Les morceaux que l'on n'oubliera jamais
La Fantaisie chorale de Beethoven avec Richter-Haaser au piano (et Karl Böhm qui dirige), je me souviendrai toujours de la vénération avec laquelle je suivais ces doubles croches qui sortent du néant et qui s'animent par une force mystérieuse, l'entrée de l'orchestre tout timide... c'est cosmique
et ensuite Messiaen : les Vingts regards, surtout le regard de la Vierge...
et Ligeti, les Études...
et ensuite Messiaen : les Vingts regards, surtout le regard de la Vierge...
et Ligeti, les Études...
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Puisque tu le mentionnes, voici la version orgue seul du Prélude fugue et variation.scorpion a écrit :écoute une fois la version originale pour orgue! c'est d'une tout autre intensité...louna a écrit :Le morceau qui m'a le plus marqué ces derniers temps, c'est de César Frank (encore lui.... :? ), mais ce n'est pas le prélude choral et fugue que je travaille en ce moment, c'est leprélude fugue et variation que Yannis avait mis en ligne et que donc vous connaissez tous, je ne sais pas comment vous réagissez à ce morceau, mais moi, je me le passe en boucle (dans la version piano seul...) et c'est à chaque fois un vrai bonheur, dès qu'il est terminé, je suis obligée de me le remettre !
Alors merci Yannis !!! :D
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/franck-pfv-orgue.mp3
Joué sur un orgue Cavaillé-Coll (le même fabricant que pour l'église de Sainte-Clotilde où jouait Franck). Je ne peux pas dire que ça m'emballe plus que la version piano+harmonium, au contraire...
Louna je suis très touché, et je partage ton admiration pour ce morceau. Si jamais tu viens à Brest (ou que je vienne à Rouen) il faut que l'on se fasse la version piano+harmonium (où trouver un harmonium ?) je jouerai l'harmonium puisque tu es infiniment meilleure que moi au piano... Ou alors la version deux pianos...
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- Franz Liszt
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Et c'est qui qui va le jouer cet intermezzo :D:D:D
Joli cet enregistrement, quoique un peu trop rapidement jouée la partie médiane.....Et manque de profondeur dans les notes je trouve ( toujours pour la partie médiane ) par contre le début et la fin sont très beaux.
Joli cet enregistrement, quoique un peu trop rapidement jouée la partie médiane.....Et manque de profondeur dans les notes je trouve ( toujours pour la partie médiane ) par contre le début et la fin sont très beaux.
Totalement fan de la 2ème Ballade de Chopin...
- dominique
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Jeune adolescente, je ne pouvais pas aller me coucher sans écouter au moins trois fois la 1ère ballade par Horowitz. (sur le même disque, il y avait "au bord d'une source" et la 6ème rhapsodie).
Puis, ce fût la 1ère partita par Dinu Lipatti. Et enfin le 2ème mvt du concerto en sol.
Depuis, je n'ai plus cette habitude, (quoique la "musique pour cordes, percussions et celesta", j'ai du la faire passer en boucle un millier de fois...).
J'apprécie la surprise d'oeuvres inouïes.
Enfin, ça ne m'empêche pas de rejouer encore et toujours Bach et Beethoven !!!
PS. œuvres citées : Chopin, Liszt, Bach, Ravel, Bartók (dans l'ordre d'entrée en scène)
Puis, ce fût la 1ère partita par Dinu Lipatti. Et enfin le 2ème mvt du concerto en sol.
Depuis, je n'ai plus cette habitude, (quoique la "musique pour cordes, percussions et celesta", j'ai du la faire passer en boucle un millier de fois...).
J'apprécie la surprise d'oeuvres inouïes.
Enfin, ça ne m'empêche pas de rejouer encore et toujours Bach et Beethoven !!!
PS. œuvres citées : Chopin, Liszt, Bach, Ravel, Bartók (dans l'ordre d'entrée en scène)
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
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attends, je vais peut etre bien aussi le jouer avant la fin de l'année scolaire, !Franz Liszt a écrit :Et c'est qui qui va le jouer cet intermezzo :D:D:D
Joli cet enregistrement, quoique un peu trop rapidement jouée la partie médiane.....Et manque de profondeur dans les notes je trouve ( toujours pour la partie médiane ) par contre le début et la fin sont très beaux.
sur le même cd, il y a aussi l'opus 117, j'en avais joué le 2è intermezzo cet été, et je trouvais aussi que ça manquait de profondeur.
C'est marrant, moi les Intermezzi de Brahms me font l'effet "de rentrer chez soi", cette espèce de chaleur qui n'est pas physique, avec une part de maternel [c'est drôle le fait que ce gros barbu provoque un sentiment "maternel"]. C'est peut-être l'union des contraires qui fait cela : passion + ordre (car esprit allemand), donc une passion ordonnée, une passion qui entre dans un cadre, de la même manière que l'amour maternel (de la mère ou envers la mère). Alors que pour Liszt ou Rachmaninoff il n'y a pas de tel cadre, la passion est plus indomptable.Padrix a écrit :Il me fait l’effet d’une bougie qu’on allume dans l’obscurité.
celui-là est très théâtral par contre... (un peu trop à mon goût)Padrix a écrit : (Il y a aussi l’andante du concerto italien que je joue généralement dans les mêmes circonstances.)
dans le Sacre il y a le mystère de l'orchestre, la force de l'orchestration. Dans les Études de Ligeti, par contre, il y a une abstraction énorme. Une partie du choc vient sans doute du fait qu'on réalise qu'il y a d'autres mode d'écoute, et non seulement on découvre un nouveau mode, mais en plus une musique très intense dans ce mode. Ce n'est pas un petit inventeur qui dit "j'ai inventé un nouvel alphabet", mais un nouveau Victor Hugo qui dit "j'ai inventé un nouvel alphabet et j'ai écrit les Misérables avec...". C'est énorme !Padrix a écrit :Yannis a cité les études de Ligeti : personnellement je ne me suis toujours pas remis de la première écoute, il y a trois ou quatre ans. Un choc comparable à celui que me fit adolescent le Sacre du printemps.
Et il appelle ça des Études... et en plus, le coquin, il dit que, contrairement à Chopin, il n'est pas capable lui-même de jouer ses études, il laisse le soin aux autres de le faire... Ils ont du culot les Hongrois !
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Je pense que les jouer est une activité qui peut nuire à l'équilibre psychomoteur de l'interprète. C'est très "fin XXe siècle", des loisirs qui sont à la limite du nuisible... L'interprète qui sacrifie sa santé à l'autel de l'auditeur...dominique a écrit :Ces études de Ligeti me semblent injouables, à moins d(avoir un ordi dans la tête. C'est pourquoi j'admire P.L. Aimard. qui les a enregistrées.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]