Concerts Montmartre vendredi 23 novembre

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Doubidoudom
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Concerts Montmartre vendredi 23 novembre

Message par Doubidoudom »

Je suis désolé je l'annonce un peu tard. C'est vendredi prochain au musée de Montmartre.

Au programme Vienne fin XVIIIème, début XIX ème, c'est à dire toute sa grandeur de Mozart à Schumann…

Trio : Piano, violon, violoncelle

Au XVIIIe puis XIXe siècle, les compositeurs d'Allemagne-Autriche se réaffirment dans les cours, très imprégnées de musique italienne. Mozart ouvre la voie en créant des opéras en langue allemande et un répertoire riche et attractif de musique de chambre et de symphonies. Beethoven puis Schubert font fructifier cet héritage. Vient ensuite Mendelssohn, européen avant l'heure et propagateur de la musique de ses pairs. Enfin, Robert et Clara Schumann, qui ouvrent la porte au romantisme.
Pendant cette période, la situation sociale du musicien change du tout au tout :
Joseph Haydn vécu toute sa vie au service des princes Esterházy,
Wolfgang Amadeus Mozart les affronte et acquiert sa liberté contre leur pouvoir,
Ludwig van Beethoven parvient à les soumettre au pouvoir de sa création,
Franz Schubert ignore tout de ce monde qui perd de son pouvoir financier et est remplacé par la bourgeoisie
Clara Schumann vivra de ses tournées de pianiste virtuose.

Le programme:

- Premier mouvement du trio K 564 - Mozart
- Sonate pathétique - Beethoven
- Premier mouvement du trio op.100 - Schubert
- Rhapsodie op.79 n°2 - Brahms
- Quatrième mouvement du trio op.17 - Clara Schumann

Pour plus de renseignements allez donc voir ici: http://etvoila.art/
Vous pourrez d'ailleurs aussi y réserver vos places (indispensable, c'est en général plein): comme d'habitude à 6€ et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans (un enfant par adulte)

Pour rappel le même concert est donné le

diamnche 25 octobre à 17h00 à l'espace 93 (93 rue de la Chapelle)
et le
samedi 24 octobre à 16h30 à la médiathèque de Romainville.

Dans les deux cas l'entrée y est gratuite.

Le prochain concert sera le week-end du 25-26-27 janvier autour de l'Espagne avec une guitariste et une soprano.

Retenez aussi la soirée du vendredi 15 mars: l'Italie avec un couple de chanteurs incroyables et une visite privée du musée avec coupe de champagne pour la nouvelle exposition (le tarif sera par contre de 16€ pour cette occasion)
Modifié en dernier par Doubidoudom le lun. 19 nov., 2018 9:39, modifié 1 fois.
Je suis aveugle mais on trouve toujours plus malheureux: j'aurais pu être noir. Ray Charles
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Lee
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Re: Concerts Montmartre c'est reparti ! Dimanche 14 octobre

Message par Lee »

Doubidoudom a écrit : lun. 08 oct., 2018 2:11 Mozart, Beethoven, Brahms, Schubert et Schumann (Clara bien sûr, Lee you're welcome )
:D Danke schön ! 8)
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Christof
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Un concert sous le signe des voyages

Message par Christof »

Du 10 au 14 octobre, c'était la fête des vendanges de Montmartre....

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... l'occasion d'aller visiter les vignes du Clos Montmartre, vignoble pas comme les autres, composé de cépages multiples, qui s’épanouit et mûrit sous la lumière du Nord...

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... et bien sûr, l'occasion d'aller voir le concert de Dominique, le dimanche 14 septembre au Musée Montmartre.
(à signaler d’ailleurs que dans le cadre de cette fête des vendanges, France musique a consacré une émission à ce musée, dans laquelle on peut aussi entendre Dominique (on peut réécouter l'émission ici)).


