Duo-Art

[piano bien tempéré]

A notre dame de paris orgue

https://www.youtube.com/watch?v=mz--BVBMLsg

[Hey-J]

A notre dame de paris orgue

https://www.youtube.com/watch?v=mz--BVBMLsg

C'est impressionnant !

Merci

[piano bien tempéré]

Petit retour du jour sur l'orgue Poirot ... A partir de croquis griffonnés , nous avons tracé à échelle 1 une épure du mécanisme pneumatique pour animer enfin cette statuette de chef . J'ai évoqué page précédente les motifs de ce revirement : abandon d'un système purement mécanique . Avantage double garder la plupart des éléments déjà installés , soulager le levier lecteur de came en diminuant du même coup sa course totale , réduite à 7mm au total au lieu de 15 mm

Deux soufflets placés côte à côte perpendiculairement au rouleau d'abrégé (voir page précédente ce que c'est) placé sous le toit de la caisse seront alimentés par deux petites soupapes placé dans une petite boite en bois alimentée par la soufflerie via un tubulaire de 16 mm intérieur . Ce tubulaire prend le vent de la soufflerie via le raccord d'alimentation du système pneumatique de la caisse claire à gauche de l'orgue lorsqu'on regarde la façade .
Les soufflets seront fixés , démontables sur joint de cuir , sur une embase en bois (récup de marche d'escalier en vieil hêtre bien sec) . La boite à soupapes sera fixée , également démontable sur la même embase à proximité des deux soufflets . La liaison entre boite et soufflets se fera par canaux pratiqués dans l'épaisseur de l'embase . Cet ensemble sera fixé sur le toit de la caisse , caché par des fronton décoratifs en cours de reconstitution chez l'ébéniste .

La soupape 1 sera commandée directement par la tige verticale arrière venant du levier lecteur . La tige existante sera modifiée avec une tige métallique plus longue emmanchée à son extrémité . La tige sera guidée sous l'embase par une plaque de laiton (22 X 22 mm ép 2 mm) percé de 9 trous :
- trou central : guidage tige poussoir.
- 4 trous de vidange placé au quatre points cardinaux autour du trou de guidage
- 4 trous aux angles de la plaque de laiton (fixation de la plaque sous l'embase du système dans l'axe de la soupape 1)

Ce dispositif est absolument identique aux commandes existantes des percussions . La tige , passant par le trou central qui pousse à l'ouverture la soupape 1 , est munie d'un opercule coulissant garni d'un cuir qui ferme les trous de vidange lorsque la tige commence son ascension . Un ressort hélicoïdal enfilé sur la tige métallique sous l'opercule assure la continuité du mouvement vers le haut tout en plaquant l'opercule sur les trous de vidange . Le ressort est maintenu par un écrou cuir (solidaire de la tige métallique) placé à son extrémité inférieure . La course totale de la tige est calculée pour lever en deux temps la soupape 1 puis la soupape 2 laquelle est tiré par la soupape 1 au delà de 3 mm de course par une petite potence fixée au somment de la soupape 1 . La soupape 1 a donc au total une course de 6 mm , mais 3 mm suffisent à l'alimentation du soufflet correspondant .

Cette disposition permet au soufflet alimenté par la soupape 1 de ramener la statuette de la gauche à une position de face . Le deuxième soufflet emmène la statuette vers la droite . Le ressort placé à l'embase de la statuette ramène le tout vers la gauche lorsque les soufflets se dégonflent .
Ce dégonflement , ainsi que le gonflement , est réglable par des vis obturant tout ou partiellement les canaux placés entre les soupapes et les soufflets de manoeuvre ce qui permet de régler la vitesse de rotation de la statuette . Le soufflet placé sur la soupape 2 a une évacuation placée sur sa partie mobile qui se déclenche sous l'effet de la diminution de pression lors de la fermeture de la soupape correspondante . Un trou capillaire permet l'amorçage du processus pour le soufflet 2 .

Plusieurs des nouveaux éléments ont d'ores-et-déjà été confectionnés . Suite sauf incident dimanche .

