Débouchés élèves des CNSM
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Débouchés élèves des CNSM
Je m'interroge (simple curiosité) sur l'insertion professionnelles des pianistes diplômés des CNSM de Paris et Lyon (pour ceux qui poursuivent une activité dans le monde de la musique). Savez-vous s'il existe des enquêtes sur leurs trajectoires, des statistiques ?
C'est un mystère pour moi de savoir ce que deviennent ces promotions de jeunes talentueux, sachant que les places sont chères, et que, pour la fraction d'entre eux qui donne des concerts, il est difficile de capter la lumière.
C'est un mystère pour moi de savoir ce que deviennent ces promotions de jeunes talentueux, sachant que les places sont chères, et que, pour la fraction d'entre eux qui donne des concerts, il est difficile de capter la lumière.
- quazart
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Je remonte un peu ce fil, je me pose la même question, par pure curiosité également !
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Re: Débouchés élèves des CNSM
C'est un sujet qui m'intéresse aussi. On est plus souvent au courant de l'inverse: par exemple j'ai entendu sur France Musique une fois, que l'ex directeur (Thierry Fouquet) de l'opéra de Bordeaux avait une formation de polytechnicien, Jean Michel Pilc pianiste de jazz est aussi un ancien élève de l'école polytechnique et a travaillé au centre national d'études spatiales de Toulouse.
Re: Débouchés élèves des CNSM
J'avais posé cette question à mon prof pour les élèves diplômés du CRR où il enseigne. Il m'avait dit que seuls 1 ou 2 par an parmi ses élèves poursuivant une carrière musicale (au sens large).
Je viens de trouver cet article dont je ne vois pas la date de parution, qui dit que 10% des étudiants en piano font "carrière", d'autres sont orientés vers l'enseignement, l'accompagnement.
https://drive.google.com/file/d/1DdOjaR ... p=drivesdk
Je viens de trouver cet article dont je ne vois pas la date de parution, qui dit que 10% des étudiants en piano font "carrière", d'autres sont orientés vers l'enseignement, l'accompagnement.
https://drive.google.com/file/d/1DdOjaR ... p=drivesdk
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Merci mh_piano pour cet article intéressant. La date ne parution n'est pas indiquée, mais on y trouve des points de repère qui aident à le dater. J-Ph Collard y proteste contre la façon dont les profs sont engagés au CNSM et mentionne qu'on a ignoré M Beroff pour un poste. Pourtant, Beroff y est effectivement devenu prof en 1989 selon wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Béroff), donc c'est antérieur. Collard parle aussi du futur déménagement du CNSM à La Villette, déménagement qui date de 1990 (https://www.francemusique.fr/actualite- ... nage-90288).mh_piano a écrit : ↑sam. 08 mai, 2021 18:40 Je viens de trouver cet article dont je ne vois pas la date de parution, qui dit que 10% des étudiants en piano font "carrière", d'autres sont orientés vers l'enseignement, l'accompagnement.
https://drive.google.com/file/d/1DdOjaR ... p=drivesdk
On lit en bas de la page que l'article est tiré d'un hors-série du magazine Piano. En cherchant un peu, je trouve que le magazine Piano est en fait un hors-série annuel de La Lettre du musicien. Son no.2 est sorti en 1988 (https://boutique.lalettredumusicien.fr/ ... rticle/772).
Donc article tout à fait intéressant d'un point de vue historique, mais qui ne peut permettre de répondre aujourd'hui à la question posée ci-dessus. Peut-être y a-t-il d'autres sources ?
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Merci mh_piano pour cet article instructif et virgule pour la contextualisation !
On peut espérer que les choses aient évolué depuis 1990 (toutes les grandes écoles ont du s’adapter, j’imagine mal que le CNSMP fasse exception).
Le ressenti exprimé par JF Collard est intéressant, venant d’un pianiste dont la carrière, partie sur des chapeaux de roue (Horowitz en avait dit publiquement du bien) a été ensuite plus irrégulière.
On peut espérer que les choses aient évolué depuis 1990 (toutes les grandes écoles ont du s’adapter, j’imagine mal que le CNSMP fasse exception).
Le ressenti exprimé par JF Collard est intéressant, venant d’un pianiste dont la carrière, partie sur des chapeaux de roue (Horowitz en avait dit publiquement du bien) a été ensuite plus irrégulière.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
La date de parution n’est pas indiquée, mais les numéros de téléphone y sont à 8 chiffres, donc années 80 ou avant.
