
La batterie comporte quatre éléments principaux dont deux au moins - la caisse claire et les cymbales suspendues - sont également utilisées en musique classique.
Les cymbales
Il en existe de différentes largeurs et épaisseurs. Cependant, on distingue la cymbale "ride", la plus courante, et la "crash", plus épaisse, plus sonore, parfois cloutée.
Toutes les cymbales sont suspendues en haut d'un trépied. Il existe également la "charleston" : deux cymbales venant frapper l'une contre l'autre comme celles qu'on trouve au-dessus des grosses caisses de défilés, actionnées à la main ; ici elles sont mises en mouvement par un mécanisme aboutissant à un pied à la base d'un trépied. Elles sont jouées de façon concomitante par le pied du batteur et ses baguettes.
Les toms toms
Appelés plus couramment les toms. Ce sont des tambours à deux peaux fixées au-dessus et au-dessous du fût (on enlève parfois celle du dessous).
Il existe trois principaux toms : l'aigu, le médium et le basse (mais il peut y en avoir plus).
La caisse claire
C'est un tambour à deux peaux, mais beaucoup plus plat, donnant un son plus "clair". Elle est équipée d'un timbre (fils de fer très minces et torsadés qui viennent frotter la peau du dessous) qu'on peut faire agir ou enlever.
La grosse caisse
Sur le modèle de la grosse caisse classique, c'est un fût de quinze à trente centimètres d'épaisseur qu'on place par terre sur la tranche et muni de part et d'autre de deux peaux. Pour en jouer, une mailloche - actionnée par une pédale à pied - vient frapper la peau qui se trouve du côté du batteur. On enlève souvent l'autre peau.
L'écriture
La figure ci-dessous montre où s'écrivent les différentes composantes de la batterie, caisse claire, toms, grosse caisse, cymbale(s), charleston.
NB : le % mesures 3 et 4 veut dire de rejouer ce qui est indiqué à la mesure 1.
A savoir : la charleston s'écrit aussi parfois en bas de la portée, mais ce n'est pas l'écriture la plus conventionnelle.
Il est recommandé d'indiquer le plus souvent possible sur la partition et en toutes lettres l'instrument dont on désire que le batteur joue.
Lorsqu'on ne connaît pas le batteur, il est recommandé de lui donner et écrire le plus d'informations possibles (sans oublier qu'il doit tourner les pages de sa partition).
Ci-dessous un exemple :
Cependant, si on connaît bien le batteur et que l'on a confiance en lui (Ivan Jullien prenait souvent comme batteur André Ceccarelli, donc aucun problème avec un musicien et batteur de cette trempe), on peut alléger les partitions, cela dit, il est recommandé de donner tout de même les principales indications, celles qui lui diront comment jouer en général. Si on a une absolue confiance, on peut lui écrire par exemple ceci :
NB : "pickup", "solo" ou encore "fill" veut dire qu'il faut meubler un silence ou au contraire une intervention rythmée de l'orchestre par un solo (ici deux temps). Ici sont également indiqué (mesure 2 et 6) où tombent les pêches de cuivres, que le batteur peut également souligner..
(suite message en dessous car je ne peux plus rajouter d'image)