Départ.

[jean-séb]

"La musique militaire préférée d'un autre ancien Président, Valéry Giscard d'Estaing, était le chant de Départ."

J'aime beaucoup le Chant du Départ mais là, ce n'est pas une très bonne version, c'est le moins qu'on puisse dire ! J'avais joué il y a quelques années à Beuvray, en introduction à une sonate pour piano de Méhul, charmante, le Chant du Départ dans une version au piano. J'avais été surpris que personne dans l' assemblée ne semblait connaître ou reconnaître ; c'est à ça qu'on mesure qu'on a pris de l'âge et que son univers culturel ne coïncide plus avec l'univers culturel moyen contemporain, ou bien qu'on joue tellement mal du piano que les gens ne reconnaissent pas ce qu'on joue !

[Tatafanfan]

Bonjour Tatafanfan,

Vous avez écrit :

(...)

"La musique militaire préférée d'un autre ancien Président, Valéry Giscard d'Estaing, était le chant de Départ."

https://www.ina.fr/video/I04145573

(...)

Michel

Ah Pluton merci d’avoir exhumé ce moment d’anthologie ! Et les séquences d’accordeon le Piano du pauvre, auraient pu trouver leur place!
Tatafanfan

[bernard]

sacré Giscard, merci pour le partage

[katy]

Bon ayant réfléchi avec moi-même... et quelques autres...
J'ai beaucoup revendiqué, beaucoup parlé, je pense que cela va laisser des traces et que je ne pourrai plus jamais intervenir sereinement. Beaucoup me soutiennent, mais j'en exaspère certainement encore plus.
On a voulu faire de moi un étendard du féminisme... j'ai lu très peu d'écrits féministes, je ne me milite pas, je ne milite pour rien mais ma situation personnelle un peu compliquée et hors-normes m'oblige à me faire respecter au quotidien.
Donc, quand on me cherche, on me trouve, j'ai l'habitude.
Néanmoins je ne venais pas sur le forum pour cela, tout comme je ne venais pas non plus pour parler de mes problèmes de santé mais pour mon amour du piano qui est peut-être la chose la plus importante de ma vie.
Je me suis longuement exprimée sur ce qui m'est arrivé, j'ai été stupéfaite de certaines réactions, de ce que cet épisode a pu révéler. A présent, à tout jamais je resterai associée à cet "incident" et je pense que ce n'est pas tenable à long terme.
Néanmoins de parler m'a apaisée car j'étais sincèrement bouleversée. Mais en même temps a exaspéré un nombre qui me semble assez important de personnes, je le vois bien aux réactions.
En m'exprimant ainsi longuement j'espère avoir rendu vigilant et malgré tout peut-être un peu fait avancer les choses, mais dans le fond je n'y crois guère. Tant pis. Mais il m'était nécessaire en même temps de m'exprimer et de faire entendre ma colère.
Je vais vous laisser continuer sans moi, je pense que c'est mieux pour tout le monde. Je serai TELLEMENT, mais alors tellement heureuse de garder le contact avec le plus possible de personnes à qui mon pseudo ne donne pas de boutons pour parler de piano (ou autre, mais en toute sérénité et confiance) mais bon là encore, je ne me fais guère d'illusions, je perds tout...Tant pis pour moi...

[Terpsichore]

Je suis très triste de cette décision mais je la respecte totalement.
Peut être qu'un jour reviendras-tu seul l'avenir le dira.

[chris76]

.

[Arabesque44]

Ne pars pas!
MP

[Lazur84]

Idem

[Frangin]

Idem 2 + MP

[Erin]

Idem bien sûr MP

[jean-séb]

