Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes" [V2]
- natty_dread78
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Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes" [V2]
Salut,
Voici ma derniere née: l'Etude de Chopin op 25 no 8. Je l'ai commencée il y a 2 mois environ. C'est le 1er morceau que j'apprends tout seul, sans l'aide d'un prof. En fait, c'est le premier morceau que j'apprends depuis que j'ai quitté le conservatoire. Jusqu'a maintenant je m'étais contenté de jouer et de perfectionner ceux que je connaissais deja. Tout ca pour dire de ne pas s'attendre a une merveille.
Voila donc ou j'en suis de l'apprentissage de ce morceau:
http://www.youtube.com/watch?v=StpWrejknSY [ANCIEN]
--> Edit du 08/08/11
http://www.youtube.com/watch?v=yh-7f5AEGHs [NOUVEAU]
<--
Il me reste encore du boulot: pousser la vitesse, meilleur legato MD et MG, meilleure precision MG (les basses e.g.), musicalité (nuances, ambiance).
A part ca tout commentaire est bon à prendre.
En particulier, pour ceux qui l'ont travaillée, avez vous des methodes particulieres ? Je trouve que ce qui me bloque actuellement pour pousser la vitesse, c'est la main gauche. Pas la MD. Elle elle ne me cause pas trop de pb. Je trouve les déplacements incessants de la MG, par contre, assez difficiles (partir d'une sixte pour une basse 2 octaves plus bas puis de suite continuer sur une sixte 2 octaves plus haut).
Je travaille par accents ternaires (TA ta ta, puis ta TA ta, puis ta ta TA, ou TA est long et ta tres rapide). Je travaille aussi en poussant le metronome petit a petit. J'ai longtemps travaillé mains separées, notamment en utilisant les figures données par Cortot, mais je ne suis pas extremement fan de ces dernieres. Donc si vous avez d'autres suggestions de travail. Maintenant que j'y pense, il faudrait que je travaille le tout PPP.
je m'excuse aussi de la pietre qualité d'enregistrement, surtout due a mon pauvre Volodya qui est completement desaccordé. J'ai l'impression que les harmoniques se melangent completement. Je suis obligé de lever la pedale tres souvent, et c'est tres difficile de jouer PP.
Mais je sens que cette seance d'enregistrement m'a deja beaucoup fait progresser.
Cheers,
N_D
Voici ma derniere née: l'Etude de Chopin op 25 no 8. Je l'ai commencée il y a 2 mois environ. C'est le 1er morceau que j'apprends tout seul, sans l'aide d'un prof. En fait, c'est le premier morceau que j'apprends depuis que j'ai quitté le conservatoire. Jusqu'a maintenant je m'étais contenté de jouer et de perfectionner ceux que je connaissais deja. Tout ca pour dire de ne pas s'attendre a une merveille.
Voila donc ou j'en suis de l'apprentissage de ce morceau:
http://www.youtube.com/watch?v=StpWrejknSY [ANCIEN]
--> Edit du 08/08/11
http://www.youtube.com/watch?v=yh-7f5AEGHs [NOUVEAU]
<--
Il me reste encore du boulot: pousser la vitesse, meilleur legato MD et MG, meilleure precision MG (les basses e.g.), musicalité (nuances, ambiance).
A part ca tout commentaire est bon à prendre.
En particulier, pour ceux qui l'ont travaillée, avez vous des methodes particulieres ? Je trouve que ce qui me bloque actuellement pour pousser la vitesse, c'est la main gauche. Pas la MD. Elle elle ne me cause pas trop de pb. Je trouve les déplacements incessants de la MG, par contre, assez difficiles (partir d'une sixte pour une basse 2 octaves plus bas puis de suite continuer sur une sixte 2 octaves plus haut).
Je travaille par accents ternaires (TA ta ta, puis ta TA ta, puis ta ta TA, ou TA est long et ta tres rapide). Je travaille aussi en poussant le metronome petit a petit. J'ai longtemps travaillé mains separées, notamment en utilisant les figures données par Cortot, mais je ne suis pas extremement fan de ces dernieres. Donc si vous avez d'autres suggestions de travail. Maintenant que j'y pense, il faudrait que je travaille le tout PPP.
je m'excuse aussi de la pietre qualité d'enregistrement, surtout due a mon pauvre Volodya qui est completement desaccordé. J'ai l'impression que les harmoniques se melangent completement. Je suis obligé de lever la pedale tres souvent, et c'est tres difficile de jouer PP.
Mais je sens que cette seance d'enregistrement m'a deja beaucoup fait progresser.
Cheers,
N_D
Modifié en dernier par natty_dread78 le lun. 08 août, 2011 19:05, modifié 1 fois.
