Le français, corrigé...
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Re: Le français, corrigé...
Je suis surprise que ça ne soit pas plus connu.
Les verbes conjugués à la première personne (au «je» donc) ne finissent jamais par un «t». La finale peut varier : s, e, x sont les finales possibles qui me vienne en tête. Je ne pense pas qu'il en existe d'autre («je fais», «j'aime», «je veux»).
Le «tu» prend toujours un «s» final, sauf éventuellement à l'impératif («Crie!»)
Le il/elle/on finit généralement en t, en d ou en e (il voit, il prend, il noie).
Le nous finit toujours en -ons, sauf au passé simple (où la finale est en -îmes, -âmes ou -ûmes dans tous les cas, il me semble)
Le vous finit toujours en -ez, sauf exceptions («Vous faites», «vous dites») et sauf passé simple (en -îtes, -âtes et ûtes (bon, je vous mets au défi de faire une phrase avec le verbe «pouvoir» conjugué à la deuxième personne du pluriel au passé simple. Remarquez que «croire» n'est pas beaucoup mieux.))
Et le ils/elles en -ent ou -ont.
Comme je vous dis ça de tête, j'oublie peut-être des terminaisons possibles.
(Ajout : je ne parle toutefois évidemment pas des participes passés!)
Pour les majuscules accentuées, j'allais justement dire (mais l'article le mentionne) qu'au Québec, il est plus volontiers considéré comme une faute de ne pas mettre les accents sur les majuscules. Probablement parce que nos claviers nous permettent facilement de mettre ces accents (j'ai été étonnée, lorsque je suis tombée sur un clavier azerty, de constater qu'il était impossible de facilement faire des majuscules accentuées). É È Ê À Ë Î, un jeu d'enfant.
Les verbes conjugués à la première personne (au «je» donc) ne finissent jamais par un «t». La finale peut varier : s, e, x sont les finales possibles qui me vienne en tête. Je ne pense pas qu'il en existe d'autre («je fais», «j'aime», «je veux»).
Le «tu» prend toujours un «s» final, sauf éventuellement à l'impératif («Crie!»)
Le il/elle/on finit généralement en t, en d ou en e (il voit, il prend, il noie).
Le nous finit toujours en -ons, sauf au passé simple (où la finale est en -îmes, -âmes ou -ûmes dans tous les cas, il me semble)
Le vous finit toujours en -ez, sauf exceptions («Vous faites», «vous dites») et sauf passé simple (en -îtes, -âtes et ûtes (bon, je vous mets au défi de faire une phrase avec le verbe «pouvoir» conjugué à la deuxième personne du pluriel au passé simple. Remarquez que «croire» n'est pas beaucoup mieux.))
Et le ils/elles en -ent ou -ont.
Comme je vous dis ça de tête, j'oublie peut-être des terminaisons possibles.
(Ajout : je ne parle toutefois évidemment pas des participes passés!)
Pour les majuscules accentuées, j'allais justement dire (mais l'article le mentionne) qu'au Québec, il est plus volontiers considéré comme une faute de ne pas mettre les accents sur les majuscules. Probablement parce que nos claviers nous permettent facilement de mettre ces accents (j'ai été étonnée, lorsque je suis tombée sur un clavier azerty, de constater qu'il était impossible de facilement faire des majuscules accentuées). É È Ê À Ë Î, un jeu d'enfant.
Mon parcours musical, du jour 1 (février 2016), avec ses hauts et ses bas. ;)
- jean-séb
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Re: Le français, corrigé...
pas plus qu'au passé simple (jouai) ou au futur (jouerai) ou à la plupart des temps en fait, à l'exception de l'imparfait et du conditionnel !
- jean-séb
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Re: Le français, corrigé...
Si l'on excepte le verbe irrégulier avoir (j'ai), ça me semble correct.
Re: Le français, corrigé...
Merci pour vos réponses. Donc c'est ça, jamais une verbe terminant avec un T après "je".
Pour les autres temps il y a -i aussi comme Jean-séb a souligné.
Haha merci pour le moyen mnémotechnique !
Pour les autres temps il y a -i aussi comme Jean-séb a souligné.
Ah mais le passé simple et le futur ne sont pas autant utilisés sur notre forum que l'imparfait, d'où l'erreur que j'ai vu, et qui ressemblait à la même erreur au présent aussi, un T au lieu d'un S. (Je viens de noter qu'erreur est feminine, comme faute. Je n'aime vraiment pas cette langue.)
