elenajalan a écrit : mer. 13 janv., 2021 17:20
Voici le premier Prélude
de Bach que j'ai déchiffré (juste après la Valse, il y a un an...depuis peu, j'ai appris à le ralentir, je ne vous dis pas comme je le jouais trop vite, vous l'imaginez sans doute si vous avez suivi mon fil). C'est donc l'éloge
de la lenteur, ce Prélude.
Version pleine d'imperfections, dont certaines sont liées au fait
de m'enregistrer (les doigts tremblent, c'est rageant, et plus le morceau est lent, plus la petite voix dans ma tête qui me dit que je suis en train
de m'enregistrer se substitue à la concentration, c'est vraiment très pénible !

)
Le cauchemar
de l'enregistrement... étant dans le même cas, tu as toute ma compassion
C'est encore un peu trop rapide, et ça te joue des tours dans les ornements, qui eux-mêmes t'amènent à déstabiliser la pulsation...
Frely a raison, ce prélude n'est pas simple du tout à exécuter ! et donc encore moins à enregistrer...
Comment vois-tu ce prélude ? Pour moi, c'est une marche funèbre, avec ce que ça comporte
de lenteur,
de poids énorme,
de tristesse.
Pense à la marche funèbre
de Chopin ! Rythme lent, imperturbable, sinistre... Enfin, je ne veux pas non plus cherche à imposer mes vues, c'est une suggestion, rien
de plus !
Dans les accords arpégés, laisse tous les doigts enfoncés jusqu'à extinction du son. En les relevant, c'est trop sec.
Et travaille les ornements lentement. Ils ne doivent pas être joués rapidement, par contre il faut qu'ils soient très clairs et nets, bien articulés. En cherchant à aller vite, tu déstabilises le rythme. Prends ton temps...
Comme pour le Nocturne
de Chopin, il serait intéressant
de caler le tempo du prélude sur celui où tu obtiens un bon résultat sur les ornements.
Tout ça, c'est
de la finition, le plus dur est derrière toi