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
A mon avis pour ta main gauche, le mieux serait de l'apprendre seule par coeur, en essayant de ne pas la regarder, ou le moins possible.
Ensuite, tu peux travailler ensemble par parties mains ensemble (ou séparées quand le besoin s'en fait sentir) pour l'accélérer.
Ensuite, tu peux travailler ensemble par parties mains ensemble (ou séparées quand le besoin s'en fait sentir) pour l'accélérer.
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
C'est pas mal du tout ! Y'a eu du bon travail et tu vas y arriver car le plus gros est fait.
Pour cette main gauche qui t'ennuie, quelques pistes.
Ce qui pose problème dans cette étude, ce sont les mesures où il y a une basse par temps avec des déplacements, et la première sixte qui vient s'écraser là, et du coup avec aucun poids pour enchaîner la deuxième.
Il n'y a pas de vidéo donc mon premier conseil est peut être inutile : les doigts jamais à plat, mais un peu arrondis. Plein de touches noires incitent parfois à jouer un peu à plat, et on perd la précision - et donc du temps - dans ce genre de morceau quand la voûte s'aplatit.
Ensuite, ne pense pas à la première sixte seule lorsque tu quittes la basse, mais à un accord à 4 sons, comme si tu plaquais les 2 sixtes en même temps. Je pense que ce genre de travail aide : jouer la basse sur la première croche, l'accord à 4 sons sur la 2e, et un soupir sur la 3e (à la place de la 2e sixte). Ca va forcer ta main à bien se placer après la basse, et penser ces accords est bien plus simple. Quand ce détour est maîtrisé, tu verras, dérouler l'accord en 2 sixtes sera incroyablement naturel.
Les accents ternaires sont à mon avis une méthode qui n'aide pas beaucoup.
L'autre problème c'est le retour, revenir à la basse après la 2e sixte. Pour moi la solution ici est tout à fait indirecte, et va t'aider à régler un autre problème. Je pense que pour ne pas être freiné ici, si le travail précédent n'a pas suffi, la clé est à ... la main droite. Elle veut avancer tout droit et manque de conduite. C'est bien joué, mais ça manque de direction et aussi de repères. Ces repères dans le phrasé tombent sur les basses. De manière non habituelle, conduire la main gauche avec la droite peut aider.
Un travail plus traditionnel ici est de ne pas jouer dans un premier temps la 2e croche pour te focaliser sur le saut descendant, toujours les doigts arrondis.
J'espère que ces quelques trucs pourront "débloquer" le métronome
Pour cette main gauche qui t'ennuie, quelques pistes.
Ce qui pose problème dans cette étude, ce sont les mesures où il y a une basse par temps avec des déplacements, et la première sixte qui vient s'écraser là, et du coup avec aucun poids pour enchaîner la deuxième.
Il n'y a pas de vidéo donc mon premier conseil est peut être inutile : les doigts jamais à plat, mais un peu arrondis. Plein de touches noires incitent parfois à jouer un peu à plat, et on perd la précision - et donc du temps - dans ce genre de morceau quand la voûte s'aplatit.
Ensuite, ne pense pas à la première sixte seule lorsque tu quittes la basse, mais à un accord à 4 sons, comme si tu plaquais les 2 sixtes en même temps. Je pense que ce genre de travail aide : jouer la basse sur la première croche, l'accord à 4 sons sur la 2e, et un soupir sur la 3e (à la place de la 2e sixte). Ca va forcer ta main à bien se placer après la basse, et penser ces accords est bien plus simple. Quand ce détour est maîtrisé, tu verras, dérouler l'accord en 2 sixtes sera incroyablement naturel.
Les accents ternaires sont à mon avis une méthode qui n'aide pas beaucoup.
L'autre problème c'est le retour, revenir à la basse après la 2e sixte. Pour moi la solution ici est tout à fait indirecte, et va t'aider à régler un autre problème. Je pense que pour ne pas être freiné ici, si le travail précédent n'a pas suffi, la clé est à ... la main droite. Elle veut avancer tout droit et manque de conduite. C'est bien joué, mais ça manque de direction et aussi de repères. Ces repères dans le phrasé tombent sur les basses. De manière non habituelle, conduire la main gauche avec la droite peut aider.
Un travail plus traditionnel ici est de ne pas jouer dans un premier temps la 2e croche pour te focaliser sur le saut descendant, toujours les doigts arrondis.
J'espère que ces quelques trucs pourront "débloquer" le métronome

- natty_dread78
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Merci Okay! Tu me donnes confiance. J'avais un peu peur d'etre arrivé à un pallier et de ne plus progresser.Okay a écrit :C'est pas mal du tout ! Y'a eu du bon travail et tu vas y arriver car le plus gros est fait.
