votre ( vos) morceau chéri...

[sylvie piano]

Voudriez-vous partager le ou les morceaux que vous continuez à jouer inlassablement, au fil du temps.
Je m'adresse à TOUS les Pmistes. Les anciens, les nouveaux, les silencieux, les débutants, les peu aguerris surtout.
Je ne pense pas aux études de Chopin !
Et pas de honte à dire la lettre à Élise ou la marche turque !
Un exemple, l'une de mes élèves adultes adore le premier prélude du clavecin bien tempéré de Bach.
Elle l'avait travaillé avant de venir me voir. Depuis de temps à autre elle me le rejoue, il avance, elle le "chérit"
. Chaque fois qu'elle désire me le jouer je sais que c'est un cadeau.
Et vous ? Vos réponses peuvent me soutenir dans mon choix d'oeuvres pour mes grands enfants de l'université. À ce propos, lorsque je leur ai proposé le texte de la prochaine période ( qui commence en janvier) j'ai vu des lumières de Noël briller dans des yeux de jeunes filles et de jeunes hommes.... La petite valse posthume en la mineur de Chopin pour un groupe adorable... On aurait dit des adolescents invités à leur première " boum " !!!!

[Jypé]

Une amie du forum… qui se reconnaîtra certainement, me demandait un jour…
Alors j’ai écrit un petit texte pour elle et pour France Musique qui l’a diffusé en février 2011.
Et pour répondre à Sylvie… Un petit résumé.

Une amie me demandait l’autre jour…
« Que travailles-tu au piano en ce moment ? » Ne sachant que répondre, je l’ai emmené en voyage. Et de lui dire…

« C’est un petit programme que je joue tous les soirs, à l’heure de fermer le piano. Tu es prête ?
Je t’emmène voir une exposition de tableaux.

Chopin, Prélude n° 7 de l’opus 28. Un dialogue s’établit entre deux inconnus…Il faut faire connaissance. Ce prélude est associé à une peinture de Mondrian : Composition n° 21. Une pure merveille dont une simple reproduction (hélas !) est accrochée face au piano. André Kertesz s’en est inspiré pour une de ses photographies intitulée : Chez Mondrian, Paris, 1921. J’ai beaucoup travaillé en sémiotique sur cette photo et cette peinture, les textes non verbaux c’était mon truc. Dans la photo de Kertesz, on trouve la vie et l’œuvre de Mondrian… Une façon de faire connaissance. Le prélude, très court, est fini. Tu es toujours là ?

Face à une toile de Gustave Courbet : L’atelier du peintre, j’entame le prélude n° 2 opus 22 de Scriabine. Pièce difficile à mon sens un peu comme cette toile où le modèle se tient derrière le peintre tandis que ce dernier peint… un paysage. N’y aurait-il pas une forme d’incompréhension quelque part ? On va arranger ça ! Si tu es le modèle… fais le tour du peintre et entre dans le paysage qu’il est en train de peindre… À présent assise sur l’herbe, je viens t’y rejoindre pour le déjeuner… Manet bien sûr ! Une mise en abîme sublime. Tu y es ? La fin du prélude est très rassurante.

Claude Monet : La femme à l’ombrelle. Belle, élégante, de grande classe… au loin, invisibles, des moutons. Debussy : Le petit berger. Douceur et délicatesse, les mains caressent le clavier… On ne parle pas. La musique suffit.

Khnopff ! En écoutant Schumann. Toile reposante, un peu triste mais terriblement romantique ; on dirait que Clara écoute Robert. Scènes d’enfants n° 1 Von fremden Ländern und Menschen. Et avec les reprises ! Une pose s’impose.

En exil sous les cocotiers, Paul Gauguin nous invite à la réflexion, à la méditation. Deux tahitiennes. Satie meuble le temps avec sa première gnossienne. C’est la première fois que nous parlons du temps… il serait temps !
Comme une sorte de bouquet final, je te propose de tout mêler. Les dates et les époques, les styles et les modes, les façons de voir et de penser. Le voyage se termine sur un point de non retour ; on y est bien.

