Le terme "décoratif" est un peu malheureux...
Autant chez Couperin je n'imagine pas d'en retirer un seul, ici, au piano, on peut chanter tant qu'on peut, même sans rubato romantique !
Voir cette pièce comme un air d'opéra est, à mon sens, la meilleure façon de lui rendre justice

Au passage, elle m'évoque l'air du "balai des ombres errantes" de Glück (Orphée et Eurydice).