C'est exactement ca. Il y a aussi ce passage: Meme quand il n'y a qu'une basse tous les 2 temps, ca rame quelques fois. Le motif MG est souvent maladroit, je trouve, et avec de grands écarts (par exemple les six 1ers temps dans l'extrait). J'ai tendance à faire de grands mouvements de main/poignet/bras, et je sens que ce n'est pas très bon. Ne plus écraser les doigts comme tu le dis plus tard aidera peut etre.Okay a écrit : Pour cette main gauche qui t'ennuie, quelques pistes.
Ce qui pose problème dans cette étude, ce sont les mesures où il y a une basse par temps avec des déplacements, et la première sixte qui vient s'écraser là, et du coup avec aucun poids pour enchaîner la deuxième.
La tu as visé juste. J'ai tendance à ecraser les doigts à plat dans ce morceau. D'habitude je ne joue pas comme ca. Je pense que ce sont les grands écarts imposés aux doigts et aussi le fait de jouer beaucoup sur les touches noires qui me font faire ca. Je vais corriger ca.Okay a écrit : Il n'y a pas de vidéo donc mon premier conseil est peut être inutile : les doigts jamais à plat, mais un peu arrondis. Plein de touches noires incitent parfois à jouer un peu à plat, et on perd la précision - et donc du temps - dans ce genre de morceau quand la voûte s'aplatit.
Voila un conseil plein de bon sens! C'est exactement le genre d' "astuces" que je recherchais. Je peux meme l'appliquer dans les motifs ou il n'y a qu'une basse tous les 2 temps.. Ca parait simple comme ca mais je n'y aurais jamais pensé tout seul... Si tu en as marre de la finance (si ma mémoire est bonne), tu peux etre prof. de piano. Je serai le 1er à t'embaucher!Okay a écrit : Ensuite, ne pense pas à la première sixte seule lorsque tu quittes la basse, mais à un accord à 4 sons, comme si tu plaquais les 2 sixtes en même temps. Je pense que ce genre de travail aide : jouer la basse sur la première croche, l'accord à 4 sons sur la 2e, et un soupir sur la 3e (à la place de la 2e sixte). Ca va forcer ta main à bien se placer après la basse, et penser ces accords est bien plus simple. Quand ce détour est maîtrisé, tu verras, dérouler l'accord en 2 sixtes sera incroyablement naturel.
Je pense que je vois ce que tu veux dire. C'est encore une fois plein de bon sens. Je joue effectivement les 2 mains de manière trop indépendantes, en me contentant de les caler l'une sur l'autre, croche pas croche, sans repères. Il faut que je donne plus de direction. L'idée de conduire la MG avec la MD me plait beaucoup.Okay a écrit : Les accents ternaires sont à mon avis une méthode qui n'aide pas beaucoup.
L'autre problème c'est le retour, revenir à la basse après la 2e sixte. Pour moi la solution ici est tout à fait indirecte, et va t'aider à régler un autre problème. Je pense que pour ne pas être freiné ici, si le travail précédent n'a pas suffi, la clé est à ... la main droite. Elle veut avancer tout droit et manque de conduite. C'est bien joué, mais ça manque de direction et aussi de repères. Ces repères dans le phrasé tombent sur les basses. De manière non habituelle, conduire la main gauche avec la droite peut aider.
Un travail plus traditionnel ici est de ne pas jouer dans un premier temps la 2e croche pour te focaliser sur le saut descendant, toujours les doigts arrondis.
J'espère que ces quelques trucs pourront "débloquer" le métronome
En tous cas, merci beaucoup, Okay, de partager ton expérience, tes conseils et astuces. Je vais mettre tout ca en pratique et je suis sur que je vais progresser.
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Super si ça peut t'aider
tu me diras si ça a fonctionné, car je n'ai jamais bossé cette étude, je la joue comme ci comme ça à la moitié de ton tempo ! Je ressens toutefois qu'en bossant, je recontrerais les mêmes problèmes sur la gauche et c'est comme ça que je m'y prendrais si je devais la monter.
Pour les passages à 2 basses par mesure, se focaliser plus sur le legato de la voix inférieure (le bas des sixtes) avec un pouce très léger peut aider.
A vrai dire, j'ai appris le piano de manière absolument non conventionnelle, et j'ai eu mes premiers "vrais cours" en sup ... donc je n'ai pas vraiment d'idée à quoi ressemble un bon cours à un niveau moins avancé ...

Pour les passages à 2 basses par mesure, se focaliser plus sur le legato de la voix inférieure (le bas des sixtes) avec un pouce très léger peut aider.