Le pianiste entame la fantaisie de Mozart K 397. Une progression en alternance des mains… Le praxinoscope déroule ses images, un couple suivant la logique des faits ordinaires dans un contexte, disons, habituel.
Mesure 9 il se passe quelque chose mesure 10 le praxinoscope devient flou…Mesure 11 un La grave à main gauche… suivie d’un point d’arrêt main droite…
Le miracle s’accomplit. Le couple se détache des images de l’appareil qui, lui, continue d’évoluer dans le temps mesurable. Ce couple entre alors dans un temps psychologique en dehors de tout. Gustave Klimt les a dessinés s’embrassant, c’est à dire se tenant dans les bras.

Commence alors l’adagio… piano… et ce couple, image d’âmes enlacées, évolue au gré de Mozart… âmes enlacées qui deviendront peut-être amants enlacés en souhaitant de tout cœur que jamais ils ne deviennent des amants lassés. Je te laisse imaginer/jouer la fin de la fantaisie ; une merveille.

À cette liste de morceaux choisis, chéris, s’ajoutent à présent :
Le poète parle de Schumann,
La cloche sonne de Liszt ainsi que Nuages gris,
Für Alina d’Arvo Pärt,
Sans oublier moi aussi de finir souvent avec le premier prélude du CBT de Bach.

Ma séance du soir, finalement, dure un bon moment… et c’est un bon moment !

Ai-je répondu à ta question ?

(je crois que ça répond un peu aussi à un autre sujet du genre : A quoi pensez-vous quand vous jouez ?)

[sylvie piano]

Merci beaucoup Jypé ! C'est une très jolie réponse, le sujet est un peu différent du précédent, j'aimerais aussi des réponses de pianistes peu aguerris.... De ceux qui n'osent pas participer au forum qui évoque souvent des pièces très ( voire trop) difficiles. Vraiment par exemple les études de chopin un peu à tout bout de champ... Il y a de quoi effrayer !
Il y a du bonheur au bout des doigts à jouer un petit morceau de rien.. . Une mélodie qui enchante....

[DIDIER25]

Voilà, voilà, je suis de ceux-là, sylvie-piano !
Ma "culture" pianistique de mélomane est plutôt vaste, mais je suis un piètre instrumentiste qui doit se contenter d'oeuvres plutôt "faciles" (je n'aime pas le terme, je préfère "aisément jouables" car même sur de compositions simples l'interprétation peut être subtile et exigeante).

Ma "scie" personnelle : Consolation n°3 de Liszt (mais j'en ai bavé pou la jouer correctement)
En 2 : Humoresque de Dvorak (ah, la mélodie centrale !)
En 3 : Finale des Valses poétiques de Granados (c'est frais et beau)
En 4 : la fantaisie en ré mineur de Mozart (coucou Jypé)
En 5 : la Passacaille de Haendel (technique, mais utilisable comme exercice)
En 6 : le prélude n°20 de Chopin (toutes les nuances y sont)
En 7 : la Bagatelle n°5 de l'opus 126 de Beethoven (génie du ré dièse de la 10ème mesure)
En 8 : la valse "des Adieux" de Chopin (mais je suis contraint à un tempo relativement lent)
En 9 : l'impromptu en la bémol Op 141 n° 2 de Schubert (début et fin, j'ai encore beaucoup du boulot sur le trio !)
En 10 : Pump and circonstances de Elgar (God save the Queen !….une partition découverte dans un bac de partoches en soldes, titre de l'Album : Btritish Classics - On y trouve d'autres "trésors", par exemple une bonne transcription de Jupiter, extrait des Planètes de Holst)
Et puis (mais j'ai égaré ma partition) je m'amusais beaucoup avec "Sur un marché persan de Kettelbey).
Au suivant !…...

[jean-séb]

Et puis (mais j'ai égaré ma partition) je m'amusais beaucoup avec "Sur un marché persan de Kettelbey)

Fais-toi plaisir :
http://imslp.org/wiki/In_a_Persian_Mark ... William%29
C'est marrant, j'ai aussi les mêmes œuvres à mon "répertoire" !

[sylvie piano]

Merci beaucoup ! C'est important de dire combien la musique et l'expression sont présentes dans des textes abordables rapidement. Je tente de convaincre mes élèves qu'ils auront beaucoup plus de plaisir avec des textes à leur portée (!), qu'avec des ébauches maladroites de morceaux difficiles.
Que les taiseux osent parler ! S'il vous plaît !