Partir comme Mozart le fit enfant, parcourir l'Europe pour y rencontrer les acteurs de sa vie musicale
[/size]

L'argument de ce concert du dimanche, parsemé de morceaux joué au piano solo, duo piano-violon, duo piano-flûte, trio piano-violon-flûte, a été de nous faire découvrir et rencontrer, comme Mozart le fit au XVIII siècle, certains musiciens compositeurs de cette époque. Ce voyage nous a permis de mieux toucher du doigt des conceptions musicales très différentes à cette époque, reflets des environnements dans lesquels vivaient ces compositeurs.
Il faut savoir que Mozart a énormément voyagé en Europe, partant de Salzbourg, traversant l'Allemagne où Jean Sébastien Bach vient de mourir et Haydn est déjà un compositeur fécond. Après un bref séjour à Bruxelles, il aboutit à Paris, patrie de Rameau et Couperin, où il essaya de jouer devant Louis XV. L'Angleterre lui a été plus propice : il y rencontra Jean Chrétien Bach qui devint un ami fidèle, et put entendre et jouer les musiques de Haendel et Abel. Son éducation ne s'arrêta pas là puisque, peu de temps après son retour à Salzbourg, il repartit avec son père vers l'Italie dont l'influence musicale était considérable dans toute l'Europe. Il put y entendre Pergolèse, Vivaldi et tant d'autres, annonciateurs de l'immense Rossini.

Nous faire découvrir tout cet ensemble aurait donné un concert très long, et Dominique, toujours aussi prolixe et pédagogue dans ses explications, a choisi dès lors de nous faire entendre quelques uns des compositeurs que Mozart a croisés, sélection judicieuse pour mieux nous faire prendre conscience de la diversité des œuvres et des écritures différentes.

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Ainsi, on a pu entendre successivement :

1) Johann Sebastien Bach : Extrait concerto pour violon et hautbois (arrangé ici pour piano, violon et flûte)
2) Domenico Scarlatti : sonate K 431 piano
3) Georg Philipp Telemann : concerto pour flûte et violon - TWV 52.3
4) Gerog Friedriech Haendel : Sonate pour flûte et piano en mi mineur - 1er et 2ème mouvement
5) Jean-Chrétien Bach : Sonate pour piano et violon, opus 2 n°3
6) Johann Schobert : quatuor clavecin, 2 violons, violoncelle (version piano, flûte, violon
7) Luigi Boccherini : Sonate opus 5 n°4, pour violon et piano
8) Wolfgang Amadeus Mozart : Andante en do majeur K 3155

[le saviez-vous ? Bach, Scarlatti et Haendel sont nés la même année... (1685)]

Pour cela, il s'est entouré de deux musiciennes talentueuses, Camille Théveneau au violon, et Emmanuelle Cala à la flûte.

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Écouter le concert
Modifié en dernier par Christof le dim. 25 nov., 2018 12:58, modifié 1 fois.
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Oupsi
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Re: Concerts Montmartre c'est reparti ! Dimanche 14 octobre

Message par Oupsi »

Merci Christof de nous faire partager ces beaux moments! Prodigieuses archives que ce forum!
arg

Re: Concerts Montmartre c'est reparti ! Dimanche 14 octobre

Message par arg »

ça y est on a réservé nos deux billet pour vendredi 23 ! on se réjouit d'avance :D
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Doubidoudom
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Re: Concerts Montmartre vendredi 23 novembre

Message par Doubidoudom »

Ça y est, j'ai enfin mis à jour pour le prochain concert.
à vendredi arg !
Je suis aveugle mais on trouve toujours plus malheureux: j'aurais pu être noir. Ray Charles
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Christof
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Re: Concerts Montmartre vendredi 23 novembre

Message par Christof »

De Mozart à Schumann : le grandiose voyage musical viennois
Le lien pour écouter le concert se trouve en bas de cet article

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Ces fenêtres, Après un rêve.. Voilà, je suis déjà à Vienne ...

"Au XVIIIe puis XIXe siècle, les compositeurs d'Allemagne-Autriche se réaffirment dans les cours, très imprégnées de musique italienne. Mozart ouvre la voie en créant des opéras en langue allemande et un répertoire riche et attractif de musique de chambre et de symphonies. Beethoven puis Schubert font fructifier cet héritage. Vient ensuite Mendelssohn, européen avant l'heure et propagateur de la musique de ses pairs. Enfin, Robert et Clara Schumann, qui ouvrent la porte au romantisme.

