Les 100 ans de la mort de Debussy

[Jacques Béziat]

Bien entendu, nous n'avons pas besoin de ce faux événement pour nous souvenir de l'œuvre de Debussy.

Mais pour une fois je cède au plaisir de ce futile prétexte dont nous rebattent les oreilles à longueur d'année en anniversaires, commémorations et autres hommages, tous les dix, vingt, vingt-cinq, trente, cinquante, cent ans, les médias en manque d'évènements.

Juste pour le plaisir, parce que l'amour de la musique, du piano, des œuvres, eh bien je ne m'en lasse pas, j'en abuse sans modération comme vous tous !

J'ai connu très jeune Debussy à-travers un disque de compilation de morceaux populaires qui réunissait Dukas, Saint-Saëns, Ravel, Debussy, et autres dont je ne me souviens plus.
C'était donc le fameux Prélude à l'Après-midi d'un Faune, que ma mère appréciait tant, et je trouvais effectivement que cette œuvre se prêtait fortement à la rêverie, à l'imagination.

Au piano j'avais juste travaillé le Doctor Gradus, et comme j'avais vite travaillé l'orgue, je me suis détourné du répertoire pianistique, pour y retourner récemment avec le Clair de Lune que j'adore, et l'inévitable Arabesque.

Il est remarquable de constater à quel point Debussy, à l'instar de Ravel et de Satie, est apprécié et même adoré à l'étranger, sans doute pendant longtemps davantage qu'en France-même, la France étant très germanophile en fait.

Je n'aime pas tout de Debussy, je trouve que certaines œuvres sont trop basées sur les sonorités et moins sur le discours, mais je n'ai sans doute pas suffisamment exploré et écouté son œuvre.

[coignet]

J'ai avec Debussy un souvenir rigolo.
À 15 ans au conservatoire, j'avais pour le concours de fin d'année un programme de trois pièces, composé comme c'était toujours le cas, d'un Bach, une pièce classique, et une XXe siècle.
Je ne me souviens plus de quel Bach. Ensuite la Waldstein de Beethoven, puis la fille aux cheveux de lin de Debussy.
Je maîtrisais sur le bout des doigts les deux premiers, mais jusqu'à la veille je n'avais pas du tout travaillé la fille aux cheveux de lin... Rien.
Mon prof déboussolé et assez furieux me donne rendez-vous chez lui le lendemain en début d'après-midi et me prévient que si je ne la joue pas, c'est direction la porte.

J'y ai passé la nuit, y compris pour l'apprendre par cœur, et le lendemain s'est passé comme une lettre à la poste. Je n'ai pas été mis à la porte et suis passé en classe supérieure. Je remercie mes parents qui ont supporté le piano toute la nuit sans commentaire.

J'en ai conservé une tendance à faire beaucoup de choses au dernier moment... et une certaine tendresse pour Debussy.

[Arabesque44]

Il est remarquable de constater à quel point Debussy, à l'instar de Ravel et de Satie, est apprécié et même adoré à l'étranger, sans doute pendant longtemps davantage qu'en France-même, la France étant très germanophile en fait.

Ca dépend peut-être des endroits et des époques ( j'en ai déjà parlé, il y a des "modes"! Rachmaninov complètement snobé en France il y 40 ans, Scriabine confidentiel, Brahms et Mahler remis au top grâce à "Aimez-vous Brahms" et "Mort à Venise" ( c'est un peu retombé depuis pour Mahler) L'influence du cinéma est énorme: "Le Pianiste" "Barry Lindon" etc...
Lee au contraire nous a indiqué que Ravel et Debussy étaient peu étudiés aux USA durant son enfance.
Ma prof d'autrefois ( née vers 1900) nous faisait étudier Bach, Beethoven et Chopin ( et autres "Classiques Favoris" ) un peu, mais penchait surtout vers Fauré, Debussy, Albéniz, Granados, Kabalevski et même Ravel ( ma Mère l'Oye 2 mains trop difficile) Elle était sûrement très moderne! Ce n'était pas ce que je préférais à l'époque, mais je suivais ses goûts.