Oui très bonne mémoire !! sur mes vieux jours peut être ... j'adorerais un jour mais donner des cours ne s'improvise pas, et ce n'est pas du tout comme filer quelques tuyaux sur un forum ! J'avais donné des cours à des débutants pendant mes études pour compléter ma bourse, et je n'en garde pas un super souvenir, sans doute car ça doit être ce qu'il y a de plus compliqué les débutants. Sans doute à des gens intermédiaires/avancés et motivés ça aurait donné de meilleurs résultats (pas pires en tout cas !).natty_dread78 a écrit :Si tu en as marre de la finance (si ma mémoire est bonne), tu peux etre prof. de piano. Je serai le 1er à t'embaucher!
A vrai dire, j'ai appris le piano de manière absolument non conventionnelle, et j'ai eu mes premiers "vrais cours" en sup ... donc je n'ai pas vraiment d'idée à quoi ressemble un bon cours à un niveau moins avancé ...
- JPS1827
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Super conseils de Okay pour cette étude que je trouve difficile (elle me pose plus de problème que celle en tierces). Merci
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Effectivement, la qualité de tes conseils est évidente, pour des élèves avancés!Okay a écrit : J'avais donné des cours à des débutants pendant mes études pour compléter ma bourse, et je n'en garde pas un super souvenir, sans doute car ça doit être ce qu'il y a de plus compliqué les débutants. Sans doute à des gens intermédiaires/avancés et motivés ça aurait donné de meilleurs résultats (pas pires en tout cas !).
Mais en fait, si on a de bonnes idées pour un bon niveau, on finit, avec l'habitude d'en trouver d'aussi bons à un niveau moindre, c'est à mon avis une question d'habitude, et de fréquence du contact avec ces élèves.
A mon avis, si tu devais renouveler cette expérience, ça pourrait se passer beaucoup mieux, comme quand on laisse "reposer" un morceau difficile et qu'on le reprend un peu plus tard...
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Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
cette étude est dite du "tiroir" pour la main droite .....pour la main gauche les écarts sont un leur, la posiion du pouce détermine la précision ...."dit en coup d'achet"
elec
elec
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
C'est gentil de me dire ça mais je malheureusement je ne pense pas ! C'était vers 2004 ou 2005 je crois, et j'avais déja fini le conservatoire, donc ma reflexion sur le travail du piano n'a plus beaucoup énormément évolué depuis 2003 ... et là où c'est le cas, c'est sur des points assez avancés ! Je pense que j'aborderais la question d'une manière similaire et donc totalement inadaptée. Difficile de totalement réinventer ce qu'on a jamais appris ...zebestovol a écrit :Effectivement, la qualité de tes conseils est évidente, pour des élèves avancés!Okay a écrit : J'avais donné des cours à des débutants pendant mes études pour compléter ma bourse, et je n'en garde pas un super souvenir, sans doute car ça doit être ce qu'il y a de plus compliqué les débutants. Sans doute à des gens intermédiaires/avancés et motivés ça aurait donné de meilleurs résultats (pas pires en tout cas !).
Mais en fait, si on a de bonnes idées pour un bon niveau, on finit, avec l'habitude d'en trouver d'aussi bons à un niveau moindre, c'est à mon avis une question d'habitude, et de fréquence du contact avec ces élèves.
A mon avis, si tu devais renouveler cette expérience, ça pourrait se passer beaucoup mieux, comme quand on laisse "reposer" un morceau difficile et qu'on le reprend un peu plus tard...
Modifié en dernier par Okay le mar. 28 juin, 2011 20:53, modifié 1 fois.
- alex2612
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
a l'écoute cela me semble déja tres bien .
si tu recherches la vitesse , je pense que tu dois combiner le poids et les doigts .
diminuer l'attaque des doigts ou l'amplitude d'attaque et travailler davantage dans le clavier sans décoller les doigts du clavier .
tu as ainsi la vitesse et le légato recherché.
mais c'est d'apres l'ecoute avec une video ce serait beaucoup plus facile pour moi de t'indiquer des pistes de travail.
si tu recherches la vitesse , je pense que tu dois combiner le poids et les doigts .
diminuer l'attaque des doigts ou l'amplitude d'attaque et travailler davantage dans le clavier sans décoller les doigts du clavier .
tu as ainsi la vitesse et le légato recherché.
mais c'est d'apres l'ecoute avec une video ce serait beaucoup plus facile pour moi de t'indiquer des pistes de travail.
- natty_dread78
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Oui, je pense que ca va m'aider. Je te tiens au courant!Okay a écrit :Super si ça peut t'aidertu me diras si ça a fonctionné, car je n'ai jamais bossé cette étude, je la joue comme ci comme ça à la moitié de ton tempo ! Je ressens toutefois qu'en bossant, je recontrerais les mêmes problèmes sur la gauche et c'est comme ça que je m'y prendrais si je devais la monter.
