Accord CORDIER ou la quinte juste
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Je suis un peu sceptique dans la mesure où j'ai déjà tenté l'expérience de
faire des octaves plates dans cette dernière octave ... C'est pas terrible ... Si , évidemment et forcément , les octaves plaquées accordées ainsi passent comme une lettre à la poste je ne trouve pas que cela améliore la sonorité globale du piano ni même de ce registre ...
De plus , en jeu arpégé , c'est tout simplement faux ... trop bas , terne ... et je suis suffisament musicien pour l'affirmer . Qu'on ne me dise pas que je me suis déformé l'oreille avec le systême "cordier" ! ... étant organiste l'orgue avec ses octaves pures est là pour me remettre tous les jours dans le droit chemin !
Et puis l'écoute , tant sur le terrain , ou radiodiffusée de pianos accordés par des collégues de réputation internationale (Tel Denijs de Winter par ex) ne laisse planer aucun doute quant au calibrage des notes de cette dernière octave ... Bref je reste sceptique ...
faire des octaves plates dans cette dernière octave ... C'est pas terrible ... Si , évidemment et forcément , les octaves plaquées accordées ainsi passent comme une lettre à la poste je ne trouve pas que cela améliore la sonorité globale du piano ni même de ce registre ...
De plus , en jeu arpégé , c'est tout simplement faux ... trop bas , terne ... et je suis suffisament musicien pour l'affirmer . Qu'on ne me dise pas que je me suis déformé l'oreille avec le systême "cordier" ! ... étant organiste l'orgue avec ses octaves pures est là pour me remettre tous les jours dans le droit chemin !
Et puis l'écoute , tant sur le terrain , ou radiodiffusée de pianos accordés par des collégues de réputation internationale (Tel Denijs de Winter par ex) ne laisse planer aucun doute quant au calibrage des notes de cette dernière octave ... Bref je reste sceptique ...
Modifié en dernier par piano bien tempéré le jeu. 22 mars, 2007 23:56, modifié 2 fois.
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Ben faudra organiser kek choz !
Je devais parler des unissons pour continuer ce fil ...
Quelques points de repère ... :
L'unisson des trois cordes d'une même note (ou doublet pour une partie des basses) revêt une importance capitale pour la sonorité générale du piano et je dirais presqu'autant que le type de système adopté pour l'accord général .
De par la manière dont vibrent les cordes du piano , de l'influence du chevalet , le calage des unissons ne peut pas se faire qu'avec une simple élimination des battements . La440 l'a déjà évoqué , une sorte d'harmonisation est nécessaire pour donner un son rémanent plein et constant .
Personnellement pour atteindre ce but j'ai trois critères constamment présents à l'esprit lorsque j'accorde :
- Absences de battement dans tout le spectre audible de la note
- Attaque simultanée des trois cordes (aucune ne doit donner d'attaque "baveuse" ... quoique certains pianistes aiment une espèce d'effet leslie ...)
- aprés attaque , le son doit être plein , généreux , donnant un spectre large avec un fondamental le plus "gros" possible .
Bon ceci pour de très bon pianos ...
Malheusement l'absence de battement est , sur certaines "casseroles" , quasi impossible à obtenir ... alors on "mamaille" , on essaie de camouffler la corde défectueuse (quand il n'y en a qu'une dans le triplet qui déconne ... faut pas réver ... qq fois ce sont les trois qui sont mauvaises ) par la qualité de l'unisson des deux autres et , ma foi , pour les deux autres critères on a plus guère de marge de manoeuvre dans ces cas-là ! ...
Pour ce qui est des marges de manoeuvre , elle sont énormes dans les trés bon pianos à queue et bien entendu les trois critères que je m'impose sont primordiaux pour ces pianos-là . Cette marge de manoeuvre s'amenuise au fur et à mesure que l'on descend dans les gammes de qualité des pianos ... Et quand on arrive tout en bas ... il y a des cas désespérés et il vaut mieux que la personne qui jouera ce piano n'ait pas l'oreille absolue et même pas d'oreille du tout ...