[jean-séb]

J'ai apprécié Debussy très tard et Ravel encore plus tard, mais peut-être est-ce la raison pour laquelle ils sont maintenant placés si haut dans mon Panthéon personnel. Le seul morceau que j'aie joué de Debussy, quand je prenais des cours de piano, c'était Le Petit Nègre. Je ne l'aimais pas beaucoup. En plus, le titre m'intriguait, sans parler du non-politiquement-correct qui ne sévissait pas encore. J'ai découvert récemment une pièce de Swan Hennessy, un peu de la même époque, intitulée Le Nègre endimanché, que je me vois mal mettre à mon programme même si les intentions de l'auteur étaient plutôt de rendre hommage à la culture et à la musique noire.

[Midas]

J'ai avec Debussy un souvenir rigolo.
À 15 ans au conservatoire, j'avais pour le concours de fin d'année un programme de trois pièces, composé comme c'était toujours le cas, d'un Bach, une pièce classique, et une XXe siècle.
Je ne me souviens plus de quel Bach. Ensuite la Waldstein de Beethoven, puis la fille aux cheveux de lin de Debussy.
Je maîtrisais sur le bout des doigts les deux premiers, mais jusqu'à la veille je n'avais pas du tout travaillé la fille aux cheveux de lin... Rien.
Mon prof déboussolé et assez furieux me donne rendez-vous chez lui le lendemain en début d'après-midi et me prévient que si je ne la joue pas, c'est direction la porte.

J'y ai passé la nuit, y compris pour l'apprendre par cœur, et le lendemain s'est passé comme une lettre à la poste. Je n'ai pas été mis à la porte et suis passé en classe supérieure. Je remercie mes parents qui ont supporté le piano toute la nuit sans commentaire.

J'en ai conservé une tendance à faire beaucoup de choses au dernier moment... et une certaine tendresse pour Debussy.

Très marrant comme souvenir, merci pour le partage. Nous rêverions tous (ou presque) maintenant pouvoir apprendre un morceau en une nuit.

[Midas]

J'ai apprécié Debussy très tard et Ravel encore plus tard, mais peut-être est-ce la raison pour laquelle ils sont maintenant placés si haut dans mon Panthéon personnel. Le seul morceau que j'aie joué de Debussy, quand je prenais des cours de piano, c'était Le Petit Nègre. Je ne l'aimais pas beaucoup. En plus, le titre m'intriguait, sans parler du non-politiquement-correct qui ne sévissait pas encore. J'ai découvert récemment une pièce de Swan Hennessy, un peu de la même époque, intitulée Le Nègre endimanché, que je me vois mal mettre à mon programme même si les intentions de l'auteur étaient plutôt de rendre hommage à la culture et à la musique noire.

Comme toi, j'ai mis du temps à apprécier Ravel et Debussy. Ravel me répugnait carrément au début, mais dès que je m'y suis intéressé de plus près, je ne pouvais plus m'en défaire, j'étais envoûté. J'ai mis plus de temps à me faire à Debussy (alors que j'entendais les Arabesques que jouait ma mère, mais pas très hardies par rapport à ses compositions ultérieures). Je trouvais également que beaucoup de ses pièces manquaient de cohérence et de construction, notamment par rapport à Ravel, qui ciselait ces morceaux comme un orfèvre. Mais maintenant que je l'apprécie pleinement, je trouve qu'il était moins orfèvre, mais plus inventif que Ravel.

Quant au politiquement incorrect lié au mot "nègre", pour moi, il ne faut pas verser dans cette auto-censure ridicule. A l'origine, ce n'est pas un mot plus laid que "noir" ou "blanc", je le trouve même plus poétique. Après, tout dépend de ce qu'on en fait, et de quelle manière on l'emploie. Je comprends qu'il puisse choquer pendant encore quelques décennies compte tenu de son historique, qui s'éloignera j'espère définitivement. Après quoi il faudra tourner la page, et en attendant, pas question de changer les titres d'oeuvres qui n'avaient, comme tu le dis, que l'intention de magnifier la culture nègre -les noirs eux-mêmes revendiquent leur négritude, et ils ont bien raison.

Enfin, pour Beuvray, j'ai prévu une pièce dont le titre comporte également ce terme, qui n'y est en rien péjoratif, au contraire.