[Arabesque44]

Bon, j'ai connu un sacré "trou" de près de 40 ans, mais tout de même j'ai retrouvé avec plaisir:
-Arabesque op18 Schumann
-Arabesque n°1 de Debussy
( pour ceux qui se demanderaient où j'ai été chercher mon pseudo )
-Valse op69 n°2 Chopin
-Andaluza de Granados
-Sonate en Do maj "facile" de Mozart
-mouvements 2 et 3 de la Pathétique

Dans le genre facile, j'aimais beaucoup jouer une "Canzonetta" de Dussek, qui, c'est une honte , n'est même plus dans les Classiques Favoris! ( mais je vais la télécharger sur IMSLP, elle y est.)
Et parmi ce que j'ai travaillé récemment, non étudiés autrefois, je retiendrai probablement la Fantaisie en Ré min de Mozart et les Scènes d'enfants de Schumann.
J'ai une relation d'"amour-haine" avec Bach qui me fait trop souffrir, me frustre, car impossible pour moi de jouer proprement de A à Z un morceau du CBT, mais je ne lui en veux pas et le joue tout de même tous les jours!

[jean-séb]

Dans le genre facile, j'aimais beaucoup jouer une "Canzonetta" de Dussek,

Moi aussi, je l'aime bien. Aucune honte à avoir de rejouer ces morceaux si divinement mélodiques. Beaucoup d’enregistrements de YouTube sont massacrés et trop rapides ; ce morceau exige de prendre son temps en chantant.
https://www.youtube.com/watch?v=9pQqo7c0g4k
Il y a (avait ?) aussi dans le premier volume des Classiques favoris, la délicieuse Romance de Hummel, tirée de ses Six morceaux faciles, op.52
http://javanese.imslp.info/files/imglnk ... aciles.pdf
C'est tout simple, mais tellement joli.

[Trottinette]

En tant que re-débutante de trois mois et peu bavarde, je me sens un peu "obligée" de répondre.
Pour être honnête, le morceau qui m'attire le plus est toujours celui qui est en chantier ou en projet. Un chantier peut durer longtemps d'ailleurs...
Aujourd'hui, je répondrais bien la sonate au clair de lune que j'aime beaucoup le soir évidemment (le premier mouvement : je ne suis absolument pas capable de jouer la suite) et les petits menuets du livre d'Anna Magdalena Bach qui sont vraiment de petites perles tout à fait accessibles. Beethoven et Bach sont mes deux compositeurs préférés.
Il y a 20 ans, j'aurais dit la pavane pour une infante défunte et la rhapsodie n°2 op 79 de Brahms. J'ai vraiment gardé ces morceaux très longtemps, et mon objectif à long terme est vraiment de pouvoir les rejouer un jour... peut-être

[iSisyphe]

Merci beaucoup ! C'est important de dire combien la musique et l'expression sont présentes dans des textes abordables rapidement. Je tente de convaincre mes élèves qu'ils auront beaucoup plus de plaisir avec des textes à leur portée (!), qu'avec des ébauches maladroites de morceaux difficiles.[...]

C'est très juste. Il est en tous cas pour moi beaucoup plus facile de travailler la musicalité et l'expression dans un morceau que d'obtenir une virtuosité, qui ne vient pas, faute je pense de travail suffisant...Pour ma part, dans les morceaux que je joue et répète souvent avec grand plaisir, il y a :

- Le premier mouvement de la sonate N°2 Op 27 de Beethoven (autrement dit, le clair de lune) ;
- La consolation N°3 de Liszt ;
- Le Prélude N°10 (BWV 855) du CBT 1 de Bach, et ceci, grâce à davsad ici-même, qui m'a donné envie par l'écoute de sa magnifique interprétation de m'y coller, et ce, même si j'ai encore du mal avec le Presto ;
- Le Prélude N°1 (BWV 846) du CBT 1 de Bach, mais il difficile, non pas à jouer, mais à interpréter correctement...

Bon, à côté, je tente toujours d'autres pièces plus difficiles techniquement, mais aussi plus décevantes quant au résultat obtenu... avec plus ou moins de bonheur, donc.

[DIDIER25]

Intéressant ce sujet ! Et un grand merci à Jean-Séb pour Ketelbey !…...

[sylvie piano]

Oui merci pour Ketelbey entre autres.... Continuez....