On raconte qu'un certain accordeur allemand refusait d'accorder des pianos droits de moins d'un mètre vingt de hauteur ... C'est totalement compréhensible ! Plus les cordes sont courtes plus les problèmes de réalisation de l'accord sont importants et la stabilité en prend également un coup !
Certains accordeurs "tuent" littéralement leurs unissons :
Y a pas de battement mais le son est terne , court ... certains emploient le terme d'unissons "fermés" . Personnellement je trouve ça extrêmement laid et anti musical ...
Je devais parler des unissons pour continuer ce fil ...
Quelques points de repère ... :
L'unisson des trois cordes d'une même note (ou doublet pour une partie des basses) revêt une importance capitale pour la sonorité générale du piano et je dirais presqu'autant que le type de système adopté pour l'accord général .
De par la manière dont vibrent les cordes du piano , de l'influence du chevalet , le calage des unissons ne peut pas se faire qu'avec une simple élimination des battements . La440 l'a déjà évoqué , une sorte d'harmonisation est nécessaire pour donner un son rémanent plein et constant .
Personnellement pour atteindre ce but j'ai trois critères constamment présents à l'esprit lorsque j'accorde :
- Absences de battement dans tout le spectre audible de la note
- Attaque simultanée des trois cordes (aucune ne doit donner d'attaque "baveuse" ... quoique certains pianistes aiment une espèce d'effet leslie ...)
- aprés attaque , le son doit être plein , généreux , donnant un spectre large avec un fondamental le plus "gros" possible .
Bon ceci pour de très bon pianos ...
Malheusement l'absence de battement est , sur certaines "casseroles" , quasi impossible à obtenir ... alors on "mamaille" , on essaie de camouffler la corde défectueuse (quand il n'y en a qu'une dans le triplet qui déconne ... faut pas réver ... qq fois ce sont les trois qui sont mauvaises ) par la qualité de l'unisson des deux autres et , ma foi , pour les deux autres critères on a plus guère de marge de manoeuvre dans ces cas-là ! ...
Pour ce qui est des marges de manoeuvre , elle sont énormes dans les trés bon pianos à queue et bien entendu les trois critères que je m'impose sont primordiaux pour ces pianos-là . Cette marge de manoeuvre s'amenuise au fur et à mesure que l'on descend dans les gammes de qualité des pianos ... Et quand on arrive tout en bas ... il y a des cas désespérés et il vaut mieux que la personne qui jouera ce piano n'ait pas l'oreille absolue et même pas d'oreille du tout ...
On raconte qu'un certain accordeur allemand refusait d'accorder des pianos droits de moins d'un mètre vingt de hauteur ... C'est totalement compréhensible ! Plus les cordes sont courtes plus les problèmes de réalisation de l'accord sont importants et la stabilité en prend également un coup !
Certains accordeurs "tuent" littéralement leurs unissons :
Y a pas de battement mais le son est terne , court ... certains emploient le terme d'unissons "fermés" . Personnellement je trouve ça extrêmement laid et anti musical ...
Modifié en dernier par piano bien tempéré le jeu. 08 mars, 2007 23:32, modifié 2 fois.
- picolo
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Sur le point des unissons c 'est tout à fait exact rien ne sert d 'avoir construit une partition parfaite si les unissons viennent alterer la justesse de l ensemble... la rigueur est le maitre mot pour les unissons....., Personnellement quand j ai un soucis de clarté je met la pédale forté il n y a rien de tel pour régler les unissoons pour les fausses cordes je vais au coeur de ce que j appelle" la cible" en donnant des petits coups de clef sans force droite gauche c'est ce que PBT appele" mamailler"Pour les petits pianos de moins de 120 cm il est evidant que le manque de longeur dans les basses brident celles -ci l harmonicité est bien trop importante pour avoir un résultat correct.... pour les petits pianos à queues de( - 1m60) je recommande de changer les cordes filées tout les 10 ans une corde avec un cuivre neuf à plus de souplesse car avec le temps le cuivre perd de sa malléabilité ce qui augmente l inharmonicité .....à suivre
@+ pico
@+ pico
Complètement d'accord avec tout ce que j'ai lu sur les unissons, et en effet, j'en avais déjà parlé il y a longtemps.