Meme jouee pas trop vite, je trouve que cette etude est tres bénéfique. Elle fait travailler les doigts, les délie, comme pas possible. En plus, elle me plait musicalement. J'aime beaucoup sa jovialité.
Encore un bon conseil! Merci!Okay a écrit : Pour les passages à 2 basses par mesure, se focaliser plus sur le legato de la voix inférieure (le bas des sixtes) avec un pouce très léger peut aider.
Je comprends ce que tu veux dire. Quand on a un niveau tres avancé, c'est difficile d'apprendre aux débutants. C'est comme ca dans d'autres disciplines aussi (exemple: les maths. Etre un expert en topologie n'aide pas vraiment pour apprendre la division a des enfants...). (je ne parle pas pour moi la. Ni en piano ni en maths...)Okay a écrit :Oui très bonne mémoire !! sur mes vieux jours peut être ... j'adorerais un jour mais donner des cours ne s'improvise pas, et ce n'est pas du tout comme filer quelques tuyaux sur un forum ! J'avais donné des cours à des débutants pendant mes études pour compléter ma bourse, et je n'en garde pas un super souvenir, sans doute car ça doit être ce qu'il y a de plus compliqué les débutants. Sans doute à des gens intermédiaires/avancés et motivés ça aurait donné de meilleurs résultats (pas pires en tout cas !).natty_dread78 a écrit :Si tu en as marre de la finance (si ma mémoire est bonne), tu peux etre prof. de piano. Je serai le 1er à t'embaucher!
A vrai dire, j'ai appris le piano de manière absolument non conventionnelle, et j'ai eu mes premiers "vrais cours" en sup ... donc je n'ai pas vraiment d'idée à quoi ressemble un bon cours à un niveau moins avancé ...
D'un autre coté, ca s'apprend avec l'expérience je pense. Et Je pense aussi que tu as un talent certain de pédagogue.
Si c'est pas indiscret, comment as tu appris le piano avant d'entrer au CNR en prepa SUP ? Je n'ai retrouvé que ton message de presentation. Cours particuliers ? Tout seul ?
Je redoute aussi celle en tierces. La MG est plus facile mais cette main droite...JPS1827 a écrit :Super conseils de Okay pour cette étude que je trouve difficile (elle me pose plus de problème que celle en tierces). Merci
Comme quoi, les etudes de Chopin ne font pas pale figure face aux etudes d'ex. transcendantes de Liszt...
Merci Alex. Ca me fait plaisir que tu trouves ca bien, ca m'encourage. Mais je reste conscient des progres a faire.alex2612 a écrit :a l'écoute cela me semble déja tres bien .
si tu recherches la vitesse , je pense que tu dois combiner le poids et les doigts .
diminuer l'attaque des doigts ou l'amplitude d'attaque et travailler davantage dans le clavier sans décoller les doigts du clavier .
tu as ainsi la vitesse et le légato recherché.
mais c'est d'apres l'ecoute avec une video ce serait beaucoup plus facile pour moi de t'indiquer des pistes de travail.
Oui, j'aimerais monter un peu plus la vitesse. 120+ ca serait pas mal.
Effectivement, il va falloir travailler plus pres du clavier, notamment pour s'economiser un peu. Sauf dans les passages ou le 4eme est coincé entre 2 touches noires! Comme ce sol becarre: Tres embetant, avec le pouce sur le si bemol! J'ai reglé ce probleme en articulant un peu plus et en "crochetant" mon 4eme (ca rejoint ce que disait Okay=>ne pas aplatir les doigts).
Je vais faire une vidéo prochainement. Je pense qu'il y a certainement des problemes "physiques" a corriger. Je n'ai jamais vraiment joué de sixtes jusqu'ici. Du moins pas a ce niveau, pas trillées comme ca avec des positions malaisées. Je n'ai fait que les exercices de sixtes du Hanon...
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Oui il faut de l'expérience, et pour ça il faut des élèves pour payer les pots cassés !! Bref, il faut aussi une immense patience, et ça n'est pas vraiment mon fort ...natty_dread78 a écrit :D'un autre coté, ca s'apprend avec l'expérience je pense. Et Je pense aussi que tu as un talent certain de pédagogue. Si c'est pas indiscret, comment as tu appris le piano avant d'entrer au CNR en prepa SUP ? Je n'ai retrouvé que ton message de presentation. Cours particuliers ? Tout seul ?
Non c'est pas indiscret, voilà mon parcours un peu chaotique ...! début à 8 ans avec mon père et la méthode Rose, finie en 3 ou 4 mois. Après, j'ai atterri chez un prof pendant 2 ans je crois, qui donnait des cours à 3 dans le cadre de la mairie. La seule chose où il m'a vraiment fait progresser, c'est la rigueur du solfège. Je déchiffrais déjà très vite les notes, mais j'étais nul en rythmes. En gros j'ai compris qu'il fallait compter, et il m'a aussi appris les rythmes plus tordus que je n'aurais pas pu apprendre seul (3 pour 2, triolets de noires ...).
