Bosendorfer Imperial
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Re: Bosendorfer Imperial
Ce sont des pianos très corrects mais qui demandent de bons check up avant livraison .... longs à stabiliser au niveau de l’accord ....
- Jacques Béziat
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Re: Bosendorfer Imperial
Je parlais des vrais Feurich... d'avant.Frely a écrit : ↑mar. 24 août, 2021 15:12Les Feurich actuels ? Je pensais que la fabrication actuelle en Chine avait considérablement tiré la marque vers le basJacques Béziat a écrit : ↑mar. 24 août, 2021 15:00 Je continue de penser que c'est une mauvaise chose, et que la plupart des compositeurs romantiques seront mieux servis avec un autre type de piano, dont le Bösenderfer, le Feurich, et autres, font partie.
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- Frely
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Re: Bosendorfer Imperial
Mais ces concertistes jouent 95% de leurs concerts sur des pianos très récents, je pense même que ces pianos de concerts ont une durée de vie assez courte non ?
- Jacques Béziat
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Re: Bosendorfer Imperial
Probable, mais je parlais surtout du style de piano.
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- Frely
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Re: Bosendorfer Imperial
Tu as raison, l’utilisation presque exclusive des Steinway en concerts conduit à une uniformisation du son. Mais finalement, le marché se réduit à deux constructeurs majeurs, Steinway et Yamaha, Fazzioli étant beaucoup plus discret. Les autres ne produisent pas de pianos de concerts du moins pas les grands éléphants comme disait Schiff. Et j’ai l’impression que Yamaha se trouve assis entre deux chaises avec les CFX et les Bosen. La force de Steinway c’est leur stratégie de mettre un grand nombre de pianistes sous contrats.Jacques Béziat a écrit : ↑mar. 24 août, 2021 15:30 Probable, mais je parlais surtout du style de piano.
Re: Bosendorfer Imperial
Je dirais que la force de Stein, c'est de faire de bons pianos !
J'ai pu passer une semaine avec un Impérial, je dois dire que c'est absolument somptueux et pour autant que je m'en souvienne pas facile du tout à jouer, moins que Stein je dirais, mais aussi plus "typé" pour le son. J'aime bien la "droiture" des Steins, leur énorme potentiel de graduation, le Bosen était plus rond, plus "pullman" je dirais. Somptueux évidemment ! Ce sont des pianos qui font certainement jeu égal avec les Stein et là franchement on entre dans la question de la préférence personnelle, je les dirais tout de même moins "polyvalents", mais à voir ...
J'ai pu passer une semaine avec un Impérial, je dois dire que c'est absolument somptueux et pour autant que je m'en souvienne pas facile du tout à jouer, moins que Stein je dirais, mais aussi plus "typé" pour le son. J'aime bien la "droiture" des Steins, leur énorme potentiel de graduation, le Bosen était plus rond, plus "pullman" je dirais. Somptueux évidemment ! Ce sont des pianos qui font certainement jeu égal avec les Stein et là franchement on entre dans la question de la préférence personnelle, je les dirais tout de même moins "polyvalents", mais à voir ...
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
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Re: Bosendorfer Imperial
Dans quel sens le Bosendorfer te paraissait moins facile à jouer ? Plus difficile de faire des nuances ?
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Re: Bosendorfer Imperial
Le Steinway, à mon avis, répond aux attentes de pianistes qui aiment pouvoir donner un son percutant, pouvoir placer des accords qui claquent, avec des aigus qui scintillent à la façon d'un orgue allemand, je pense à Tchaïkovski, Rachma, Prokofiev, Bartok, notamment en concerto.
Sinon, je pense que le son viennois devrait mieux correspondre à Schubert, Schumann, voire à Chopin ou Debussy, apportant plus de velouté, de nuances, d'ombres, de couleurs plus chaudes.
En solo et chez soi, dans un salon, une petite salle de concert, je pense aussi qu'un son moins dynamique que celui du Steinway pourrait être, plus qu'une alternative, un choix judicieux.
Sinon, je pense que le son viennois devrait mieux correspondre à Schubert, Schumann, voire à Chopin ou Debussy, apportant plus de velouté, de nuances, d'ombres, de couleurs plus chaudes.
En solo et chez soi, dans un salon, une petite salle de concert, je pense aussi qu'un son moins dynamique que celui du Steinway pourrait être, plus qu'une alternative, un choix judicieux.
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Re: Bosendorfer Imperial
oui, c'est à peu près ça dans mon souvenir, un clavier aussi un peu plus dur et une sonorité débordante qu'il fallait apprendre à domestiquer.
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
Re: Bosendorfer Imperial
N'oublions pas une marque importante surtout entre 1860 et 1920, Bechstein. Si vous lisez les Mémoires d'Arthur Rubinstein, il écrit que tous les pianos de concert à l'époque étaient de cette marque et que les salons de l'aristocratie en général (Amérique du Sud incluse) ne co,te,aie,t que cette marque.
Arthur Schnabel refusait de jouer sur une autre marque ..........
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Re: Bosendorfer Imperial
Oui, Bechstein était concurrentiel alors ! Et d'autres facteurs avaient de très bons instruments, différents : Blüthner, Gaveau (chers à G.Cziffra) par exemple. C'est vrai que la parfaite maîtrise de la qualité constante a imposé Steinway, mais la diversité est intéressante et enrichissante. Franchement je trouve que le Yamaha CFX n'a vraiment pas à rougir lors de comparaisons.
ET SI NOUS VALIONS MIEUX QUE LE BONHEUR ? - Franz Liszt.
Re: Bosendorfer Imperial
Les Yam sont moins riches en son à mon avis. Mais j'aurais un C3 chez moi que j'en serais ravi. Ce sont d'excellents pianos. Un shigeru s'approche des Stein... mais il faut ...
Les Stein ont trouvé l'équilibre idoine à nos oreilles et aussi au goût des pianistes qui n'hésitent pas pas à dire quand un piano ne leur convient pas, qu'il soit un Stein ou pas...
Ne pas se leurrer, l'investissement que représente un Stein pour les salles de concert rend les considérations de marketing totalement obsolètes. Ce qu'il leur faut, ce sont des pianos capables de répondre à la demande des pianistes qui n'hésiteront pas d'un claquement de cylindre à dire que celui-ci ne leur conviendra pas.
Stein est une garantie, quoique pas toujours, les autre moins.
Les Stein ont trouvé l'équilibre idoine à nos oreilles et aussi au goût des pianistes qui n'hésitent pas pas à dire quand un piano ne leur convient pas, qu'il soit un Stein ou pas...
Ne pas se leurrer, l'investissement que représente un Stein pour les salles de concert rend les considérations de marketing totalement obsolètes. Ce qu'il leur faut, ce sont des pianos capables de répondre à la demande des pianistes qui n'hésiteront pas d'un claquement de cylindre à dire que celui-ci ne leur conviendra pas.
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Re: Bosendorfer Imperial
j'ai eu l'occasion de jouer sur un Steinway de concert à la cathédrale d Elne un jour où Vittorio Forte était en répétition pour le concert du soir.
Après son départ j'ai fermé la cathédrale qui était vide, et là ce fut magique le lieu plus le piano que du bonheur.
Après son départ j'ai fermé la cathédrale qui était vide, et là ce fut magique le lieu plus le piano que du bonheur.