La revue Piano n’existe plus a priori. Difficile de trouver des hors-série à revendre (avec leur date).
La revue Piano n’existe plus a priori. Difficile de trouver des hors-série à revendre (avec leur date).
Re: Débouchés élèves des CNSM
n° 2 = 1988-1989.
Tous les numéros sont là https://www.lalettredumusicien.fr/suppo ... php?type=4
et on ne peut que regretter que cette revue soit arrêtée. Et c'est pas pianiste qui la remplacera. J'en ai téléchargé quelques numéros. On y trouvait de vrais dossiers, des articles de fonds, des comparaisons très sérieuses d'éditions etc
40 ans après, le contenu informatif des dossiers que j'ai vu n'a pas pris un ride.
Tous les numéros sont là https://www.lalettredumusicien.fr/suppo ... php?type=4
et on ne peut que regretter que cette revue soit arrêtée. Et c'est pas pianiste qui la remplacera. J'en ai téléchargé quelques numéros. On y trouvait de vrais dossiers, des articles de fonds, des comparaisons très sérieuses d'éditions etc
40 ans après, le contenu informatif des dossiers que j'ai vu n'a pas pris un ride.
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
Re: Débouchés élèves des CNSM
sur le site de l'Etudiant , j'ai trouvé ces informations :
https://www.letudiant.fr/etudes/ecole-a ... copie.html
En musique, la préparation aux écoles supérieures passe exclusivement par des organismes publics chargés de l’enseignement initial : les conservatoires locaux. Il est possible de compléter son apprentissage par un cours privé.
Conservatoires et pôles supérieurs de musique
Les conservatoires de musique peuvent être communaux, intercommunaux, départementaux ou régionaux. Vous pouvez y préparer le DNOP (diplôme national d’orientation professionnelle) de musique, parfois encore appelé DEM (diplôme d’études musicales). Paradoxalement, ces deux titres de fin de cycle ne sont pas reconnus mais sont indispensables pour se présenter aux concours des établissements supérieurs de musique et valider ensuite le DE (diplôme d’État).
En France, une dizaine de pôles supérieurs d’enseignement artistique préparent au DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien). La formation dure 3 ou 4 ans selon les diplômes couverts : 3 ans avec une licence de musique en partenariat avec une université, 4 ans avec le DE plus la licence.
Le DE de professeur de musique (DEPM) est un titre de niveau II (bac + 3). Il est le sésame d’une carrière dans l’enseignement de la musique.
Les élèves les plus brillants pourront intégrer les CNSMD (conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse) de Paris et Lyon (69), qui proposent un diplôme de master en 2 ans, pouvant être suivi d’un doctorat de musique recherche et pratique (en trois ans)
Sur le site de l'Onisep :
Conservatoires nationaux supérieurs (CNS) : le nec plus ultra
Pour suivre une carrière d'artiste interprète, les conservatoires nationaux supérieurs constituent la filière d'excellence. À l'entrée des CNS, une solide pratique artistique préalable est exigée. Les concours (sur auditions) sont particulièrement sélectifs ! La majorité des admis ont suivi une formation artistique dans un CRR/CRD, ou à l'étranger.
En musique, les CNSMD (Paris, Lyon) proposent plusieurs cycles d'études :
le cycle supérieur (1er cycle, qui confère le grade de licence) mène en 3 ans au DNSP musicien.
Le 2d cycle, en 2 ans, qui confère le grade de master.
À noter : possibilité de poursuivre en 3e cycle, en vue d'obtenir un doctorat, à bac + 8 (recherche musique et pratique à Lyon par exemple).
En danse, les CNSMD (Paris, Lyon) préparent principalement à l'obtention du DNSP danseur (bac + 3). La formation est organisée sur 5 ans à Paris (dont 2 années de cycle préparatoire supérieur), et sur 4 ans à Lyon (dont une année probatoire).
Le CNSAD (Paris) propose un enseignement en art dramatique intensif sur 3 ans menant au DNSP comédien. Le concours (sur auditions) est ouvert sans condition de diplôme aux candidats âgés de 18 à 26 ans, justifiant d'un an de pratique théâtrale en conservatoire ou en cours privé.