Petit à petit, j'ai commencé ma boulimie de partitions à son grand dam (en m'attaquant vers 10-11 ans à des sommets du répertoire, en ayant même pas 10% du niveau requis, style sonate en si mineur), qui ne s'est vraiment arrêtée brutalement qu'au CNR. Après (j'étais en 4ème) j'ai fait un an en conservatoire municipal. La prof était sans doute très bien (1er prix du CNSM, etc...), mais beaucoup trop gentille et donc totalement incapable de canaliser ma curiosité/boulimie, et du coup elle non plus elle ne m'a pas fait progresser, et je continuais à lui apporter et enchaîner n'importe comment des morceaux d'un bien trop haut niveau (Gaspard, 2e sonate de Rachma, etc...). Le directeur de ce conservatoire a orienté mes parents vers une prof privée, qui a refusé de me prendre, mais a demandé à l'un de ses amis de m'entendre (j'avais donc 13 ans), qui était en fait un professeur de l'Ecole Normale mais pas de piano (composition je crois ...). Vu l'institution, j'ai estimé qu'il fallait frapper fort, et j'ai décidé de ramener ... le concerto de Tchaikowsky (quand j'y repense ...!!). Il m'emmène dans une salle à 2 pianos, et m'accompagne à vue dans toute l'ouverture du premier mouvement. Il faut croire que c'était pas si mal, et sans le savoir j'avais visé assez juste, car à ce moment là je sais maintenant que je ne savais pas jouer legato, chanter, etc ... mais par contre mon jeu avait une certaine autorité, et les octaves à toute allure, les grands arpèges, aucun problème. Il a donc demandé à un ami à lui (mon futur prof) de m'entendre, sur la base de ce début de concerto !!! Il m'a demandé de lui ramener 2 pièces de caractère différent. Je rappelle qu'à cette époque j'avais été seul très loin dans la virtuosité, mais il me manquait énormément de base, jusqu'à la position de la main. Voulant juste lui montrer un programme homogène, je ramène (totalement inconscient de mon choix) la 4e ballade et Noctuelles ... Il s'est montré tellement dur que j'ai failli ne plus jamais toucher un piano de ma vie. Mais petit à petit j'ai psychologiquement remonté la pente, et décidé de préparer le concours d'entrée du CNR. Ma mère le rappelle et lui dit, évidemment il répond que c'est hors de question vu mon niveau. Il accepte quand même de me revoir. Programme : 1er mvt de l'opus 111 et opus 10 n°7 de Chopin. Et là, il m'a donné gracieusement pendant 2 ou 3 heures le cours de piano le plus important de toute ma vie.
Ca a fait tilt dans ma tête. J'ai compris son exigence de détail (on avait passé 5 minutes pour que je pose bien l'octave de do à la main gauche au début de l'étude, pour un peu donner l'idée), qu'il ne faudrait plus jamais laisser passer quelque chose de non satisfaisant. Bref, j'ai compris ce qu'était un travail pro, et j'ai eu un concentré de plein de notions jamais abordées avant ce cours (chant, phrasé, poids, legato, détente, conduite entre autres). J'ai bossé comme un dingue pendant les 2 mois l'été, et il m'a revu juste avant le concours. Et là ça y est, je n'étais plus le même. Il me restait encore énormément à apprendre, mais le grand pas était franchi. J'ai appris par la suite que j'aurais pu rentrer directement en sup sur le concours d'entrée, mais qu'à 14 ans c'était mieux que je passe par la case pré-sup ...
Désolé d'avoir fait aussi long sur un fil qui n'a aucun rapport, mais c'était pas évident à résumer !
Modifié en dernier par Okay le mer. 29 juin, 2011 23:28, modifié 1 fois.
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Merci Okay de nous raconter ce parcours, pas évident à résumer en effet et passionnant!
Ça laisse songeur... La rencontre au bon moment (ou en tout cas, avant que ce ne soit trop tard!) avec le bon prof c'est si important! Je me demande (par pure et bienveillante curiosité) quel genre d'élève tu étais adolescent, est-ce que ces premiers profs que tu as eus ne pouvaient pas en placer une pendant tes avalanches de notes, est-ce que tu n'écoutais pas, est-ce que tu les impressionnais, enfin bref, comment se fait-il qu'aucun ne t'ait dit STOOOOOOOP on va reprendre....
Heureusement que tu as eu ce déclic.
Heureusement tout ce qui a suivi, en fait!