[fugue]

Moi aussi, je l'aime bien. Aucune honte à avoir de rejouer ces morceaux si divinement mélodiques. Beaucoup d’enregistrements de YouTube sont massacrés et trop rapides ; ce morceau exige de prendre son temps en chantant.
https://www.youtube.com/watch?v=9pQqo7c0g4k

...Mince...Jean-seb, Tu m'as filée un sacré choc!!!...Mon p'tit coeur a failli sauter de son nid

Moi aussi j'ai adoré travailler ce morceau. Il est gai et tendre en même temps.
J'essaie de jouer régulièrement la Barcarolle op 26-1 de Fauré parce qu'elle m'a donnée du fil à retordre et que je l'aime beaucoup. Dr GRADUS ad P parce que j'ai l'impression de retomber en enfance à chaque fois.
Mais le morceau chéri sur lequel je reviens régulièrement, c'est la Grande Valse Brillante op 18 mais elle s'échappe de plus en plus (pour tout dire, je ne l'ai jamais vraiment attrapée). C'est lié à un contexte familial particulièrement difficile que nous avons traversé lorsque je l'ai étudiée mais également à un béguin d'enfer pour cette valse depuis toute petite (je rêvais aussi d'avoir "une robe qui tourne" à l'époque, ou un tutu tout mousseux - Blanc, si possible). Et puis il est joyeux, enlevé.

[harmonie]

Incontestablement certains préludes et fugues du CBT de Bach...je le joue, les rejoue, et je ne m'en lasse jamais...
Et puis coup de coeur pour certains mouvements de sonates de Bethoven, en particulier le 3 eme de la sonate la "tempête", ou 2 eme et 3 emes de la "pathétique".
Enfin, certains mouvements de sonates de Mozart.
Pour le reste, tout est passé aux oubliettes

[Lee]

Je ne sais pas si je comprends la question.
Si tu demandes les morceaux pas trop difficiles qu'on aime jouer, je reviens facilement à ces morceaux appris avec mes anciens profs:
- Glückes genug mais à un tempo très lent par rapport comment c'est joué normalement
- Prélude 4, 6 Op 28 Chopin
- Invention 8, 13 de Bach

Ce que j'ai appris seule :
- juste le début d'Adagio de 5ème concerto de Beethoven

Si tu demandes quel morceau on jouera toujours parce qu'il nous tient à coeur :
Largo, Sonate 3 de Chopin

Sinon, si tu n'as pas vu ce fil crée par Okay, c'est mon référence pour piocher des oeuvres "avec peu de notes" :
viewtopic.php?f=1&t=13923&p=217737#p217737

[Mona]

Vu le peu de nombre d'années de piano que j'ai derrière moi, je n'ai pas encore de répertoire dans lequel je puisse piocher, dans la mesure où j'ai du mal à garder les morceaux que j'apprends. Je les perds vite, malheureusement. Cependant, je m'efforce de conserver le morceau qui m'a le plus marquée dans tous ceux que j'ai joués jusqu'alors : le 2° mouvement de la Sonate D959 de Schubert. La 1° fois que je l'ai entendu, ça m'a scotchée sur place, et le fait de pouvoir le jouer a été un grand bonheur (je ne joue cependant que la 1° partie). Je ne veux surtout pas le perdre, du coup je le joue très régulièrement. J'aimerais aussi conserver la Valse en la mineur de Chopin, helas, je la perds, et je dois vraiment me replonger dans la partition en détails pour que ça revienne... Je me suis aussi fixé de retenir la Mazurka de Chopin sur laquelle je suis en ce moment, en espérant que j'arriverai à la garder... C'est tellement difficile de ne pas perdre ses morceaux, c'est vraiment ce que je trouve le plus frustrant au piano.

[DIDIER25]

Mona, ce choix de la D959 t'honore ! C'est tout le génie des contradictions du grand Schubert qu'on y retrouve tout à la fois sombre et lumineux, classique et romantique, simple et complexe…. Mais quelle expression pour l'âme humaine. C'est très difficile à interpréter. Je "jouotte" le 2ème mouvement, mais pour moi seul, car je ne me sens pas à la hauteur pour le partager. Connais-tu la version de Serkin (existe sur You Tube) ?
Sinon je me rend compte que j'avais oublié les Gymnopédies dans ma liste personnelle !