Le CNSMDP propose une formation de musicien-ingénieur du son (quelques places par an), en 4 ans. Sélection sur épreuves musicales, scientifique, réalisation d'un projet personnel, etc. Accès réservé aux candidats de niveau bac + 2 ayant un double profil scientifique et musical (niveau DEM).
https://www.letudiant.fr/etudes/ecole-a ... copie.html
En musique, la préparation aux écoles supérieures passe exclusivement par des organismes publics chargés de l’enseignement initial : les conservatoires locaux. Il est possible de compléter son apprentissage par un cours privé.
Conservatoires et pôles supérieurs de musique
Les conservatoires de musique peuvent être communaux, intercommunaux, départementaux ou régionaux. Vous pouvez y préparer le DNOP (diplôme national d’orientation professionnelle) de musique, parfois encore appelé DEM (diplôme d’études musicales). Paradoxalement, ces deux titres de fin de cycle ne sont pas reconnus mais sont indispensables pour se présenter aux concours des établissements supérieurs de musique et valider ensuite le DE (diplôme d’État).
En France, une dizaine de pôles supérieurs d’enseignement artistique préparent au DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien). La formation dure 3 ou 4 ans selon les diplômes couverts : 3 ans avec une licence de musique en partenariat avec une université, 4 ans avec le DE plus la licence.
Le DE de professeur de musique (DEPM) est un titre de niveau II (bac + 3). Il est le sésame d’une carrière dans l’enseignement de la musique.
Les élèves les plus brillants pourront intégrer les CNSMD (conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse) de Paris et Lyon (69), qui proposent un diplôme de master en 2 ans, pouvant être suivi d’un doctorat de musique recherche et pratique (en trois ans)
Sur le site de l'Onisep :
Conservatoires nationaux supérieurs (CNS) : le nec plus ultra
Pour suivre une carrière d'artiste interprète, les conservatoires nationaux supérieurs constituent la filière d'excellence. À l'entrée des CNS, une solide pratique artistique préalable est exigée. Les concours (sur auditions) sont particulièrement sélectifs ! La majorité des admis ont suivi une formation artistique dans un CRR/CRD, ou à l'étranger.
En musique, les CNSMD (Paris, Lyon) proposent plusieurs cycles d'études :
le cycle supérieur (1er cycle, qui confère le grade de licence) mène en 3 ans au DNSP musicien.
Le 2d cycle, en 2 ans, qui confère le grade de master.
À noter : possibilité de poursuivre en 3e cycle, en vue d'obtenir un doctorat, à bac + 8 (recherche musique et pratique à Lyon par exemple).
En danse, les CNSMD (Paris, Lyon) préparent principalement à l'obtention du DNSP danseur (bac + 3). La formation est organisée sur 5 ans à Paris (dont 2 années de cycle préparatoire supérieur), et sur 4 ans à Lyon (dont une année probatoire).
Le CNSAD (Paris) propose un enseignement en art dramatique intensif sur 3 ans menant au DNSP comédien. Le concours (sur auditions) est ouvert sans condition de diplôme aux candidats âgés de 18 à 26 ans, justifiant d'un an de pratique théâtrale en conservatoire ou en cours privé.
Le CNSMDP propose une formation de musicien-ingénieur du son (quelques places par an), en 4 ans. Sélection sur épreuves musicales, scientifique, réalisation d'un projet personnel, etc. Accès réservé aux candidats de niveau bac + 2 ayant un double profil scientifique et musical (niveau DEM).
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Re: Débouchés élèves des CNSM
A signaler qu'au CNSM de Paris, dans la filière piano jazz, certains quittent le cursus avant l'obtention du diplôme, parce que leurs engagements dans des concerts leur font sécher des cours, et qu'à un moment ils sont sommés de choisir...
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Re: Débouchés élèves des CNSM
C'est comme les grands concours, dans la filière classique, qui sont certes des portes d'entrée pour des carrières, mais qui ne sont pas indispensables non plus, surtout si engagements et les contrats sont déjà au rendez-vous, le but d'un musicien n'étant ni les diplômes ni les concours, mais la reconnaissance et la carrière en elle-même, le temps n'est pas extensible entre les répétitions et les préparations aux concerts.Dominique Manchon a écrit : ↑mer. 12 mai, 2021 20:44 A signaler qu'au CNSM de Paris, dans la filière piano jazz, certains quittent le cursus avant l'obtention du diplôme, parce que leurs engagements dans des concerts leur font sécher des cours, et qu'à un moment ils sont sommés de choisir...