[pianojar]

Par ailleurs on risque d'avoir carrément une indigestion de Debussy
La semaine prochaine 2 récitals d'Alain Planès sur France Musique
Au vu du nombre de CDs qui paraissent ou a paraitre je me demande quelle est la part des maisons de disques dans la passion soudaine qu'éprouvent certains pianistes pour la musique de Debussy ?
A ce propos est ce que quelqu'un a écouté cet album de Seong-Jin Cho
Seong-Jin Cho présente son album "Debussy"
Seong-Jin Cho - Claude Debussy: Clair de lune

[coignet]

Nous rêverions tous (ou presque) maintenant pouvoir apprendre un morceau en une nuit.

Je n'en serais vraiment plus capable.
Heureusement je sais faire des choses que j'ignorais à l'époque.

[pianojar]

J'ai avec Debussy un souvenir rigolo.
À 15 ans au conservatoire, j'avais pour le concours de fin d'année un programme de trois pièces, composé comme c'était toujours le cas, d'un Bach, une pièce classique, et une XXe siècle.
Je ne me souviens plus de quel Bach. Ensuite la Waldstein de Beethoven, puis la fille aux cheveux de lin de Debussy.
Je maîtrisais sur le bout des doigts les deux premiers, mais jusqu'à la veille je n'avais pas du tout travaillé la fille aux cheveux de lin... Rien.
Mon prof déboussolé et assez furieux me donne rendez-vous chez lui le lendemain en début d'après-midi et me prévient que si je ne la joue pas, c'est direction la porte.

J'y ai passé la nuit, y compris pour l'apprendre par cœur, et le lendemain s'est passé comme une lettre à la poste. Je n'ai pas été mis à la porte et suis passé en classe supérieure. Je remercie mes parents qui ont supporté le piano toute la nuit sans commentaire.

J'en ai conservé une tendance à faire beaucoup de choses au dernier moment... et une certaine tendresse pour Debussy.

Très marrant comme souvenir, merci pour le partage. Nous rêverions tous (ou presque) maintenant pouvoir apprendre un morceau en une nuit.

J'y arriverais sans doute........ en habitant au Pôle Nord !

[Envrac]

Par ailleurs on risque d'avoir carrément une indigestion de Debussy
La semaine prochaine 2 récitals d'Alain Planès sur France Musique
Au vu du nombre de CDs qui paraissent ou a paraitre je me demande quelle est la part des maisons de disques dans la passion soudaine qu'éprouvent certains pianistes pour la musique de Debussy ?
A ce propos est ce que quelqu'un a écouté cet album de Seong-Jin Cho
Seong-Jin Cho présente son album "Debussy"
Seong-Jin Cho - Claude Debussy: Clair de lune

Je l’ai écouté, c’est un très bon disque. J’aime beaucoup en particulier les deux livres d’Images. Je m’en veux d’avour loupé son concert à FLV octobre dernier.

[Doubidoudom]

Par ailleurs on risque d'avoir carrément une indigestion de Debussy

C'est vrai qu'on le met à toutes les sauces. En même temps c'est cet évènement qui me force à m'intéresser à Debussy. j'ai toujours aimé deux trois pièces, les plus faciles d'accès: arabesque, bergamasque, cathédrale engloutie, cheveux de lin… et complètement esquivé le reste.
Cet engouement debusyesque m'a incité à lire sur lui (je vous conseille le livre de Cassard chez Acte Sud) et à déchiffrer d'autres pièces. Et j'ai découvert un monsieur très humain et musicien. À la fois épouvantable avec les femmes, très au courant de sa valeur (à juste titre) mais un peu lointain parfois, et en même temps passioné, passionnant et allant au bout de son chemin quel qu'en soit le prix. Donc pourquoi pas une petite indigestion de temps en temps !
Il me reste encore à découvrir Pelleas et Mélisande et l'après-midi d'un faune. Ça me paraissait inabordable à mon oreille et je me sens apte maintenant même si j'attends de les trouver en concert.

[pianojar]

Puisqu'on est dans les "centenaires" faisons d'une pierre deux coups avec le centenaire de la naissance de Leonard BernsteinDebussy - Bersntein - La mer

[Okay]

N'oubliez pas cette après-midi hommage à Debussy (mais pas que) organisée par Doubidoudom au musée de Montmartre, avec des concerts toutes les heures
Je pense qu'il viendra poster le programme sur le fil, qui est je crois confirmé.

