trop inquiète. J'ignore par contre quel est le poids de ce critique, s'il a de l'impact ou pas. Je me méfie des critiques qui 'oeuvrent' sur le web - à la Norman Lebrecht par exemple…
2) Quelques jours plus tôt, Lucas avait donné un récital à Tippet Rise dans le Montana (vraiment en pleine nature, sur un haut plateau avec les vaches). Critique écrite par un pianiste professionnel, Christopher O'Riley, style enthousiaste à l'américaine qui écrit entre autres ceci: '
There are concerts that live long and resonate in memory; there are few that make you change your whole view of music and music-making. The clear breadth of his intellect, the probity of his understanding and interpretation and the resultant conception of all the many works in his lifetime of repertoire is immediately palpable.' Précisons que ce monsieur est un bon ami et des organisateurs et de Doug Sheldon, le 'manager' de Lucas aux USA, qui était présent sur place. Pas vraiment impartial donc… Je n'arrive pas à retrouver le post original de cette critique mais on peut la lire ici, en descendant un peu dans la page jusqu'au 22 août :
https://www.facebook.com/topic/Lucas-De ... 8070898911 (il faut cliquer sur 'Afficher la suite' pour la lire au complet; il y est même question du piano).
Il y avait sous son intervention originale des commentaires dont je vous cite celui qui m'a fait bondir. Une dénommée Nathalie Wizun, qui se dit elle-même musicienne française, écrit (je ne corrige pas) '
Lucas curiculum is so unusual that most french musicians decided to ignore him or bad mouth him' [..] '
As a french musician I found this attitute so French in general… but the international reaction is so wonderful… we need that to shake this fake aristocratic little club'. Et monsieur O'Riley de lui répondre: '
It's so true. The French pianists hate him, especially the pompous ass on the jury who had it in for him. That's ok. I find most of them utterly dismissible, too. The only one Lucas mentioned is the only one I love: Samson Fran[ç]ois'. Pas très élégant ce commentaire, et pas trop flatteur… pour O'Riley lui-même ! L'excellente relève du piano français n'a pas besoin de lui, heureusement (et ce commentaire explique peut-être que sa page FB soit maintenant introuvable
). D'ailleurs, si on connait l'opinion de Béroff, il y a aussi eu J.-M. Luisada qui s'est emballé pour Lucas dès le concours l'an dernier et il y a Ph. Cassard qui l'a louangé dans son émission, alors les rumeurs, ça fera
. Faut pas penser que Béroff parle au nom de tous les pianistes français !
Bref, je préfère largement les comptes-rendus de nos PMistes
.
J'ai acheté cette semaine des billets pour le prochain concert de Lucas en Amérique, à Washington D.C. en novembre. Je n'y suis jamais allée et je rêve depuis longtemps d'y visiter la National Gallery, donc le prétexte était tout trouvé
. Si je finis par m'y rendre (soyons optimistes), je vous ferai un compte-rendu, avec mes propres biais mais que vous connaissez
.