On a un bon exemple avec Khatia Buniashtivili qui n'a jamais couru après, ou bien qui n'en a pas eu besoin.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Valentina Lisita, qui s'est faite connaitre par sa chaine YT est un exemple emblématique des nouveaux vecteurs d' (auto) promotion qui concernaient plutôt jusqu'à présent d'autres catégories d'artistes (humoristes, variété, pop). Je me demande si ce modèle peut se développer dans l'univers classique. Cela encourage selon moi la tendance "jeu du cirque" (jouer des pièces courtes et spectaculaires pour accrocher l'auditeur de la chaîne YT).Jacques Béziat a écrit : ↑lun. 17 mai, 2021 10:33 C'est comme les grands concours, dans la filière classique, qui sont certes des portes d'entrée pour des carrières, mais qui ne sont pas indispensables non plus, surtout si engagements et les contrats sont déjà au rendez-vous, le but d'un musicien n'étant ni les diplômes ni les concours, mais la reconnaissance et la carrière en elle-même, le temps n'est pas extensible entre les répétitions et les préparations aux concerts.
On a un bon exemple avec Khatia Buniashtivili qui n'a jamais couru après, ou bien qui n'en a pas eu besoin.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Je suis d'accord, c'est en effet le risque d'une généralisation de pianistes axant leur notoriété davantage sur la forme que sur le fond.Oukee a écrit : ↑lun. 17 mai, 2021 10:57
Valentina Lisita, qui s'est faite connaitre par sa chaine YT est un exemple emblématique des nouveaux vecteurs d' (auto) promotion qui concernaient plutôt jusqu'à présent d'autres catégories d'artistes (humoristes, variété, pop). Je me demande si ce modèle peut se développer dans l'univers classique. Cela encourage selon moi la tendance "jeu du cirque" (jouer des pièces courtes et spectaculaires pour accrocher l'auditeur de la chaîne YT).
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Re: Débouchés élèves des CNSM
C'est un risque effectivement, mais c'est aussi une chance de pouvoir toucher un public qui n'aurait autrement pas été vers ce style de musique.Jacques Béziat a écrit : ↑mar. 18 mai, 2021 10:57
Je suis d'accord, c'est en effet le risque d'une généralisation de pianistes axant leur notoriété davantage sur la forme que sur le fond.
Après tout, la vulgarisation est presque indispensable pour toucher le grand public, il suffit de voir ce que Lang-Lang a été obligé de produire pour percer le marché américain. Liszt était lui même régulièrement taquiné par Chopin pour son jeu trop démonstratif et tape à l’œil ^^
Ceci étant dit, les chaines de musique classique sur Youtube proposent souvent en parallèle un contenu plus léger et humoristique. On ne peut que se féliciter que des violonistes pro "quelconques" comme les australiens de TwoSet Violin arrivent à créer une communauté de plusieurs centaine de milliers de personnes en tournant très majoritairement autour de la musique classique.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
La vulgarisation de la musique classique, j'avoue ne pas savoir ce que c'est.Holydrag a écrit : ↑mar. 18 mai, 2021 11:30
Ceci étant dit, les chaines de musique classique sur Youtube proposent souvent en parallèle un contenu plus léger et humoristique. On ne peut que se féliciter que des violonistes pro "quelconques" comme les australiens de TwoSet Violin arrivent à créer une communauté de plusieurs centaine de milliers de personnes en tournant très majoritairement autour de la musique classique.
Si je décide de mettre une radio classique, ce n'est pas pour écouter autre chose que du classique, je n'ai pas envie de tourner autour.
Au point que j'en viens à ne plus écouter ces radios dites classiques qui décident d'y ajouter tout et n'importe quoi, et je finis par écouter des CD en voiture.
Ensuite, sur Youtube, il faut faire le tri, c'est clair, le classique est quelques fois dévoyé.