(et aussi cette boulimie antérieure qui a fait de toi un si bon lecteur et musicien!)
je suis impressionnée
Ça laisse songeur... La rencontre au bon moment (ou en tout cas, avant que ce ne soit trop tard!) avec le bon prof c'est si important! Je me demande (par pure et bienveillante curiosité) quel genre d'élève tu étais adolescent, est-ce que ces premiers profs que tu as eus ne pouvaient pas en placer une pendant tes avalanches de notes, est-ce que tu n'écoutais pas, est-ce que tu les impressionnais, enfin bref, comment se fait-il qu'aucun ne t'ait dit STOOOOOOOP on va reprendre....
Heureusement que tu as eu ce déclic.
Heureusement tout ce qui a suivi, en fait!
(et aussi cette boulimie antérieure qui a fait de toi un si bon lecteur et musicien!)
je suis impressionnée
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Pffiouu quel parcours..
Déjà le simple fait de connaître (même simplement de nom..) la sonate en si mineur de Liszt à 10-11 ans me laisse pantois.. mais en plus d'avoir envie de la jouer et même d'essayer de le faire
Qu'importe le résultat obtenu, cette simple soif d'apprendre et de découvrir de nouveaux univers est vraiment stupéfiante.
Merci de nous avoir fait partager un petit bout de ton histoire pianistique Okay !
Déjà le simple fait de connaître (même simplement de nom..) la sonate en si mineur de Liszt à 10-11 ans me laisse pantois.. mais en plus d'avoir envie de la jouer et même d'essayer de le faire

Qu'importe le résultat obtenu, cette simple soif d'apprendre et de découvrir de nouveaux univers est vraiment stupéfiante.
Merci de nous avoir fait partager un petit bout de ton histoire pianistique Okay !
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Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Cette phrase m'interpelle, je la trouve très intéressante et presque fondamentale.Okay a écrit :... à cette époque j'avais été seul très loin dans la virtuosité, mais il me manquait énormément de base, jusqu'à la position de la main.
Comment as-tu fait pour changer la position de tes mains, en ayant déjà beaucoup pratiqué dans une mauvaise position? Quels ont été les conseils que l'on t'a donné spécifiquement sur ce point?
Désolé pour le HS qui continue...

Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
En fait c'est exactement un mélange de tout ça ! Je ne voulais pas vraiment entendre quand on essayait de me limiter. Mais en même temps avant mon prof au CNR, aucun n'a vraiment tenté d'avoir une vraie autorité de prof sur moi. Alors oui, je pense qu'il y avait de l'étonnement, un gamin qui connaît par coeur la sonate en si, l'Empereur et j'en passe à 11 ans, forcément ça bloque un peu, quel que soit le pur massacre dont il s'agissait en vérité. Je me souviens, la première année avec le prof de la mairie (toujours 11 ans), j'ai joué le 4e prélude de Chopin à l'audition de fin d'année. Première audition en public. Mais au lieu de bosser mon morceau le jour J, je venais de recevoir pour mon anniversaire le concerto du même auteur et de la même tonalité, bien plus passionnant !Oupsi a écrit :Je me demande (par pure et bienveillante curiosité) quel genre d'élève tu étais adolescent, est-ce que ces premiers profs que tu as eus ne pouvaient pas en placer une pendant tes avalanches de notes, est-ce que tu n'écoutais pas, est-ce que tu les impressionnais, enfin bref, comment se fait-il qu'aucun ne t'ait dit STOOOOOOOP on va reprendre....
Donc c'était juste des suggestions, "ça te dirait pas d'essayer un autre répertoire, tiens Bach te ferais du bien". Et moi je balayais d'un revers de bras, prétextant (mais en le pensant stupidement avec une prétention débile d'ado) que ça allait détruire ma façon de jouer Chopin. Les concertos romantiques, c'est plus marrant que les préludes de Bach...
Ironie du sort, le premier morceau que j'ai du bosser au CNR a été l'invention a 3 voix en sol mineur ! Rien de tel pour apprendre à jouer lié, avec des plans, respirer le discours ... Mais pour me garder motivé (tellement intelligent ce prof), il me donnait au bout de quelques mois l'étude des tierces de Scriabine.
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Natty, désolé pour la déviation ... mais c'est toi qui a mis le feu aux poudres !Jean-Luc a écrit :Cette phrase m'interpelle, je la trouve très intéressante et presque fondamentale.Okay a écrit :... à cette époque j'avais été seul très loin dans la virtuosité, mais il me manquait énormément de base, jusqu'à la position de la main.
Comment as-tu fait pour changer la position de tes mains, en ayant déjà beaucoup pratiqué dans une mauvaise position? Quels ont été les conseils que l'on t'a donné spécifiquement sur ce point?
Désolé pour le HS qui continue...