[TRUBLION]

Merci de proposer un tel sujet. Très bonne idée. Cela a le mérite de nous rappeler certaines œuvres passées aux oubliettes et de nous en proposer d’autres que nous ignorons.
Voici donc ma modeste contribution, le tout en vrac, avec sans doute des redites.
CHOPIN : nocturne op 9 n° 1 (si-do-ré-la-si-sol-fa…)
Nocturne op 72
Dernier nocturne en Ut # mineur
Marche funèbre
Valse Op 64 n° 2, merveilleusement jouée par Yuja Wang (quel beau brin de fille)
BACH : Prélude en Ut majeur BWW 846
Le fameux Adagio du concert n°3 en D mineur pour Hautbois. Mais Bon Dieu d’Bon Dieu où trouve-t-on une partition avec les doigtés ? Mon marchand de musique m’avait pourtant juré…
SCHUMANN : Träumerei
SCHUBERT : Valse « Kupelwieser », jamais écrite par le compositeur mais qui s’est transmise d’oreilles en oreilles et finalement couchée sur le papier musique par Richard Strauss.
HAENDEL: sarabande en ré mineur HWV 437
SCARLATTI : Sonate K466 (déchiffrée en ce moment). Superbement jouée par Horowitz et aussi Yuja wang (quel beau brin de fille)
ALBENIZ : Prélude (Espana op 165)
Asturias (plus facile qu’on peut le penser)
MENDELSSOHN : Chant du gondolier op 30 n° 6 et op 19 n° 6.
MOUSSORGSKI : Une larme
CZERNY : Nocturne op 368 n° 4 (à écouter interprété par Isabelle Oehmichen)
MOZART : Fantaisie en ré, L’Andante de la sonate dite « facile » (« Facile pour les enfants, difficile pour les adultes » comme disait Arthur Schnabel). Adagio en si mineur K 540. Et puis, hé oui, La Marche Turque que l’on peut jouer très sagement mais aussi de manière tout à fait débridée comme entendue récemment, donnée par Cyprien Katsaris. Mais nous sommes là pour nous faire plaisir, n’est-ce pas ?
J’aimerais accéder à la version de VOLODOS (ne rêvons pas), fantastiquement jouée par Y. W. (Non, je ne suis pas celui que vous croyez). Je préfère cette version à celle de Fazil Say, pourtant très belle, interprétée par l’auteur lui-même, cet été, au Château d’Yquem, dans le cadre des Grands Crus Musicaux. Concert précédé par des petits fours et quelques verres de Château d’Yquem 2011 (il y avait aussi de l’eau et des jus de fruits), servis dans les jardins de la propriété, par une belle fin d’après midi. C’est décidé, l’année prochaine j’y r’tourne. Car c’est cela aussi la musique.
Oserais-je terminer par deux musiciens, je veux parler de Yann Tiersen et, entre autres, sa Valse d’Amélie, ainsi que Ludovico Einaudi et sa Nuvole Blanche. Un peu long et monotone, mais j’aime bien.
J'arrête là. Je parle de pièces apprises et jouées avec plus ou moins (plutôt moins) de bonheur.

[Mona]

Mona, ce choix de la D959 t'honore ! C'est tout le génie des contradictions du grand Schubert qu'on y retrouve tout à la fois sombre et lumineux, classique et romantique, simple et complexe…. Mais quelle expression pour l'âme humaine. C'est très difficile à interpréter. Je "jouotte" le 2ème mouvement, mais pour moi seul, car je ne me sens pas à la hauteur pour le partager. Connais-tu la version de Serkin (existe sur You Tube) ?!

Oui cette sonate est incroyable.... Je ne joue que la 1° partie du 2° mouvement, je n'ai pas encore le niveau pour aborder la 2° partie, mais dans quelques années j'espère... Je suis déjà très heureuse de jouer ces 2 pages....

J'ai écouté beaucoup de versions mais je ne connnais pas celle de Serkin, je l'écouterai avec plaisir, merci de m'en avoir mentionné l'existence !

[worov]

Je ne sais pas si je comprends la question.
Si tu demandes les morceaux pas trop difficiles qu'on aime jouer, je reviens facilement à ces morceaux appris avec mes anciens profs:
- Glückes genug mais à un tempo très lent par rapport comment c'est joué normalement
- Prélude 4, 6 Op 28 Chopin
- Invention 8, 13 de Bach

Je suis très content de lire que tu prends du plaisir à jouer certaines pièces de J.S. Bach. Tout n'est pas perdu.