Cela me rappelle les festivals (et des radios !) dits « de jazz » qui se retrouvent avec plus de latino que de jazz, je n'y vais plus.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Je pense qu'on peut faire le même constat sur beaucoup (toutes ?) les disciplines artistiques, pas évident de trouver l'équilibre entre toucher un public large source de rémunération et garder son intégrité artistique. Pour moi la différence tient à la sincérité de la démarche de l'artiste.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Je suis d'accord.fritz a écrit : ↑mar. 18 mai, 2021 17:04 Je pense qu'on peut faire le même constat sur beaucoup (toutes ?) les disciplines artistiques, pas évident de trouver l'équilibre entre toucher un public large source de rémunération et garder son intégrité artistique. Pour moi la différence tient à la sincérité de la démarche de l'artiste.
Mais il est quand même très facile de nos jours d'accéder à la culture grâce à l'Internet, aux concerts, aux radios, aux livres !
À mon avis, c'est donc d'abord une question de démarche personnelle, d'attrait pour la culture en général, et de la musique en particulier.
Je crains que malgré certaines facilités technologique, le niveau dans les écoles qui étaient censées ouvrir aux Lumières, baisse d'année en année.
On pourra vulgariser tout ce qu'on veut, pas sûr que cela attire les vocations scientifiques, ou artistiques.
Il est question de ré-écrire Molière, je suppose que c'est dans un but de vulgarisation ??
C'est la culture américaine qui déferle en Europe, et hélas pas celle de la musique classique qui existe pourtant chez eux...
La Culture étant un bien de consommation, les marchands du temple sévissent plus que jamais.
La Culture est l'affaire d'une population et de son Gouvernement, à-travers les écoles, et l'excellence obtenue par le mérite. Si on prend le problème à l'envers, eh bien on assiste à ce qui se passe aujourd'hui.
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Re: Débouchés élèves des CNSM
Je ne connaissais pas le principe de réécrire Molière... par contre, côté Bibliothèque Rose, les anciennes éditions utilisaient plus de vocabulaire que les actuelles.
Cf https://actualitte.com/article/69948/je ... -sans-voix
Cf https://actualitte.com/article/69948/je ... -sans-voix
Re: Débouchés élèves des CNSM
Tout à fait, ça c'est le côté positif des nouvelles technologies qui rend un large contenu beaucoup plus accessible. Le problème c'est qu'il vient avec le revers d'une plus grande facilité à publier du contenu ce qui donne la double casquette de créateur/diffuseur aux artistes qui se sentent obligés (je pense à raison) de produire du contenu facile à assimiler par une audience la plus large possible pour pouvoir exister vis-à-vis de la concurrence.Jacques Béziat a écrit : ↑mar. 18 mai, 2021 18:09Mais il est quand même très facile de nos jours d'accéder à la culture grâce à l'Internet, aux concerts, aux radios, aux livres !
Une démarche personnelle qui doit avoir été initiée par des passeurs comme tu le mentionnes. Je n'ai pas le sentiment que l'école passe moins de culture que quand j'avais leur âge mais mes filles sont encore petites (6 et 11 ans), ça me sautera peut-être au yeux plus tard. Quant aux générations antérieures je connais un paquet de retraités pour lesquels le spectre culturel se limite à plus belle la vie et Florent Pagny. Je suis de toute façon assez convaincu que le rôle de l'école est assez limité dans ce domaine, le niveau culturel du foyer familial me semble beaucoup plus déterminant.Jacques Béziat a écrit : ↑mar. 18 mai, 2021 18:09À mon avis, c'est donc d'abord une question de démarche personnelle, d'attrait pour la culture en général, et de la musique en particulier. [...]
Re: Débouchés élèves des CNSM
L'exercice est un peu factice je trouve, il faudrait avoir le texte original en Anglais pour juger si la nouvelle traduction est plus ou moins fidèle que l'ancienne. Et le langage parlé évolue, par exemple je connais peu d'enfants qui diraient "Donc, nous n'irons pas à Kernach cet été. Qu'allons-nous faire, alors ?", la nouvelle traduction "Dans ce cas, c'est très clair : on n'ira pas à Kernach cet été. Alors, qu'est-ce qu'on fait ?" me semble beaucoup plus naturellefloyer a écrit : ↑mar. 18 mai, 2021 18:27 Je ne connaissais pas le principe de réécrire Molière... par contre, côté Bibliothèque Rose, les anciennes éditions utilisaient plus de vocabulaire que les actuelles.
Cf https://actualitte.com/article/69948/je ... -sans-voix