Pendant cette période, la situation sociale du musicien change du tout au tout :
Joseph Haydn vécu toute sa vie au service des princes Esterházy,
Wolfgang Amadeus Mozart les affronte et acquiert sa liberté contre leur pouvoir,
Ludwig van Beethoven parvient à les soumettre au pouvoir de sa création,
Franz Schubert ignore tout de ce monde qui perd de son pouvoir financier et est remplacé par la bourgeoisie
Clara Schumann vivra de ses tournées de pianiste virtuose."
.

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Ce soir, l'objectif de Dominique était de nous convier à un fabuleux voyage historique et musical. Un voyage dans le temps, fin du XVIIIe au début du XIXe à Vienne, à la découverte de la grandeur du mouvement musical, d'une infinie richesse et en évolution permanente. Sentir au plus près la singularité, l'originalité de chacun des compositeurs présentés durant cette soirée.

Et pour l'occasion, musique en trio (piano, violon, violoncelle), mais aussi deux morceaux piano solo.
Avec, aux côtés de Dom : Aiko Okamura (violon) et Guillaume Wang (violoncelle).


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Née en 1993 au Japon, Aiko Okamura a commencé le violon à l’âge de 7 ans et obtient sa Licence de violon au département de musique de Tohogakuen dans la classe de Isako Shinozaki en 2016. Elle achève actuellement le second cycle supérieur (Master) au Conservatoire National Supérieur de Musique et danse de Paris (CNSMDP) dans la classe d’Olivier Charlier et Joana Matkowska. Elle bénéficie également de l’enseignement de Stéphanie-Marie Degand. Elle est lauréate de plusieurs prix.


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Né dans une famille de musiciens, Guillaume Wang débute simultanément l’étude du violoncelle et du piano à l’âge de 3 ans. Il suit en Australie les cours de David Lale, premier violoncelliste du Queensland Symphony Orchestra, de 7 à 17 ans. Il est aujourd'hui en 4ème année au CNSMDP dans la classe de Raphaël Pidoux.


Le programme

Tout d'abord... Mozart (né à Salzbourg le 27 janvier 1756, mort à Vienne le 5 décembre 1791).

Le choix s'est porté sur le 1er mouvement (l'allegro) du trio opus KV 564, en sol majeur.

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Composé en octobre 1788, ce trio (le dernier qu'il a composé) fut d’abord publié en Angleterre, et l'année suivante à Vienne. Il était encore estampillé «pour clavecin ou forte-piano avec accompagnement de violon et de violoncelle», montrant ainsi les goûts tenaces des conservateurs et des éditeurs et du public. Mozart a peut-être lancé la nouvelle mode du piano, mais nombre de foyers avaient encore un clavecin et le modèle dominant du trio avec piano demeurait la «sonate accompagnée», qu’Haydn devait écrire encore bien après la mort de Mozart.
Ce premier mouvement, allegro fluide et ondoyant, comprend un deuxième thème très étroitement affilié au premier et une section centrale qui, au lieu de développer un matériau existant, s’ouvre sur un thème entièrement nouveau (comme dans les deux trios précédents). Ce qui illustre la subtilité avec laquelle Mozart détourne les attentes, même dans une œuvre apparemment simple.


******************************************

Nous passons ensuite à... Beethoven (né à Bonn le 15 ? ou 16 décembre 1770, mort à Vienne le 26 mars 1827).