[piano bien tempéré]

Bon en fait suite cet après-midi . Divers contretemps nous amènent seulement aujourd’hui... compte rendu ce soir

[piano bien tempéré]

Ce dimanche assemblage et collage de la boite à soupapes avec son couvercle , perçage des trous de fixation de celle ci sur l'embase d'alimentation . La planchette supérieure du soufflet N° 2 a été percée de son trou d'évacuation avec une petite soupape pendante intérieure dont l'ouverture est limitée par un étrier métallique . En position "pression 0" elle reste ouverte d'environ 3 mm en l'absence de pression . Une petite vis placée sur la face supérieure de la soupape passe par le trou d'évacuation et a été centrée sur ce trou lors du collage de la soupape sur la face interne de la planchette . Cette vis sert de poids pour permettre une ouverture dès que la pression dans le soufflet diminue . Un opercule rotatif permet de régler l'ouverture du trou d'évacuation pour une descente plus ou moins rapide du soufflet en position 0 .
Les deux planchettes inférieures des deux soufflets ont été également percée de trous correspondants aux trous de l'embase d'alimentation : canaux pratiqués à la défonceuse les reliant aux orifices des soupapes . Ces canaux seront fermés sous l'embase avec une ou deux couches de cartons collés .

Suite dimanche en 16

[piano bien tempéré]

Ce dimanche nous avons terminé la pose des joints d'étanchéité de la boite à soupapes , garni les deux petites soupapes de commande des soufflets de cuir et collé ces deux soupapes à leur emplacement sur la planche gravée qui alimente les soufflets de manoeuvre de la statuette de façade . Le système de levé de ces soupapes est pour la soupape N° 1 une tige poussoir venant du levier de lecture sur le cylindre picoté poussant cette soupape par le dessous ; pour la N° 2 une simple petite tige métallique pliée à l'équerre , plantée dans le sommet de la soupape n° 1 perpendiculaire dans sens de la longueur passe dans un cavalier métallique en U planté dans la soupape N° 2 . Ce cavalier est dimensionné de façon à ce que la tige venant de la soupape voisine ne touche le sommet du U inversé qu'au bout de 3 mm de course de cette soupape . La soupape N° 1 a donc au final une course de 6 mm : 3 mm pour sa propre ouverture + 3 mm pour soulever la soupape voisine . La charnière de la soupape N°1 est renforcé par une petite pièce de bois fixé au moyen d'une vis . Cette pièce empêche le dévers latéral de la soupape N°1 lorsqu'elle lève la soupape N° 2 (la tige passant dans le U inversé a 30 mm de porte à faux) .

Essais à blanc sans soufflet pour estimer le fonctionnement avec une soufflerie électrique dispensant une pression de 250 mm d'eau . Les soupapes étant très petites , 40 mm X 10mm , ne nécessitent qu'un faible effort d'ouverture (le levier de lecture nous dit merci) effort apprécié en poussant par le dessous la soupape N° 1 avec un petit tournevis fin .
La planche gravée qui alimente les soufflets a été garnie d'une feuille de carton collé et qui clos les canaux pratiqués dans l'épaisseur de la planche . Carton ensuite recouvert d'une fine couche de colle .

Les cuirs des deux soufflets ont été préparés avec leur cartons collés de renfort (traçage adéquat pour déterminer leur forme ... ) . Les plaques des soufflets on été garnie de leur charnière intérieure en cuir collée puis mise sous presse deux à deux . La soupape de décharge du soufflet N° 2 est maintenue fermée lorsque le soufflet est en position 0 par le simple poids de la plaque supérieure ce qui facilite l'amorçage lors du remplissage : voir évolution par rapport au texte du 29 septembre ...

Garnissage de ces soufflets la semaine prochaine ... Samedi selon toute vraisemblance .

[piano bien tempéré]

Bon ... suite à de la tôle froissée , pour dire le moins , la journée de samedi a été annulée . Véhicule HS . Report semaine prochaine .. désolé .