Une superbe construction de partition et d'octaves peut être ruinée par des unissons fermés et sans vie, mais certains aiment cela.
Une superbe construction de partition et d'octaves peut être ruinée par des unissons fermés et sans vie, mais certains aiment cela.
Je vous laisse, j'ai ma clé d'accord qui refroidit...
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C'EST A RECOMMANDER TOTALEMENT ! Ces cordes deviennent très vite mauvaises avec un timbre de plus en plus pauvre et il ne sert pas à grand-chose de les tournerpicolo a écrit : Pour les petits pianos à queues de( - 1m60) je recommande de changer les cordes filées tout les 10 ans une corde avec un cuivre neuf à plus de souplesse car avec le temps le cuivre perd de sa malléabilité ce qui augmente l inharmonicité .....à suivre
@+ pico
Pour les néophytes qui nous lisent :
Tourner la corde = opération consistant après détente de la corde et décrochage de la bouclette de la corde de visser ou dévisser la corde en tournant la bouclette , à la main ou avec une pince , d'un demi-tour ou plus , ce qui a pour effet de resserrer le filage de cuivre autour de l'âme en acier ; dans certains cas celà améliore le timbre ... puis on raccroche la corde sur la pointe d'accroche sans laisser la corde revenir dans son premier état puis réaccords ...
Modifié en dernier par piano bien tempéré le mer. 18 avr., 2007 23:18, modifié 3 fois.
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- velours
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Ben le probléme c'est que cela ne sonne pas.burns300 a écrit :Question du béotien que je suis: comment, pour vous, accordeurs, sonne un bon piano numérique?
Le son d'une touche pose pas trop de problémes, puisque c'est généralement l'echantillonage d'un piano à queue de concert (cela coute pas plus cher, qu'echantilloner à partir d'un piano plus modeste)
Par contre, là ou il y a soucis c'est pour imiter les phénomenes de resonnance des cordes et de la table d'harmonie qui sont très complexes.
Selon les modeles ces resonnances sont plus ou moins bien imitées.
Enfin dernier probléme : la section amplification et surtout HP n'est pas au niveau necessaire pour obtenir la sonorité d'un vrai piano.
Par exemple mon Roland, n'a que deux HP basique large bande de 12 cm. Quand on sait que des HP de très bonne qualité reviendraient aussi cher que le piano tout seul, on comprend que c'est un compromis.
Pour ma part dés que je pourrai, j'investirai dans un vrai piano. C'est surtout le toucher qui est très eloigné d'un vrai piano (on ne sent pas le mécanisme, même si il y a une resistance)
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Ben ... dans tous les numériques que j'ai pu tester sous ce rapport ça casse pas des briques ... les partitions sont toujours fautives ; quant aux notes extrêmes basses et aigues ... ça pêche souvent , quoiqu'il y a des modèles mieux "torchés" que d'autres ...
Modifié en dernier par piano bien tempéré le sam. 12 juil., 2008 13:42, modifié 1 fois.
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- velours
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Cela depend quand même du piano acoustique en question.piano bien tempéré a écrit :On peut dire qu'entre un numérique et un piano acoustique il y a autant de différence que de faire un repas chez Mc do et chez les Troisgros à Roanne
Sincerement je prefere mon numérique à certains droits à la sonorité horrible.
Par contre, c'est sur qu'un bon piano acoustique n'a pas de concurrence
L'inconvenient majeur du numérique, c'est que l'on a pas besoin de l'accorder