Beethoven arrive une première fois à Vienne en avril 1787, séjour au cours duquel il rencontrera (furtivement) Mozart. Il y revient en 1792 (un an après la mort de Mozart). À la fin du XVIIIe siècle, Vienne est la capitale de la musique occidentale et représente la meilleure chance de réussir pour un musicien désireux de faire carrière. Âgé de vingt-deux ans à son arrivée, il a déjà beaucoup composé, mais pour ainsi dire rien d’important : il est encore très loin de sa maturité artistique. Ce n’est d'ailleurs pas tout d'abord comme compositeur mais comme pianiste virtuose, et grand improvisateur, que Beethoven forge sa réputation dans cette ville. Quant à l’enseignement de Haydn, si prestigieux qu’il soit, il s’avère décevant à bien des égards. D’un côté, Beethoven se met rapidement en tête que son maître le jalouse et il niera son influence ; de l’autre côté, Haydn ne tarde pas à s’irriter devant l’indiscipline et l’audace musicale de son élève qu'il appelle le «Grand Mogolg».
En janvier 1794, après le nouveau départ de Haydn pour Londres, il poursuit des études épisodiques jusqu’au début de 1795 avec divers autres professeurs (dont Antonio Salieri). Son apprentissage terminé, Beethoven se fixe définitivement dans la capitale autrichienne. Il y donne son premier concert public le 29 mars 1795 pour la création
de son Concerto pour piano no 2 (qui fut en fait composé le premier, à l’époque de Bonn).

Le choix de Dominique s'est porté sur la Sonate pour piano no 8 en do mineur, op. 13 ou "Grande Sonate pathétique". Elle a été composée en 1798-1799, et publiée en décembre 1799 (avec une dédicace au prince Lichnowsky, mécène du compositeur depuis son arrivée à Vienne).

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Cette sonate intervient à la période où Beethoven commençait à affirmer son style et à se détacher de l'influence de Haydn et de Mozart. Les deux premiers mouvements sont plutôt classiques, le troisième est empreint de romantisme.
1er mouvement : grave – Allegro di molto e con brio en do mineur
2ème mouvement : adagio cantabile en la bémol majeur
3ème mouvement : allegro en do mineur


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Grand saut, jusqu'en 1827 avec ... Schubert (né le 31 janvier 1797 à Lichtenthal [9ème arrondissement de Vienne], mort à Vienne le 19 novembre 1828).

Prolifique compositeur, il est l'un des rares musiciens présentés cette soirée qui pouvait vivre uniquement de ses compositions sans avoir à se produire comme instrumentiste...
En 1815, à 18 ans, il a composé rien moins que... 196 œuvres (symphonies, opéras, trios, quatuors,...) !!! et 189 l'année suivante !!! Et dire qu'au départ, il voulait être.. instituteur.

Au programme ce soir : le trio en mi bémol majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100), l'un des plus connus (surtout l'andante). Ici est joué l'allegro. C'est l'une des dernières compositions de Schubert, datée de novembre 1827.

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Ce mouvement est de forme sonate. Il débute immédiatement avec un premier thème joué forte, déclamé par les trois instruments à l’unisson. Suit un second thème de caractère absolument différent, orchestré en choral, en si mineur, ton éloigné démontrant la complexité du plan tonal de l'œuvre. En effet, celui-ci neutralise la tension dominante-tonique (tr-s cher à Beethoven), au profit d'un tissu de relations harmoniques délicates, généralement en tierces, qui construisent tout le développement.

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Et nous passons à... Brahms (né le 7 mai 1833 à Hambourg, mort le 3 avril 1897 à Vienne).

Il a fait la plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il s'est installé définitivement à partir de 1862. Il devient d'ailleurs, en 1886, président d’honneur de l’association des musiciens de Vienne.
Brahms était à la fois un traditionaliste et un novateur.
Pour le montrer, Dominique a choisi de nous interpréter la Rhapsodie n°2 en sol mineur Molto passionato, ma non troppo allegro), écrite en 1879.

Cette pièce, dédiée à Elisabeth von Herzogenberg, amie musicienne et compositrice, fait partie de la maturité de Brahms (il a alors 46 ans). Au départ, cette œuvre s'appelait "Klavierstücke" mais Elisabeth lui préféra le titre de "Rhapsodie".
Comme le laisse croire son titre, elle ne répond pas au genre improvisé. Elle fourmille de contrastes entre caractère passionné et accents de tendresse, mis en relief par une surprenante instabilité tonale à laquelle s'ajoutent des modulations raffinées. Cette pièce exploite tous les registres du piano, avec une recherche expressive importante, tant par les nuances que par les variations de tempo.