[BM607]

Aïe. J'espère que tu n'es pas blessé.
Pas de bol, ça arrive de temps en temps hélas.

BM

[piano bien tempéré]

Ligne droite , chaussée mouillée , accotements meubles , 80km/h , moment d'inattention on empiète un peu et la voiture commence à glisser , coup de volant intempestif et tout le beau monde file de l'autre côte de la route dans le champ de tournesols , basculement vers l'avant dans le fossé un ou deux tonneaux et la voiture s'immobilise sur ses 4 roues , le devant défoncé ... Conducteur indemne il est vendredi 19h45 . J'en sors quelques secondes plus tard zen (portes non bloquées) , recherche du portable (2mn) appel gendarmerie et pompiers qui ne tarderont pas . L'air bag a fonctionné , c'est violent comme truc , abimé un peu le nez et deux éraflures à la main droite . Voiture évacuée du champ vers 21 h . Au final arrivée chez des amis chez qui je me rendait à 21h20 , déposé devant la porte par les gendarmes merci à eux , aux ambulanciers et aux pompiers . Très secoué mais sain et sauf . Aujourd'hui quelques courbatures . Lundi reprise du travail avec voiture de service (un départ d'employé l'avait libérée) Un collègue de travail m'a dit : "t'es protégé par les anges !"

[rodolphen123]

Ah la vache!!
Bon courage pour demain matin et bon rétablissement!

[BM607]

Bigre , dur dur.
Tu l'as échappé belle si tu n'es pas blessé sérieusement, après des tonneaux !!

Bon rétablissement pour tes courbatures et pour ton moral, qui a dû en prendre un coup aussi.

BM

[Pianolive]

Bon rétablissement piano bien tempéré, prend soins de toi...

[piano bien tempéré]

Merci, merci . Reprise du travail lundi . Donc ce soir j'en suis à mon 10 ième piano accordé . 21 au total en fin de semaine vendredi . Conservatoires , école de musique . Routine en somme ... D'avoir été secoué comme des dés dans un gobelet n'a pas entamé ma force de travail ... Travailler est pour moi une sorte de thérapie ...

Retour sur le Poirot dimanche .

[piano bien tempéré]

Ces deux derniers WE , surtout le premier , ont été source de désagréments avec le dispositif pneumatique de manoeuvre de la statuette de façade de l'orgue Poirot . Lors notamment du perçage de deux trous 20 mm dans le socle du dispositif le traversant de bas en haut , à l'aplomb des bras de levier des deux soufflets de commande (qui servent au passage des tiges de commande traversant également le toit de l'orgue). Le perçage d'un des deux tomba en plein dans une des canalisations pratiquées dans l'épaisseur du socle ... Abus d'alcool ... plan tracé de travers ...
Donc décollage du carton sur toute la surface inférieure du socle . Petites pièce de bois rapportées et collées de part et d'autre du trou concerné pour fermer le canal à cet endroit , dérivation à la défonceuse , affleurage des pièces rapportées , collage d'une nouvelle feuille de carton pour refermer le tout . Puis essais à blanc sous pression (250 mm d'eau) . Ouf ça marche . Confection de trois petits pieds placés , vissés sous le socle , permettant le dégagement de la soupape d'échappement placée sous le socle dans l'axe de la soupape d'alimentation du soufflet N° 1

We prochain confection et mise en place des tiges de commande , fixation définitive de l'appareillage sur le toit de l'instrument . Mise en place de l'alimentation par tubulaire depuis la prise d'air d'alimentation des percussions de la caisse claire .

[piano bien tempéré]

J'ai oublié de mentionner la confection de butées réglables limitant l'ouverture des deux soufflets pour ajuster la rotation de la statuette . C'est un pontet fixé sur le socle , enjambant les deux soufflets : simple profilé de fer plat plié aux dimensions nécessaires . Percé de deux trous taraudés sur la face horizontale qui permettent le réglage des courses via deux tiges filetées terminées par deux petites pièces cylindriques garnies de feutre sur la face venant en contact des plaques supérieures mobiles des soufflets moteur . Les tiges filetées sont munies de contre écrous de blocage et taillées en tête de vis à l'opposé des petits cylindres de bois .

