@ Spiani : merci beaucoup pour tes conseils qui rejoignent ceux reçus à mon cours sur Paris : exagérer les nuances avant
de les doser par la suite... Ce Nocturne s'y prête bien, je vais m'amuser à ça ! Et oui, maintenant j'insiste sur les deux dernières pages que j'avais à peine travaillées pour l'enregistrement (mais je ne voulais pas arrêter en plein milieu). Je me sers
de l'enregistrement surtout pour m'écouter et entendre les pistes d'amélioration (mais aussi ce qui me plaît). Contente
de t'avoir fait apprécier le petit prélude
de Bach même si je ne suis pas du tout contente
de cet enregistrement que je qualifierais
de "faute
de mieux"...
@ Martipilami : Merci pour tes encouragements. Savoir que quelques personnes attendent d'écouter une version plus aboutie, ça fait toujours plaisir, ça donne envie
de partager qqch
de beau.
@ Nick : Merci ! Je crois que je comprends mieux cette musique que celle
de Bach, c'est clair. Tout comme celle
de Liszt... Hélas, mes doigts eux, sont bien indociles pour suivre mon ressenti ! Il faut travailler, travailler, et ça devient un plaisir si on isole des sections dans la séance
de travail. Maintenant c'est ce que je fais : par ex, travailler la page 5. Et si je suis crevée le soir après le boulot, ça peut être juste l'objectif
de ne travailler que le dernier ornement. Parce que si l'on affronte tout d'un bloc, c'est là que l'on peut se décourager. Avant mes cours, je ne faisais pas ça : je jouais chaque fois le morceau depuis le début. Bilan : la fin n'était jamais aussi travaillée. Mathématique. Quand il y a un passage difficile, mon prof me le fait travailler, et l'on ne travaille que le passage, on ne recommence pas au début
de la section, ni
de la mesure même parfois ! Il me dit : le temps est précieux, il faut cibler l'endroit à bosser. Et j'ai compris que ce n'est pas qu'une question
de temps mais
de fatigue du cerveau. Car le travail pur et dur, ça crève... Par contre, la séance d'après, baguette magique (le cerveau a travaillé tout seul) : ça marche !
@ André : Contente si je t'ai donné envie
de le travailler. C'est le genre
de travail qui peut énerver (à cause des doigtés pas simples à trouver) mais c'est tellement agréable
de les rejouer ensuite ces pièces
de Bach. On ne s'en lasse pas. On peut varier les intentions, le toucher (j'ai essayé staccato mais je ne maîtrise pas la technique, c'est comme marcher sur une poutre
de gymnaste (jouer du
Bach) mais en sautillant !)
Merci d'avoir écouté mon brouillon. Si tu l'as joué, tes conseils seront d'autant plus précieux.