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On distingue 5 grandes parties, avec une introduction puissante suivie d'une partie plus lente, plus mystérieuse. Vient alors une reprise de l'introduction, mais avec plus de douceur «con expressione». Il s'ensuit une partie extrêmement calme... vient alors le grand final, avec toujours au début ces petits échos mystérieux et héroïques, puis ces échos grandissent pour finir en apothéose avec un magnifique accord parfait en sol mineur.

Cette rapsodie (qui en fait n'en est pas une) est caractérisée par de nombreuses modulations. Sa partie initiale (partie A, répétée à la fin du morceau) peut être subdivisée en quatre sous-parties :
- la première expose le premier thème. Il est tourmenté, axé autour d’un accord principal égrené en noires dans le registre aigu (mais joué à la main gauche).
- la deuxième est une idée très courte et dansante.
- la troisième est plus suave et torturée.
- la quatrième se compose d’une répétition continuelle du même triolet (la-si-la) inquiétant sur des octaves à la main gauche allant vers le registre aigu dans un crescendo progressif, climax terminant la partie A.

La partie centrale (partie B) ré-exploite les thèmes avant de les développer à l’extrême.

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Fin du concert avec Clara Schumann (née à Leipzig le 13 septembre 1819, décédée le 20 mai 1896 à Francfort-sur-le-Main).

Pianiste et compositrice allemande, épouse du compositeur romantique Robert Schumann, elle est considérée comme l'une des plus grandes pianistes du XIXe siècle. Elle est passée par Vienne, de décembre 1837 à avril 1838.
Elle fait partie des rares femmes compositrices de renom au XIXe siècle, avec Fanny Mendelssohn, Louise Farrenc et Cécile Chaminade.

Elle est l'auteur d'une quarantaine d'œuvres. Mais ce n'était pas simple à cette époque d'être vraiment reconnue quand on est une femme, et qui plus est, l'épouse de Robert Schumann. Clara a en partie négligé la composition au profit du piano et de son rôle d'inspiratrice auprès de son mari. En 1854, Robert Schumann est interné. Veuve dès 1856, Clara devient l'amie, la conseillère et l'inspiratrice de Johannes Brahms.

Morceau choisi par Dominique : son trio en sol mineur, composé en 1846 (elle n'en a composé qu'un). Ce morceau montre combien étaient grandissimes ses dons de compositrice et pas seulement de pianiste virtuose.
Il comprend 4 parties : allegro moderato ; Scherzo: tempo di menuetto ; Andante ; Allegretto, le trio nous jouant ici la quatrième, l'Allegretto.

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Ecouter le concert

Une très belle soirée donc, comme toujours ! Et puis cela fait toujours plaisir d'y croiser des Pmistes, Arg par exemple, et son mari dont j'ai pu apprendre qu'il était comme moi un "jazzeu" ;).

Prochain concert le vendredi 25 janvier, avec pour thème la musique espagnole. Soirée qui sera essentiellement axée autour de la voix et de la guitare.
Modifié en dernier par Christof le dim. 25 nov., 2018 13:00, modifié 1 fois.
arg

Re: Concerts Montmartre vendredi 23 novembre

Message par arg »

Merci Christof ! je réalise aussi, pour avoir été présente hier à ce beau concert (enfin, à une partie de ce beau concert, la SNCF n'attendant malheureusement pas les retardataires musicophiles, nous avons du partir avant la fin...) le temps que tu passes sur ces compte rendus .
Nous avons vraiment admiré en particulier le trio schubertien joué avec grande précision et énergie (et puis je sais bien comme la partition est technique.... Dominique tes arpèges en triolet m'ont ravie !).
J'aurais beaucoup aimé entendre le reste en particulier Clara Schumann que je connais très mal.
Le lieu reste magique aussi et cette présentation de Dominique avec tous ces liens historiques et ces anecdotes enrichissantes ressemble à un canevas de fils de couleurs entremêlés. J'encourage vivement les lecteurs de ce fil à aller à ces concerts du 3e vendredi (enfin pas trop non plus pour laisser des places aux visiteurs de passage) qui sont vraiment un plaisir.
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