Mon prof a tout arrangé de manière très simple pour la position de la main, c'était corrigé en un cours. Il a pris ma main (physiquement j'entends), et il plié les doigts un par un comme il fallait, ni trop plat, ni trop courbé, un peu comme un sculpteur la façonnant. Et il m'a dit de bien regarder et mémoriser ma main dans cette position, car c'est toujours comme ça qu'elle devrait être. Ensuite il m'a demandé de la poser sur le clavier sans jouer, et de regarder l'ombre sur le noir vernis du piano au dessus du clavier, et de mémoriser l'image. Ainsi je pouvais contrôler à tout moment si je perdais la position. Diaboliquement simple et efficace.
Ceci dit ce n'est pas tout à fait hors sujet, car c'est exactement la position induite par un jeu en sixtes !
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
En fait c'est exactement un mélange de tout ça ! Je ne voulais pas vraiment entendre quand on essayait de me limiter. Mais en même temps avant mon prof au CNR, aucun n'a vraiment tenté d'avoir une vraie autorité de prof sur moi. Alors oui, je pense qu'il y avait de l'étonnement, un gamin qui connaît par coeur la sonate en si, l'Empereur et j'en passe à 11 ans, forcément ça bloque un peu, quel que soit le pur massacre dont il s'agissait en vérité. Je me souviens, la première année avec le prof de la mairie (toujours 11 ans), j'ai joué le 4e prélude de Chopin à l'audition de fin d'année. Première audition en public. Mais au lieu de bosser mon morceau le jour J, je venais de recevoir pour mon anniversaire le concerto du même auteur et de la même tonalité, bien plus passionnant !Okay a écrit :Oupsi a écrit :Je me demande (par pure et bienveillante curiosité) quel genre d'élève tu étais adolescent, est-ce que ces premiers profs que tu as eus ne pouvaient pas en placer une pendant tes avalanches de notes, est-ce que tu n'écoutais pas, est-ce que tu les impressionnais, enfin bref, comment se fait-il qu'aucun ne t'ait dit STOOOOOOOP on va reprendre....
En passant, ce qu'il m'a appris sur ce prélude était pédagogiquement catastrophique, notamment la tension dans ma gauche qu'il me demandait pour jouer les accords "ensemble". En fait il faut faire tout le contraire !
Donc c'était juste des suggestions, "ça te dirait pas d'essayer un autre répertoire, tiens Bach te ferais du bien". Et moi je balayais d'un revers de bras, prétextant (mais en le pensant stupidement avec une prétention débile d'ado) que ça allait détruire ma façon de jouer Chopin. Les concertos romantiques, c'est plus marrant que les préludes de Bach...
Ironie du sort, le premier morceau que j'ai du bosser au CNR a été l'invention a 3 voix en sol mineur ! Rien de tel pour apprendre à jouer lié, avec des plans, respirer le discours ... Mais pour me garder motivé (tellement intelligent ce prof), il me donnait au bout de quelques mois l'étude des tierces de Scriabine.
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
Alors ça, c'est génial!!Okay a écrit :Et il m'a dit de bien regarder et mémoriser ma main dans cette position, car c'est toujours comme ça qu'elle devrait être. Ensuite il m'a demandé de la poser sur le clavier sans jouer, et de regarder l'ombre sur le noir vernis du piano au dessus du clavier, et de mémoriser l'image. Ainsi je pouvais contrôler à tout moment si je perdais la position. Diaboliquement simple et efficace.
Je viens de faire l'essai... encore une nouvelle dimension au piano!!
(je me mets dans la peau d'un ado fougueux qui fonctionne à toute vitesse, ça a dû te faire de l'effet! tout à coup tu t'es vu... de l'autre côté, quoi!)
Re: Etude de Chopin op 25 no 8 "doubles sixtes"
et la plupart d'entre nous de se dire : mais qu'est-ce qu'on faisait pendant ce temps !!!
En tout cas, merci de faire partager ton d'expérience. Dire que moi, ado, avec pas mal d'années de piano, je ne savais même pas qui était chopin... Manque de curiosité ou peut-être est-ce dû à un environnement familial pas du tout callé en musique...
Je sais pas pourquoi, ça me donne une patate d'enfer pour bosser mon piano (ptet bien parce que ça me fait un peu mal de me faire laminer par un ptit gars de 11 ans
)

En tout cas, merci de faire partager ton d'expérience. Dire que moi, ado, avec pas mal d'années de piano, je ne savais même pas qui était chopin... Manque de curiosité ou peut-être est-ce dû à un environnement familial pas du tout callé en musique...
Je sais pas pourquoi, ça me donne une patate d'enfer pour bosser mon piano (ptet bien parce que ça me fait un peu mal de me faire laminer par un ptit gars de 11 ans