[Lee]

Je ne savais pas trop comment prendre les nouvelles que l'office de tourisme ne sera plus dans la maison de Debussy et que désormais on demandera 5€ d'entrée pour visiter la petite maison. J'avais justement bien aimé comment l'office de tourisme de Saint Germain en Laye et la maison était ouverte à tout le monde et gratuit. Quand on pense que la maison de Victor Hugo est gratuite, qui payera pour visiter la maison de Debussy dans une petite ville de banlieue ? On verra, en tout cas, clairement on a saisi les 100 ans de sa mort pour demander paiement. Au moins ils ajouteront plus des choses exposées.

Dans la cour de cette maison il y a une belle statue par Antoine Bourdelle entitré de même que le célèbre et connu Prélude à l'après-midi d'un faune. C'est LA oeuvre de Debussy que je connaissais avant de venir en France, car chaque fois une belle extra-terrestre était en train de séduire un de l'équipage de Star Trek (adolescente, j'étais spectateur fidèle de l'ancienne série) on mettait cette belle oeuvre en musique de fond pour suggèrer à la fois l'exoticisime, la beauté, et la sensualité, comme l'oeuvre. J'ai toujours aimé cette oeuvre et aimer Debussy m'a semblé naturelle, c'est souvent très beau et chantant. Pour moi, Ravel est un histoire différent complètement, je connaissais (et je n'aimais pas trop) Boléro, bien sûr, mais Ravel pour moi est toujours beaucoup plus impressionniste que Debussy dans le sens que les images sont primordiales d'imaginer pour apprécier, pour les rares oeuvres par lui qui me parlent, l'oeuvre évoque les images nettent.

Il se peut que j'ai déjà entendu Arabesque, mais l'interprétation d'Oupsi chez Strumpf (pour ma première rencontre des PMistes, ouverte à tous !) m'a vraiment touchée, et j'étais contente de le travailler comme ma première "vraie" oeuvre par un compositeur français il y a 3 ans. (C'est possible que j'aie joué Satie un petit peu comme il est dans un recueil de mon apprentissage, mais j'ai complètement oublié.) J'aime beaucoup entendre Debussy sur mon piano, j'imagine que la sonorité est similaire de ce qu'il connaissait comme piano. J'avais "décidé" de jouer les Collines d'Anacapri mais en travaillant je me rendais compte que cette oeuvre serait impossible et une galère pour moi de bien mettre en place à cause des rythmes irréguliers partout, alors j'ai abandonné. J'adore Claire de Lune est j'espère pouvoir la jouer un jour...
Il y a beaucoup de manifestation ce weekend dans la ville, y compris par les élèves d'un prof au conservatoire.

(Je ne parle pas du sujet des anciens noms et la politique, j'ai toujours un avis malvenu parmi les Francais et le décalage est trop énorme pour se mettre d'accord. )

[jean-séb]

Il me reste encore à découvrir Pelleas et Mélisande

Mon opéra préféré, peut-être. Avant même Wagner et bien sûr pas du tout dans le même genre. C'est un rêve symboliste pur, on flotte en dehors du temps, c'est magnifique. Ma seule déception, c'est que le livret de Maeterlinck, que je trouve admirable aussi dans son prosaïsme feint, et si bien servi par la musique de Debussy, soit si souvent décrié par des amis musiciens qui le trouvent ridicule. C'est dur de ne pas arriver à faire partager complètement son enthousiasme.

[pianojar]

Par ailleurs on risque d'avoir carrément une indigestion de Debussy

C'est vrai qu'on le met à toutes les sauces. En même temps c'est cet évènement qui me force à m'intéresser à Debussy. j'ai toujours aimé deux trois pièces, les plus faciles d'accès: arabesque, bergamasque, cathédrale engloutie, cheveux de lin… et complètement esquivé le reste.
Cet engouement debusyesque m'a incité à lire sur lui (je vous conseille le livre de Cassard chez Acte Sud) et à déchiffrer d'autres pièces. Et j'ai découvert un monsieur très humain et musicien. À la fois épouvantable avec les femmes, très au courant de sa valeur (à juste titre) mais un peu lointain parfois, et en même temps passioné, passionnant et allant au bout de son chemin quel qu'en soit le prix. Donc pourquoi pas une petite indigestion de temps en temps !
Il me reste encore à découvrir Pelleas et Mélisande et l'après-midi d'un faune. Ça me paraissait inabordable à mon oreille et je me sens apte maintenant même si j'attends de les trouver en concert.

