pianissim a écrit :Effectivement l'électronique n'est pas n'est pas limitée, par exemple on peut faire "autant" de nuances sur un numérique que sur un acoustique, en tout cas à l'oreille il n'y a aucune différence.
Je ne suis pas d'accord. Le problème intrinsèque de l'électronique et du numérique, c'est que justement c'est limité. Pour reprendre ton exemple, non on ne peut pas faire une infinité de niveaux de nuances avec du numérique, on peut en faire 128 pour la plupart des pianos numériques (norme MIDI). Et encore, 128 ersatz de niveaux de nuances, car souvent le son est enregistré sur seulement 4, 5, ou peut être 10 échantillons sonores, puis le volume de ces échantillons est adapté pour obtenir 128 niveaux de nuances "calculés". Avec un acoustique, là on est dans de l'illimité, il y a une infinité de nuances. On peut tergiverser sur "oui mais à l'oreille on n'entend pas la différence", pour moi ce n'est pas prouvé.
ensuite, il y a d'autres caractéristiques du numériques qui me semblent faibles aujourd'hui par rapport à l'acoustique, en vrac :
- qualité des hauts parleurs comparée à une table d'harmonie
- simulation de la pédale de sustain et de l'action des feutres sur les étouffoirs (pédale, demi pédale, un tout petit peu de pédale, etc ...)
- résonnance par sympathie des cordes
pianissim a écrit :Je pense que le numérique représente l'avenir, car on peut modifier le son comme on veut, instantanément, pour des raisons de coût, d'accordage et de déplacement.
Oui, là je suis d'accord : ça ce sont les vrais arguments en faveur du numérique : nouvelles possibilités, relative simplicité d'utilisation et de modification, simplicité d'entretien (enfin pas toujours...), coût, etc ...