Demain samedi poursuite des opérations ...

[piano bien tempéré]

Nous avons , un peu , avancé dans notre installation . Cependant , si le système amont fonctionne librement , un point dur récalcitrant dans le système aval (derrière statuette) empêche le bon fonctionnement même avec un ressort de rappel plus puissant ... quelque chose à revoir là-dedans ... . L'installation du système de soufflets nous a obligé à revoir le plafond pas assez rigide de la caisse de l'orgue . Résolu . La pose d'une barre de renfort nous également montré une fois ce plafond posé sur l'établi (démontable : encastré , vissé , dans des feuillures supérieures de la caisse de l'orgue) qu'un système de débrayage de la courroie d'entrainement des colonnes torsadées existait bel et bien (traces de fixation , pas trop visibles le plafond fixé ...) nos premiers soupçons étaient donc les bons avant d'envisager la rotation de la statuette . La came du cylindre picoté servait donc en fait à ça ... : rotation intermittente des colonnes par détente de la courroie qui passe , vers les poulie , au ras du dessus du plafond . On envisage une fonction mixte des soufflets : l'ancien système se trouvant , d'après les traces , à proximité d'eux sur le plafond ...

Suite samedi en 16

[piano bien tempéré]

Le problème du point dur a été identifié : le système articulé derrière statuette est source d'ennuis plus que de résolutions ... Supprimé , remplacé par un simple poussoir : une tige cylindrique verticale basculante (gauche droite) , fixée sur un nouveau bloc de bois lui même axé sur la tige horizontale rotative (voir pages précédentes) poussera simplement la tige de manoeuvre de la statuette . Le ressort de rappel assurera le contact permanent entre les deux tiges . Pour le reste les soufflets placés sur le toit de l'orgue assurent leur fonction . Quelques réglages à reprendre lorsque la nouvelle pièce de manoeuvre sera en place (butées de soufflets , serres-câble des différentes tiges de renvoi ... ) .

Suite dimanche

[piano bien tempéré]

Après midi d'hier :
La rotation par phase (gauche , de face , droite) de la statuette est maintenant parfaitement opérationnelle . Le système de soufflets (leviers pneumatiques) assure son rôle de façon optimale . Reste à confectionner et fixer la came de commande sur la périphérie du cylindre .

La possibilité de rendre à nouveau intermittente la rotation des colonnes torsadées a été remise sur le tapis , avec possibilité d'utiliser un des 2 leviers pneumatiques . Mais le temps manque : ultimatum de madame qui veut récupérer de la place dans la pièce pour les fêtes de noël ... l'orgue doit être dégagé avant le 20 La femme du propriétaire participe toutefois activement à la remise en état en mettant en pratique ses dons de peintre décoratrice pour la reconstitution du décor floral du soubassement de l'orgue fâcheusement massacré par un pseudo barbouillage de trophée musicaux , peinture très maladroite ...

Egalement le réglage du clavier à griffes de lecture va être repris ainsi que le dispositif de guidage des poussoirs sous les écrous de leviers de griffes , source de disfonctionnements . Ces leviers ont été par le passé maltraités et doivent être repris ...

Le fronton du meuble de l'orgue est en stand by : ébéniste hospitalisé (hanche)
L'orgue sera probablement exposé en état de marche au musée de la musique mécanique de Mirecourt courant 2025 (retour au bercail de ce nomade finalement ...)

[piano bien tempéré]

Ebéniste de nouveau sur pied !

[piano bien tempéré]

Reste à confectionner et fixer la came de commande sur la périphérie du cylindre .

L'originale , du moins ce qui en restait , était visiblement rapiécée constituée de bouts de baguettes cintrées de largeurs inégales ... A partir de baguettes de bois calibrées et cintrables à la chaleur nous reconstituerons cette came qui aura deux étages pour commander les deux soupapes . Les séquences de mouvement n'ont pas encore été déterminées . La base de travail est la rotation complète du cylindre en 48 secondes ...