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Le français, corrigé...
Impair, forfait, délit, méfait, fourvoiement...
Re: Le français, corrigé...
Pour le coup je ne sais pas si on a comparé les mauvais et les bons mots masculins ou feminins, mais je suis absolument persuadée que c'est sexiste contre la femme à la pelle...
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- jean-séb
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Re: Le français, corrigé...
Dans l'ordre de gravité pénale, on trouve la contravention, le délit et le crime. Non, le masculin n'a pas toujours le beau rôle !
https://www.service-public.fr/particuli ... oits/F1157
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- floyer
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Re: Le français, corrigé...
Je ne pense pas qu’il y ait des règles dans un sens comme dans l’autres. Sont féminins la perfection comme l’imperfection, l’excellence comme la médiocrité...
Re: Le français, corrigé...
J'étais curieuse, je cherchais rapidement sans trouver (mes mots de recherches sont peut-être pas les bons) mais probablement personne n'était suffisamment courageux de faire le bilan pour confirmer ce qu'on soupçonne !
Par contre j'ai trouvé ce blog la situation est bien pire que je ne pensais !
Par contre j'ai trouvé ce blog la situation est bien pire que je ne pensais !
– Un gars peut être bon ou brave, c’est-à-dire un mec sympa. Une garce même belle, restera une garce.
– Un courtisan est un proche du roi, une courtisane est trop proche du roi.
– Un coureur est souvent un sportif, une coureuse se laisse rattraper par les hommes.
– Un professionnel est un homme compétent, une professionnelle est une prostituée.
– Un homme sans moralité peut être un politicien en vue; une femme sans moralité n’est pas recommandable.
– Un entraîneur s’occupe de sportifs; une entraîneuse tarife ses prestations.
– Une homme à femmes est un séducteur; une femme à hommes est une traînée.
– Un homme facile est facile à vivre; une femme facile cède facilement aux avances.
– Un homme public, est une personne connue et reconnue. Une femme publique est connue de ses clients.
– Enfin, un homme qui fait le trottoir, est un paveur de bonnes intentions. Une femme qui fait le trottoir arpente le pavé à la recherche de clients.
Une langue est plus qu’un moyen de communication, c’est aussi une représentation de son environnement, de son monde. Les exemples ci-dessus ne prétendent pas épuiser le réel, mais cette tendance à voir la femme comme un objet sexuel ne relève pas que de la surinterprétation. En tout cas, la réflexion sur le poids des stéréotypes, et la promotion de l’égalité filles/ garçons a toute sa place à l’école.
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- jean-séb
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Re: Le français, corrigé...
Oh la la, toujours la même vieille blague qui circule et dont une grande partie des exemples sont sujets à caution. Franchement, ce n'est pas sérieux.
Re: Le français, corrigé...
Ah bon, quels exemples sont sujets à caution ? Je n'en sais rien !
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Re: Le français, corrigé...
Ce que tu soupçonnes !
Le "on" est ici bien inapproprié. C'est comme si tu voulais que d'autres te joignissent dans un jugement infondé et de bien mauvais aloi. Plusieurs exemples donnés plus haut le montrent bien (sans le démontrer toutefois, j'en conviens, mais est-ce vraiment démontrable ?)
Soupçon n'est pas raison, et encore moins vérité.
Re: Le français, corrigé...
Avec l'informatique, si je crois que c'est bien démontrable. Mais je ne suis pas une informaticienne.
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Re: Le français, corrigé...
Par contre, tu es têtue...
Avec mes enfants, quand ils étaient petits, j'insistais toujours sur la différence entre "savoir" et "croire". Tu crois que c'est démontrable, mais au fond tu n'en sais strictement rien (et moi non plus d'ailleurs).
La non-démontrabilité ne tient pas au fait qu'on ne puisse pas dénombrer les choses - effectivement, les mots sont parfaitement dénombrables et on peut donc les compter. Elle tient à mon avis au fait qu'il est impossible de s'accorder de façon exhaustive et objective sur ce qui est un bon mot ou un mauvais mot. Ils sont nombreux à pouvoir changer de sens selon le contexte, ou même à être perçus différemment d'un individu à un autre.
Re: Le français, corrigé...
On est en plein dans une avalanche de trucs dits sexistes dans l' actu, on n'y coupe pas, difficile de démêler le faux du vrai,Une homme à femmes est un séducteur; une femme à hommes est une traînée.
entre les gros relous dragueurs bidons et les assos féministes qui veulent a tout prix exister.
