Musique atonale

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Emilie
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Musique atonale

Message par Emilie »

S'il vous plait, existe-t-il des vidéo de compositeur contemporain, de musique atonale??

J'adorerai voir jouer schoenberg, Varèse, Lévinas...

Où dois-je aller??
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Emilie
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Message par Emilie »

S'il vous plait, ne me dites pas qu'ici comme partout ailleurs personne n'aime la musique atonale?! :shock:
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MAC
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Message par MAC »

Si tu vas sur: http://www.altavista.com/video/ , tu pourras peut-être trouver ce que tu cherches...

Heu, sinon la musique atonale, c'est pas trop mon genre :roll:
MAC
:)
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yannis
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Message par yannis »

Moi j'aime Schönberg et l'école de Vienne. Je connais un peu moins Varèse et Lévinas. Je ne sais pas s'il existe des vidéos... Tu as fait un google ?
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Gastiflex
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Message par Gastiflex »

Pour les vidéos, il y a googlevideo ou http://www.youtube.com
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
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Emilie
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Message par Emilie »

Merci MAC, pleins de bonnes choses à découvrir sur ce site dont je ne soupçonnait l'existence.

Tu auras donné de la gaité à ma soirée.

Surtout n'hésitez pas à me faire parvenir ce genre de bons plans.

MERCI :D
La Tache
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Message par La Tache »

Question: qu'est ce que la musique atonale? (à part une musique qui n'utilise pas de tons... :roll: )
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dominique
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Message par dominique »

une musique qui n'utilise pas de tonalités.
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yannis
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Message par yannis »

La Tache a écrit :Question: qu'est ce que la musique atonale? (à part une musique qui n'utilise pas de tons... :roll: )
Si, elle utilise des tons, mais pas de tonalité.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_atonale

http://perso.orange.fr/creatmusic/ecole/E18.htm
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yannis
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Message par yannis »

dominique, tu as été plus rapide à répondre, mais ça ne compte pas parce que moi j'ai, en plus, donné deux liens... ;-)
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dominique
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Message par dominique »

:wink:
On peut aussi donner le lien de l'article d'Hector Berlioz, le nouveau forumiste, qui est ma foi fort bien fait : [edit]l'article, pas le nouveau forumiste, quoique peut-être mais je ne sais pas...[/edit] http://www.webzinemaker.com/admi/m6/pag ... &id=277582 pour la 1ère partie, http://www.webzinemaker.com/admi/m6/pag ... &id=277677pour la 2ème.
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yannis
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Message par yannis »

Et voici, en guise d'exemple de musique atonale, mon œuvre fétiche : la Sonate pour piano d'Alban Berg, jouée par un certain Genn Gloud, ou Glenn Gould, ou qqch dans ce genre :

http://omega.enstb.org/yannis/mp3/berg-sonate-gould.mp3

Bonne écoute !
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dominique
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Message par dominique »

Merci beaucoup, Yannis !
Tu ne pourrais pas remettre en ligne les 10 extraits de musique atonale qui avaient fait l'objet de la colle du 7 mai ?
Je trouve que c'étaient de très bons exemples et je ne les ai malheureusement pas sauvegardés ! A condition que tu les aies encore sur ton site ! Ne va pas recommencer tout le travail de mise en ligne, tant pis pour moi.
Je m'en servirais volontiers pour mes élèves...
Modifié en dernier par dominique le lun. 19 juin, 2006 0:14, modifié 1 fois.
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finaljrl
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Message par finaljrl »

Abolissons la tonalité !! Bas oui c'est pas très original, souvent indigeste à écouter...mais interessant à étudier et parfois agréable à jouer. Enfin chacun ses gouts !
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yannis
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Message par yannis »

dominique a écrit :Merci beaucoup, Yannis !
Tu ne pourrais pas remettre en ligne les 10 extraits de musique atonale qui avaient fait l'objet de la colle du 7 mai ?
Je trouve que c'étaient de très bons exemples et je ne les ai malheureusement pas sauvegardés ! A condition que tu les aies encore sur ton site ! Ne va pas recommencer tout le travail de mise en ligne, tant pis pour moi.
Je m'en servirais volontiers pour mes élèves...
Tes désirs sont des ordres :

http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-01.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-02.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-03.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-04.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-05.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-06.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-07.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-08.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-09.mp3
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/colle ... -07-10.mp3

(accessibles pendant une semaine à partir d'aujourd'hui)
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dominique
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Message par dominique »

Super sympa. C'est dans la boîte, étiquetté et tout.
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yannis
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Message par yannis »

Et voilà une autre œuvre atonale importante : la Suite pour piano de Schönberg

http://omega.enstb.org/yannis/mp3/schoenberg-suite.mp3

(Prélude, Gavotte, Musette, Intermezzo, Ménuet/Trio, Gigue)
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yannis
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Message par yannis »

Et si vous êtes VRAIMENT intéressés, je peux vous proposer à l'écoute LE chef-d'œuvre absolu de musique atonale : les 32 pièces pour piano de Skalkottas, jouées magistralement par Nikos Samaltanos Image

Mais attention : ça fait deux heures de musique hypnotisante !!
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Hector Berlioz
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Message par Hector Berlioz »

Merci Yannis!
C'est vrai que c'est très dur de trouver de la musique atonale (ou sérielle, etc) sur internet et il est facile de deviner pourquoi.

Sinon, je vous conseille d'écouter la Turangalîla Symphonie de Messiaen qui dure environ 80 minutes.

Je dois avouer que la musique atonale n'est pas ma passion et que je ne l'écoute pas par plaisir même si je lui reconnais certaines qualités.
"Le piano! À la pensée de ce terrible instrument, je sens un frisson dans mon cuir chevelu; mes pieds brûlent; en écrivant ce nom, j’entre sur un terrain volcanique."
-Hector Berlioz dans "Les Grotesques de la Musique"
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yannis
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Message par yannis »

Voici donc cette œuvre monumentale qu'est le cycle de 32 pièces pour piano de Nikos Skalkottas, un élève de Schönberg et de Kurt Weill.

Ci-dessous les titres originaux en allemand (il était Grec mais de culture allemande), j'en ai traduit certains.

I. Klavierstück
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-01.mp3

II. Kinder-Tanz Danse enfantine
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-02.mp3

III. Kurze Variationen auf ein Bergsthema südlichen Characters und prägnanter Dissonanz Variations courtes sur un thème montagnard de caractère méridional avec des dissonances vigoureuses
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-03.mp3

IV. Katastrophe auf dem Urwald (Filmmusik) Catastrophe dans la forêt tropicale (musique de film)
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-04.mp3

V. Griechischer Volkstanz Danse populaire grecque
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-05.mp3

VI. Reveria im alten Stil  Revêrie dans le style ancien
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-06.mp3

VII. Reveria im neuen Stil  Revêrie dans le style nouveau
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-07.mp3

VIII. Vierstimmiger kleiner Kanon  Petit canon à 4 voix
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-08.mp3

IX. Marcia funebra
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-09.mp3

X. Sonatina
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-10.mp3

XI. Partita
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-11.mp3

XII. Kleine Serenade  Petite sérenade
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-12.mp3

XIII. Intermezzo  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-13.mp3

XIV. Tango  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-14.mp3

XV. Passacaglia  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-15.mp3

XVI. Nachtstück  Nocturne
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-16.mp3

XVII. Das Frühständchen der kleinen Magd  La sérénade matinale de la petite servante
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-17.mp3

XVIII. Fox-Trot - Der alte Polizist  Le vieux policier
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-18.mp3

XIX. Étude Phantastique  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-19.mp3

XX. Berceuse  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-20.mp3

XXI. Romance - Lied  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-21.mp3

XXII. Gavotte  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-22.mp3

XXIII. Menuetto  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-23.mp3

XXIV. Italienische Serenade  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-24.mp3

XXV. Ragtime (Tanz)  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-25.mp3

XXVI. Slow-Fox  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-26.mp3

XXVII. Galopp  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-27.mp3

XXVIII. Blues  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-28.mp3

XXIX. Rondo brillante  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-29.mp3

XXX. Capriccio  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-30.mp3

XXXI. Walzer  
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-31.mp3

XXXII. Kleiner Bauernmarsch  Petite marche paysanne
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/skalkottas-32.mp3

Un petit texte sur Skalkottas et sur l'œuvre que je vous propose, en français :

Mort 10 jours plus tard que R. Strauss, le grec Nikos Skalkottas en tant qu'élève de Jarnach, Schönberg et Weill connaissait la tradition occidentale, mais il se trouva par force isolé du monde. Dans cet enregistrement de première classe on peut faire connaissance avec les plus de 95 minutes que constitue "Musik für Klavier", 32 Pieces pour piano de 1940, une oeuvre centrale de ce compositeur qui avait trouvé son propre système de dodécaphonie. La rencontre avec cette musique qui, pour la plupart des pieces, est en création [premier enregistrement], est sensationelle. On découvre un cosmos d'atonalité libre, plein de spiritualité profonde, avec de multiples liens entre "Ragtime" et autre "Berceuse" en rondes de réminiscences généreuses que donnent toute la pluralité des styles. Les 2169 (!) mesures concues et construites selon le Nombre d'Or, forment un des plus complexes cycles pour piano du 20ème siècle, rempli de folles blagues, plein de souvenirs, d'accords brisés comme venant du lointain.

