Parlons de Chopin...sa musique est central dans plusieurs concours, maintenant un nouveau sur des instruments historiques. L'ironie c'est qu'il n'était pas une bête de la scène. Que ferait Chopin aujourd'hui ? Serait-il un inconnu, un prof modeste dans une école de musique parce qu'il ne fait pas des concours ? Je ne vois pas comment il pourrait réussir, on laisse les concours en décident trop aujourd'hui.
quazart a écrit : ↑jeu. 20 sept., 2018 17:49
Mais il faut bien à un moment ou à un autre qu'une sélection s'opère. Si on supprime toute notion de concours, comment un artiste peut-il arriver à se faire connaitre ? Sans concours, on peut craindre que la sélection s'opère de façon moins équitable encore, par copinage ou autres moyens plus ou moins avouables.
Je regardais sur Internet, il y a très peu sur l'histoire des concours, mais je lis que la première était en 1890.
Avant il y avait des autres chemins, je ne suis pas d'accord avec le mot "copinage" car souvent c'était un élève pour lequel un prof a vu l’étincelle essentiel et voulait le/la promouvoir. Mais aujourd'hui nous sommes trop obsédés concours après concours. Avant 1945 il y avait 5 concours de piano internationaux. Par le compte de Alinck-Argerich Foundtion, en 1990, 114 concours de piano, en 2009 environ 750, et 350 de ces concours était crées entre 2008 et 2009.
https://www.nytimes.com/2009/08/08/opin ... hnson.html
Aujourd'hui j'ose imaginer que nous sommes a bien plus. Vous pensez sincèrement que c'est nécessaire et bénéfique pour l'art du piano? Je crois que non. Ça me semble très usine des concertistes, mises directes sur les autoroutes...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington