Salut !
En rebondissant sur le message cité en bas, j'aimerai poser une question sur le chiffrage d'une pièce. Comment comprendre celui du morceau Les collines d'Anacapri, et celui de « Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir », qu'on peut trouver ici : premier cahier ? Ca me bloque, du coup je ne les travaille pas.
jean-séb a écrit :La pièce du fils, Joaquin Nin-Culmell, que j'avais donnée un peu plus haut se veut elle aussi un hommage à un grand musicien, mais à Paderewski cette fois-ci.
J'ai du reste un peu de mal à voir ce qui dans cette pavane évoque Paderewski.
On peut l'entendre sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=2pU4pAEeCPY
On observera que la partition montrée sur Youtube se contente de la mesure 3/4 alors que la mienne indique 3/4 et 6/8 ; j'avais d'abord lu avec une certaine inquiétude 36/48 !
Je suis étudiant. Vous m'aideriez en corrigeant sans négligence les inexactitudes de ce message.
Pour la partition que tu joins, c'est basiquement à 3/4, des mesures de trois noires, mais de temps en temps, ça passe à 4/4, des mesures de quatre noires. Les changements sont bien indiqués en cours de route ; ça ne devrait pas te perturber.
Les collines d'Anacrapi : le chiffrage 2/4 supplémentaire attire l'attention sur l'utilisation "abusive" de la notation binaire pour certains rythmes. Ça allège l'écriture, en évitant de pointer toutes les valeurs. Ou, à l'inverse, tu peux considérer qu'il s'agit d'un 2/4 où les "3" et "6" sont omis sur les rythmes ternaires. C'est une façon de faire assez courante, sans que ce soit signalé dans le chiffrage.
Les sons et les parfums : présence de mesures à 5/4.
La pièce de Nin-Culmell : ambiguïté voulue par le compositeur sur le découpage de la mesure en 2 temps ternaires ou 3 temps binaires.