Lu par hasard ce poème dans un roman de Giesbert "l'arracheuse de dents"
Sa paternité n'est pas complètement établie (Musset, Goerge Sand....)
En tout cas je ne résiste pas au plaisir de le partager avec ceux qui ne le connaitraient pas
Le petit endroit
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau
Epancher dans l'amphore
un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi
dont l'auguste jointure
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau
Le petit endroit
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Le petit endroit
Modifié en dernier par pianojar le dim. 08 avr., 2018 21:51, modifié 1 fois.
Re: Le petit endroit
Ah ben je ne connaissais pas, merci pour le partage. C'est charmant et drôlement bien tourné Nos écrivains ont du talent.
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Re: Le petit endroit
Au fait c'est le poème que je partage, pas l'endroit ☺
Re: Le petit endroit
Je connaissais, nous l'avions affiché autrefois dans nos toilettes, mes frères et moi. Une façon élégante de prolonger la phase "pipi-caca" de l'enfance.
Re: Le petit endroit
Il est aussi dans les toilettes de ma marraine, un endroit qui me rappelle des souvenirs
Il faudrait en écrire une version pour les toilettes sèches !
Il faudrait en écrire une version pour les toilettes sèches !
- Arabesque44
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Re: Le petit endroit
Puisqu'on est dans la poésie, je ne peux m'empêcher d'évoquer l'hilarante parodie de Laurent Gerra détournant une chanson de Francis Cabrel :Ma cabane au fond du jardin .
Ma cabane au fond du jardin
Moi j'y vais quand j'ai besoin
C'est un charmant petit trou
Tout entouré de cailloux
Y a des mouches qui bourdonnent
Des abeilles qui frelonnent
Y a pas de tout à l'égout
Alors on fait sur les cailloux
C'est un charmant petit coin
Ma cabane au fond du jardin
Elle trône tout au bout
D'un chemin plein de cailloux
Y a un arbre juste à côtéC'est pratique pour s'essuyer
Si c'était un acacia
Avec les feuilles on pourrait pas
Elles sont bien trop petites
Et les épines, ça irrite
Même les dames l'aiment bien
Ma cabane au fond du jardin
Accroché au clou rouilléY a du journal déchiréEt quand
on est constipéOn le lit pour patienter
Pour se laver le derrière
On file jusqu'à la rivière
Elle est pleine de cailloux
Qui dansent dans les remous
Elle est belle comme le matin
Ma cabane au fond du jardin
Ma cabane au fond du jardin
Je lui dois tous mes quatrains
Dès que j'y pose ma prose
Immédiatement je compose
Mais ce coin de paradis
Un jour ou l'autre sera détruit
Et je ne reverrai plus
Ses belles planches vermoulues
Elle sera l'objet de mon chagrin, Ma cabane au fond du
jardin
Et même si on la détruisait, Je l'aimais, je l'aime, je
l'aimerai
J'apprend par Wikipédia que Cabrel n'avais pas du tout apprécié...
Ma cabane au fond du jardin
Moi j'y vais quand j'ai besoin
C'est un charmant petit trou
Tout entouré de cailloux
Y a des mouches qui bourdonnent
Des abeilles qui frelonnent
Y a pas de tout à l'égout
Alors on fait sur les cailloux
C'est un charmant petit coin
Ma cabane au fond du jardin
Elle trône tout au bout
D'un chemin plein de cailloux
Y a un arbre juste à côtéC'est pratique pour s'essuyer
Si c'était un acacia
Avec les feuilles on pourrait pas
Elles sont bien trop petites
Et les épines, ça irrite
Même les dames l'aiment bien
Ma cabane au fond du jardin
Accroché au clou rouilléY a du journal déchiréEt quand
on est constipéOn le lit pour patienter
Pour se laver le derrière
On file jusqu'à la rivière
Elle est pleine de cailloux
Qui dansent dans les remous
Elle est belle comme le matin
Ma cabane au fond du jardin
Ma cabane au fond du jardin
Je lui dois tous mes quatrains
Dès que j'y pose ma prose
Immédiatement je compose
Mais ce coin de paradis
Un jour ou l'autre sera détruit
Et je ne reverrai plus
Ses belles planches vermoulues
Elle sera l'objet de mon chagrin, Ma cabane au fond du
jardin
Et même si on la détruisait, Je l'aimais, je l'aime, je
l'aimerai
J'apprend par Wikipédia que Cabrel n'avais pas du tout apprécié...
- quazart
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Re: Le petit endroit
Sous-entendrais tu par là que Cabrel est un chieur ?
Ou du moins un pisse-vinaigre...
Ou du moins un pisse-vinaigre...
Re: Le petit endroit
Merci Pianojar de m'avoir fait rire de si bon matin !!!pianojar a écrit : ↑dim. 08 avr., 2018 21:15 Lu par hasard ce poème dans un roman de Giesbert "l'arracheuse de dents"
Sa paternité n'est pas complètement établie (Musset, Goerge Sand....)
En tout cas je ne résiste pas au plaisir de le partager avec ceux qui ne le connaitraient pas
Le petit endroit
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau
Epancher dans l'amphore
un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi
dont l'auguste jointure
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau
Cela me fait irrésistiblement penser à une pub pour parfum de toilettes (VIPoo) si tu connais...
On reconnait bien là Laurent Gerra (que j'aime parfois énormément écouter d'ailleurs) Merci Arabesque !Arabesque44 a écrit : ↑dim. 08 avr., 2018 22:36 Puisqu'on est dans la poésie, je ne peux m'empêcher d'évoquer l'hilarante parodie de Laurent Gerra détournant une chanson de Francis Cabrel :Ma cabane au fond du jardin .
Ma cabane au fond du jardin
Moi j'y vais quand j'ai besoin
C'est un charmant petit trou
Tout entouré de cailloux
Y a des mouches qui bourdonnent
Des abeilles qui frelonnent
Y a pas de tout à l'égout
Alors on fait sur les cailloux
C'est un charmant petit coin
Ma cabane au fond du jardin
Elle trône tout au bout
D'un chemin plein de cailloux
Y a un arbre juste à côtéC'est pratique pour s'essuyer
Si c'était un acacia
Avec les feuilles on pourrait pas
Elles sont bien trop petites
Et les épines, ça irrite
Même les dames l'aiment bien
Ma cabane au fond du jardin
Accroché au clou rouilléY a du journal déchiréEt quand
on est constipéOn le lit pour patienter
Pour se laver le derrière
On file jusqu'à la rivière
Elle est pleine de cailloux
Qui dansent dans les remous
Elle est belle comme le matin
Ma cabane au fond du jardin
Ma cabane au fond du jardin
Je lui dois tous mes quatrains
Dès que j'y pose ma prose
Immédiatement je compose
Mais ce coin de paradis
Un jour ou l'autre sera détruit
Et je ne reverrai plus
Ses belles planches vermoulues
Elle sera l'objet de mon chagrin, Ma cabane au fond du
jardin
Et même si on la détruisait, Je l'aimais, je l'aime, je
l'aimerai
J'apprend par Wikipédia que Cabrel n'avais pas du tout apprécié...