Re: Le français, corrigé...
@ Mieuvotar Je prends "tu es têtue" comme compliment en français. (La dernière fois de mes souvenirs, c'était par un autre PMiste qui avait bien tort mais il était têtu aussi ET il avait tort. )
Concernant si un mot est mauvais ou bon selon le contexte, fair enough mais je serais étonnée si ce n'était pas possible de classifier tous les mots dans les catégories "bon", "mauvais", "neutre" et/ou effectivement "selon contexte".
Dans mes maigres recherches, j'ai trouvé deux personnes qui affirment qu'il y a bien plus de noms masculins que féminins. https://fr.quora.com/Y-a-t-il-plus-de-m ... n%C3%A7ais J'ai posé ma question alors sur le même site, on verra si quelqu'un répond.
Concernant si un mot est mauvais ou bon selon le contexte, fair enough mais je serais étonnée si ce n'était pas possible de classifier tous les mots dans les catégories "bon", "mauvais", "neutre" et/ou effectivement "selon contexte".
Dans mes maigres recherches, j'ai trouvé deux personnes qui affirment qu'il y a bien plus de noms masculins que féminins. https://fr.quora.com/Y-a-t-il-plus-de-m ... n%C3%A7ais J'ai posé ma question alors sur le même site, on verra si quelqu'un répond.
Modifié en dernier par Lee le sam. 04 août, 2018 15:30, modifié 1 fois.
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Re: Le français, corrigé...
De plus ces exemples n'ont pas beaucoup d'intérêt dans la mesure où le "parti opposé" ( celui des mâles supposément oppressés... ) peut déplorer que beaucoup de titres et grades honorifiques ou de fonctions pourtant très masculines n'existent qu'au féminin dans la langue française:
-Altesse
-Majesté
-Excellence
-Sainteté
-vigie
-estafette
-sentinelle
Re: Le français, corrigé...
Tu peux aussi le pendre comme une taquinerie amicale... Disons que j'admire ton opiniâtreté sur ce sujet, même si elle est parfois fatiguante.
Je vois aussi très bien à qui et quoi tu fais allusion,. Mais il n’avait pas tort tout le temps, loin de là ! Passons, néanmoins, c'est un autre sujet et rassure-toi, je n'entends pas prendre sa relève !!!
Qu'il y ait plus de mots masculins que féminins, c'est peut-être vrai (et encore, je ne suis pas convaincu), mais - selon l'article mentionné dans ton lien http://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_ ... _96_1_5785 - c'est là la conséquence d'un principe qui a, au cours des âges, privilégié le genre masculin sur le féminin dans la syntaxe du français. On peut le regretter, mais c'était ainsi et après tout, est-ce bien grave ? De là à en tirer une généralité symbolique sur le sexisme d'une langue, et au-delà de ceux et celles qui la parlent, c'est un peu fort de café. D'ailleurs, le sexisme se trouve partout, et pas que chez ceux qui parlent une langue fortement "genrée" (suivez-mon regard).
En toute sincérité, j'ai trouvé navrant, et même blessant, de lire sous ta plume "décidément, je n'aime pas cette langue", car derrière, on lit un certain désamour pour le peuple qui la parle.
Et puis d’ailleurs, Lee, le débat que tu as soulevé n'était pas là, sur la supériorité numérique du masculin sur le féminin. Il était sur la prééminence qualitative que tu soupçonnes (je dirais pour ma part : que tu fantasmes) : selon toi, partant du fait que "erreur" est féminin, tu en es venue à penser que au masculin les beaux mots, au féminin les vilains.
Penses-tu franchement qu’il y ait eu un jour, aux origines de la langue française, un Grand Ordonnateur du Langage, membre d’une crypto-secte ayant fait du sexisme lexical son grand combat et qui, officiant dans le secret de son bureau, a décidé d’affubler du genre masculin les mots nobles, élégants, altiers et positifs et reléguant les autres, les vulgaires, les moches, les négatifs, les petits, les mesquins dans la catégorie du féminin ?
Je sais bien que les théories du complot sont à la mode en ces temps et vont se nicher dans des endroits inattendus, mais franchement, restons sérieux !
Re: Le français, corrigé...
Un article intéressant et bien articulé sur la question, sous la plume de la sémioticienne Patrizia Violi.
https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726 ... _0015_0000
https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726 ... _0015_0000