Partir !
Il y a quelque chose d’agréable dans l’idée de partir, c’est décider un peu de son destin. Partir, ce n’est ni triste, ni un aveu d’échec. C’est tourner une page pour en aborder une autre. Et il y a un plaisir immense à tourner cette page soi-même.
D’ailleurs nous partons ou partirons tous, à un moment ou à un autre. Nul n’a vocation à rester éternellement ni sur cette terre, ni sur ce forum. Beaucoup l’ont quitté déjà, soit qu’il ont été happés par la maladie ou la mort, soit que d’autres centres d’intérêt ont remplacé le piano, soit qu’ils n’ont plus trouvé ici le goût de s’y maintenir parce qu’il leur semblait que tout avait déjà été dit et redit, soit que l’ambiance du forum ne leur convenait pas ou plus, soit qu’ils ont compris que le forum prenait une place trop importante dans leur vie, au risque de concurrencer leurs activités et leurs relations dans la « vraie » vie, soit encore qu’ils se sont créé au fil des discussions quelques inimitiés qui minent leur moral et hantent leurs nuits. Bref, il y a mille raisons pour quitter un forum, et ce forum comme les autres.
Comment partir ? Hésite-t-on, comme dans les réunions nombreuses, entre d’une part quitter très discrètement la scène pour ne pas perturber la réunion, au risque de passer pour un malpoli, et d’autre part prévenir au moins les hôtes, ou bien part-on ostensiblement, pour donner plus de solennité ou de théâtralité à son départ, quitte aussi à déclencher une vague de départs au même moment ? Il n’y a pas de règle, chacun agit comme il le sent, en fonction de ce qu’il ressent et peut-être aussi de l’idée qu’il se fait des conséquences de son geste sur le reste du groupe.
Pour ceux qui vivent le forum comme une addiction, et qui connaissent cette difficile phase de balancement entre « je sens que pour mon bien je dois partir » et « je n’arrive pas à m’empêcher de consulter le forum », il y a la possibilité de demander à être banni pour un certain temps (un mois par exemple), ce qui peut aider au sevrage.
Oui, il peut être bon de partir.
Et puis, plus tard, si nécessaire, si les conditions s’y prêtent, il peut être bon de revenir… ou pas.

[Midas]

Tu es lugubre! Ce n'est pas trop ça qui va alléger l'atmosphère.

Je pense pour ma part que Katy ne devrait surtout pas partir, il est évident que ça lui coûterait beaucoup de se couper de personnes qu'elle apprécie ici. Je pense qu'elle (et d'autres) a juste besoin de prendre du recul, de relativiser. Tout ce qui s'est écrit ici prend des proportions démesurées par rapport à ce qu'elles seraient si ces échanges avaient eu lieu en réel, comme d'autres intervenants l'ont écrit. C'est vraiment le propre des forums et de l'écrit de réduire, voire de supprimer l'empathie entre les interlocuteurs, d'où la multiplication des malentendus conduisant à une inflation de haine.

J'ai parcouru les opinions de quelques autres qui confirment qu'Anastasie devrait sévir un peu plus souvent, mais pour ma part, je serais plus catégorique: il faudrait complètement EFFACER les échanges lorsqu'ils prennent de telles proportions. Si on se contente de fermer un sujet, il y en aura toujours un qui se sentira frustré de son droit de réponse, surtout que l'opinion de son antagoniste restera toujours en suspens. Si le sujet est effacé, au bout de quelques mois, pour la plupart des intervenants qui ne se sentent pas partie prenante, ce sera comme si ces échanges malheureux n'avaient jamais existé. Pour les autres, le dialogue (dont j'ai cru voir de nombreuses amorces) peut considérablement réduire les tensions.

[Arabesque44]

'ai parcouru les opinions de quelques autres qui confirment qu'Anastasie devrait sévir un peu plus souvent, mais pour ma part, je serais plus catégorique: il faudrait complètement EFFACER les échanges lorsqu'ils prennent de telles proportions.

Cépafo +1
Quand Jazz a fait allusion aux prises de bec (fréquentes! mais pour d'autres motifs qu'ici) sur HP j'ai eu le réflexe de penser "voyons voyons quel était le problème, déjà?" avant de me souvenir que HP avait été raye de la carte.
IL ne faut pas regretter ces discussions stériles .
Mais comment manier les ciseaux avec discernement, ce n'est pas simple. En revanche je n'aime pas beaucoup le système actuel qui permet à une personne impliquée dans une discussion qui dérape d'effacer ses propres messages, alors que les autres restent. Ca fait travailler l'imagination mais pas forcément dans le bon sens. On efface tout ou rien!