Le pianiste grec Nikolaos Samaltanos, pour qui les 32 Pieces sont une "folle nuit cinématographique" reliant le Jour et les Rêves, a réalisé un effort éditorial intensif concernant l'exactitude du texte déformé par des éditions éronnées. Il joue avec une véhémence et une souveraineté telle qu'on voudrait en rencontrer plus souvent. Son interprétation, avec son art de la différenciation, entre une coloration impressioniste et une sauvage chasse éruptive, montre clairement combien hautement il faut considérer Skalkottas. Le livret donne en plus des informations fondées.


Et un texte un peu plus long, hélas en anglais :

Skalkottas' 32 Piano Pieces (as usually known-the correct title is given in the header) is one of those works whose stature has hitherto been funded on hearsay and legend, much like the cases of Ives' Fourth or Havergal Brian's Gothic Symphonies, or Sorabji's Opus Clavicembalisticum, until these works were recorded. Like the Sorabji, Skalkottas' cycle represents the fullest panoply of pianism its composer was capable of at the time, though in the Greek's case this manifests itself by way of an equally exhaustive range of styles, from high serialism (albeit Skalkottas' own complex brand, not his teacher Schoenberg's) to ragtime, simple diatonicism to crunching chord clusters that belie the date of composition-the summer of 1940. Twenty-two of the pieces here receive their first ever outing on disc, but in a very real sense these are almost all first recordings since-as Christophe Sirodeau's extremely detailed (if at times somewhat apologetic) booklet essay reveals-the present issue uses Skakottas' two manuscript scores rather than the various error-strewn published versions. (A definitive edition is clearly essential.) Examination of these manuscripts has clarified for the annotator many aspects of the music previously misinterpreted as eccentricities on behalf of the composer-even by wellintentioned friends and colleagues-and revealed the underlying presence of the Golden Section in much of the cycle's structure. Sirodeau's explanations of this for many listeners esoteric subject (likewise of the composer's love of number games also evident in abundance) are detailed and invaluable, though some may find them confusing. In the end, as with the dozens of motivic interconnections between the pieces, what counts is that the listener hears the cycle as a coherent whole without necessarily being able to pinpoint how the effect is achieved. This ultimately depends on the performance, which is magnificently realised. Given the use-and general unavailability-of the original scores one cannot fairly compare Samaltanos' accounts with those of the few pieces that have been recorded before, except to hazard a general view that his are never disadvantaged. He is certainly the best recorded and, Paris- and Moscow-trained, clearly possesses a formidable technique. His playing is crisp and focussed, forceful and delicate as required. Only when further recordings of the same scores occur will one be able to judge adequately how much real interpretation of his is present (as, for example, in the infamous Catastrophe in the jungle, No.4) with its clusters and wild expressionism. At this juncture, though, Samaltanos is as committed a premiere advocate as the composer could have wished for. Hearing these accounts one wonders how these marvellous works could have lain unplayed for so long. The Golden Section also seemingly explains the odd disposition of the works across the two discs. The first lasts just over three-quarters of an hour, ending with the best-known and mostplayed piece of the 32, the Passacaglia, No.15. The remaining seventeen-plus the Four Studies (1941) and First Suite (1936)-are crammed onto a 74-minute Disc 2. There is much to be said musically for starting the release with the major item and Sirodeau regards the Passacaglia as 'the culmination, the real heart of the cycle' with its centre 'placed asymmetrically, between the Passacaglia and the Nocturne.' I cannot say that I entirely agree, though prefacing the 32 Pieces with the First Suite would seem to provide the set with a chronological and temporal balance (with discs of 62' and 57'). There is, as Sirodeau concedes indirectly, an argument for splitting the cycle after the Nocturne (No.16) which would accord with its two apparent diurnal progressions: from the initial Andante religioso to the Nocturne, and from the ensuing seventeenth piece, Dawn Serenade of a Young Girl to the final set of dances. The Passacaglia is undeniably one of the cycle's peaks, but I prefer to see it as the third of a series of longer items that tend to cluster towards the centre of the cycle. This cluster begins with the Intermezzo (No.13), reaches its peak with the Berceuse (No.20, the longest piece of all at 8' 32", which Sirodeau himself admits to be "the emotional summit of the cycle") and concludes with the Menuetto (No.23). This group is even framed by two 'serenades' of medium length: Little Serenade (3' 22") and Italian Serenade (2'40").

Je vous laisse donc apprécier la grandeur de cette musique. Bonne écoute !
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