C'est vrai que par contre dans la profusion d'évènements, cela va être l'occasion de découvrir les oeuvres moins jouées habituellement
Déjà je suis loin de connaitre toute sa musique de piano car je m'intéresse au compositeur depuis peu de temps et je ne me mouille pas trop (sic) en disant que sorti de "La mer3 beaucoup de gens (dont je fais partie) ne connaissent pas le reste de sa production

[Midas]

Très marrant comme souvenir, merci pour le partage. Nous rêverions tous (ou presque) maintenant pouvoir apprendre un morceau en une nuit.

J'y arriverais sans doute........ en habitant au Pôle Nord !

Ah bon? Et tu fais comment, avec tes moufles?

[Line-Marie]

j'ai découvert Debussy après Messiaen. Mon professeur au conservatoire lorsque j'avais 15 ans m'avait fait travailler La Colombe , le 1er prélude de Messiaen et j'avais tenté de déchiffrer les autres....Dans les Sons impalpables Des Rêves ou le dernier Un reflet Dans le Vent on retrouve tellement le Messiaen des Regards ....mais je l'ai surtout écouter sous les doigts de mon prof . Sa femme (pianiste accomplie et élève de Cortot ) et lui (CNSM de Paris + CA) travaillaient régulièrement avec Yvonne Lorriot et Olivier Messiaen sur les oeuvres de Messiaen.
J'ai adoré cet univers. L'année suivante j'ai travaillé deux préludes de Debussy Voiles et La jeune Fille au cheveux de Lin cela me semblait très proche de Messiaen, puis l'année suivante mon prof m'a fait travailler Quand le Vent d'Ouest Passe .... wahou ... quel bonheur... Et j'écoutais sur un disque chez mes parents L'après midi d'un Faune et la Mer. J'ai découvert bien plus tard Pelleas .
EN 2010, j'ai travaillé dans le 1er cahier des Images Reflet dans l'eau et Hommage à Rameau, et je venais d'acquérir le Bechstein... le son de ce piano dans Reflet dans l'eau était parfois si beau si cohérent avec ce que le compositeur avait écrit que j'en avait les larmes aux yeux... j'ai pris vraiment conscience du SON avec ces deux œuvres .
Puis en 2012 ou 13 j'ai entendu pour la première fois JPS qui jouait Pour le Piano, magnifiquement joué... ce fut un choc pour moi, un choc émotionnel. Tout était beau ... J'étais suspendue aux doigts de ce pianiste....
Puis il y a eu Monique Haas et son intégrale Debussy - Ravel , Zimmerman en concert aussi et j'ai découvert toute l’œuvre pour piano de Debussy ....grandiose !
J'ai écouté les 12 Etudes en boucle sous les doigts de Monique Haas, puis sous ceux de Mitsuko Ushida, et d'autres qui ne me plaisaient pas..... L'année dernière j'ai découvert l'integrale Debussy pour piano 2 mains , 4 mains et oeuvres pour piano orchestre 5 CD par Jean Efflam Bavouzet et pour moi , c'est celle la plus aboutie. Une recherche constante du son, une maîtrise totale de chacune des oeuvres que ce soit les préludes , les études , ILe Joyeuse et tout le reste. A écouter sans modération et découvrir des oeuvres qu'on a peu l'occasion d'entendre.

[Doubidoudom]

Je viens de réécouter plusieurs versions de la suite bergamasque que je joue demain. C est impressionnant comme l'interprétation a évolué avec le temps. Mais si Bavouzet a un touché et un son splendide qui vont à Debussy comme un gant, c'est Samson François qui m'a touché le plus, il a cette petite touche de poésie qui magnifie l'œuvre. Le clair de lune est juste envoûtant.

[Line-Marie]

je vais donc écouter cette suite Bergamasque. J'aime écouté ce que vous jouez dans vos concerts à Paris et ainsi j'ai l'impression d'y participer.