[Midas]

Exactement: on efface tout ou rien.

J'en profite pour préciser que je suis contre la censure en général (malgré ma référence à Anastasie). Il ne s'agit pas de censure, mais de faire table rase.

[floyer]

Effacer des messages aura le même effet sur les protagonistes, je ne suis pas sûr que ce soit la solution. Une suppression, un rappel à l’ordre et une clôture sont tous pris comme une sanction. Mais effectivement, cela est une solution lorsque prise à temps. Lorsque les propos sont suivi d’une demi douzaine d’autres qui ne posent pas de problème, c’est plus délicat.

Par ailleurs, un des points de départ est que nous n’ayons pas arrêté un sujet qui a dégénéré entre minuit et 5h de matin, qui s’est calmé ensuite, ce qui explique probablement pourquoi il n’y a pas eu d’intervention. Et que l’absence de modération dans cette période revient le lendemain. « Moi je note en tout cas que ces propos font réagir la modération... contrairement à d'autres ».

[Arabesque44]

Par ailleurs, un des points de départ est que nous n’ayons pas arrêté un sujet qui a dégénéré entre minuit et 5h de matin, qui s’est calmé ensuite, ce qui explique probablement pourquoi il n’y a pas eu d’intervention.

Juste remarque...On sent le vécu de modérateur!
Evidemment vous ne pouvez veiller jour et nuit.

[N'est-ce pas]

Par ailleurs, un des points de départ est que nous n’ayons pas arrêté un sujet qui a dégénéré entre minuit et 5h de matin, qui s’est calmé ensuite, ce qui explique probablement pourquoi il n’y a pas eu d’intervention. Et que l’absence de modération dans cette période revient le lendemain. « Moi je note en tout cas que ces propos font réagir la modération... contrairement à d'autres ».

Cela revient-il à dire que la nuit c'est feu vert pour les insultes tant que le calme revient le matin ?
J'imagine que non mais ta formulation le laisse entendre... Ce serait bien de clarifier, car je comprends que l'absence de modération, fût-ce avec un délai, ait alimenté la colère de katy dans le cas que tu évoques.

[jean-séb]

Katy a pensé que la modération agissait différemment selon les cas quand elle a écrit : « Moi je note en tout cas que ces propos font réagir la modération... contrairement à d'autres ». Or, c'était faux, il n'y a pas eu plus de modération dans un cas que dans l'autre (ce qu'on peut regretter effectivement, par ailleurs).

[N'est-ce pas]

(ce qu'on peut regretter effectivement, par ailleurs).

Plutôt que d'une parenthèse en passant, je trouve que c'est ce point qui devrait faire l'objet des réflexions sur le fonctionnement du forum.
Laisse-t-on des offenses persister et des personnes blessées sans réparation, au prétexte que le calme est apparemment revenu ?
Au risque de me répéter, cette question me semble bien plus cruciale que le faux problème des "sujets polémiques".

[floyer]

N’est-ce-pas, tu extrapoles...

Je tenais juste à rappeler les circonstances qui ont conduit à des compromis (par définition un compromis n’est pas parfait). Surtout qu’un rappel à l’ordre aurait lancé le débat qu’est-ce qu’une insulte « Vous me reprochez injustement de vous avoir traitées de p***. Qu'on m'explique comment! » (lire la réponse complète d’Appogiature plus haut, p2). Ou la position d’oiseau-prophète « le passage incriminé se voulait spirituel mais n'était qu'en fait hors de propos. » On peut être d’accord ou non, mais il illustre qu’une personne tiers ait une telle vision. Ainsi tout était blanc et noir. Si c’était le cas, - ah! Tiens, le terme est dans le dictionnaire des insultes, je sanctionne - cela serait bien plus simple. C’est aussi une circonstance de ce dérapage qu’il faut avoir en tête. Il est possible que si le fil avait été rapporté sur le coup (et pas le lendemain), on aurait cherché à le lire sous un autre angle.