Bon, je suis retournée voir le Bluthner avec mon (second best) technicien: il a comme moi, et même encore plus, trouvé que le piano sonnait bien mais que toute la partie des basses était extrêmement molle et une corde sur deux frise. J'avoue que ça m'a encore plus sauté aux oreilles en l'entendant jouer que lorsque j'étais moi derrière le clavier (il faudrait toujours se faire accompagner d'un autre pianiste). Pour lui, les cordes filées sont cuites.
Après examen: il y a quelques petites fissures sur la table mais apparemment stabilisées, le chevillage est bon, les marteaux sont bons aussi. Pour la mécanique c'est un modèle de mécanique allemande qui n'offre pas le double échappement et semble un peu compliqué à régler; le clavier répète cependant bien.
La question que nous nous sommes posée est de savoir si un éventuel recordage des basses apporterait une dynamique suffisante (c'est vrai que tout le reste sonne déjà bien en l'état); lui n'en est pas sûr. Il va quand même se renseigner et demander l'avis d'un fabriquant de cordes.
Après bien sûr, il faudrait que le prix baisse pour compenser la remise en état. Bon, sur ce coup-là je ne ferai pas le forcing, bien que j'aime bien ce piano.
A suivre...
La quête du quart de queue, saison 1, épisode 3
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Sylma
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Re: La quête du quart de queue, saison 1, épisode 3
Je n'ai finalement pas fait de proposition pour le Blüthner, trop de doutes sur l'ensemble. Le technicien qui m'a accompagnée a pris d'autres avis et tous vont dans le même sens, à savoir que changer les cordes des basses risque de ne pas donner plus de dynamique à celles-ci. Quel dommage.
La propriétaire, déçue, a été limite désagréable de plus.
Samedi matin je vais essayer des Erard et Gaveau chez un pro, je vais voir si cela m''emballe plus que le Pleyel.
La propriétaire, déçue, a été limite désagréable de plus.
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Sylma
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Re: La quête du quart de queue, saison 1, épisode 3
Oh la la la saison un a subi une interruption qu'il me faut rattraper:
Alors en effet je suis allée essayer ces pianos à Maussane: un Gaveau tout retapé et flambant (presque) neuf qui ne m'a pas fait vibrer et un Erard un peu plus grand, pas prêt du tout mais que j'ai nettement préféré, bien que je ne sache dire pourquoi. J'y retournerai certainement lorsqu'il sera fini.
Bien sûr j'ai profité de mes vacances pour en essayer un maximum:
- Bon, je passe (très mal) sur le Schimmel 174 complètement refait à neuf et que je devais aller voir (2h30 de route, impossible hors vacances) j'ai contacté la personne qui le vendait (je ne dis pas son nom mais je les ai "en travers grave"); il m'a dit que le piano demandait encore trois semaines de travail, ce qui était parfait pour moi vu que le mois de janvier était chargé et que du coup cela correspondrait à mes vacances). Miracle, le prix rentre dans mon budget aussi. Pour ne pas laisser refroidir, je lui laisse un message sur sa page FB lui rappelant de me contacter dès que le piano serait prêt, pas de réponse. Mi février, comme convenu, j'essaie de le contacter, sans succès, je laisse un message sur son répondeur, j'envoie un mail, toujours pas de réponse. J'ai fini par appeler sa collaboratrice qui m'a dit que... le piano s'était vendu deux jours avant. Outre la déception, j'aurais apprécié un coup de fil ou une réponse, bref un signe que que je n'avais pas eu à faire à un gougnafier, mais rien.
Bref j'ai essayé:
- un Petrof des 70s, son intéressant assez doux, clavier agréable bien qu'un peu surprenant (les touches semblent rebondir) à un prix très bas mais...table fendue et chevalets fissurés.
- un Yamaha C3 pas accordé depuis 9 ans, beaucoup joué et avec des marteaux et rouleaux à changer: à 8000€ plus les travaux et le transport mon budget explose et puis je n'accroche décidément pas avec les C.
- un Ibach de 1912 complètement remis à neuf et peu joué depuis, superbe avec un pupitre très art nouveau. Video envoyée par le proprio: ça me plait beaucoup. Du coup je prends rendez-vous pour l'essayer, une autre personne est passée juste avant et a réservé le piano, j'y vais quand même (on ne sait jamais) au moins pour expérience. J'ai bien fait, je n'aurai aucun regret: aucune dynamique dans les basses, mais alors rien, et capot fermé c'est le vide sidéral.
- entre temps le Bluthner que j'étais allée voir a très fortement baissé de prix, je me suis posée la question de recontacter la propriétaire mais la mécanique viennoise m'a retenue.
- un deuxième Bluthner de 1937 plus petit que le premier, 1,60m, complètement révisé par un pro que j'ai eu au téléphone. A l'essai: pas d'émotion (alors que le premier m'avait ravie) médium cotonneux, aigus sans substance, bof, même pas envie d'y réfléchir à deux fois, je retrouve mon Seiler avec joie.
- un Yamaha G2, très bon petit piano, vraiment, sonorité chaleureuse, complètement révisé par le grand Bob et avec la reprise du mien ce serait vraiment une affaire mais...pas assez tentant pour me faire renoncer à mon Seiler.
-un Yamaha G3, très crade, pas bien entretenu, beaucoup joué et avec du travail à prévoir (nettoyage, réglages etc...et surtout marteaux à changer à moyen terme), pas accordé depuis un an...mais un beau son, des basses superbes, puissantes et bien définies. Un clavier moins léger que le C3 et ça me va bien. Je sens du potentiel même s'il y a une prise de risque. Du coup j'ai fait une proposition au propriétaire et j'attends sa réponse. Je ne me fais pas beaucoup d'illusion mais bon...(en plus c'est un ancien élève
)
Vous serez les premiers informés
Alors en effet je suis allée essayer ces pianos à Maussane: un Gaveau tout retapé et flambant (presque) neuf qui ne m'a pas fait vibrer et un Erard un peu plus grand, pas prêt du tout mais que j'ai nettement préféré, bien que je ne sache dire pourquoi. J'y retournerai certainement lorsqu'il sera fini.
Bien sûr j'ai profité de mes vacances pour en essayer un maximum:
- Bon, je passe (très mal) sur le Schimmel 174 complètement refait à neuf et que je devais aller voir (2h30 de route, impossible hors vacances) j'ai contacté la personne qui le vendait (je ne dis pas son nom mais je les ai "en travers grave"); il m'a dit que le piano demandait encore trois semaines de travail, ce qui était parfait pour moi vu que le mois de janvier était chargé et que du coup cela correspondrait à mes vacances). Miracle, le prix rentre dans mon budget aussi. Pour ne pas laisser refroidir, je lui laisse un message sur sa page FB lui rappelant de me contacter dès que le piano serait prêt, pas de réponse. Mi février, comme convenu, j'essaie de le contacter, sans succès, je laisse un message sur son répondeur, j'envoie un mail, toujours pas de réponse. J'ai fini par appeler sa collaboratrice qui m'a dit que... le piano s'était vendu deux jours avant. Outre la déception, j'aurais apprécié un coup de fil ou une réponse, bref un signe que que je n'avais pas eu à faire à un gougnafier, mais rien.
Bref j'ai essayé:
- un Petrof des 70s, son intéressant assez doux, clavier agréable bien qu'un peu surprenant (les touches semblent rebondir) à un prix très bas mais...table fendue et chevalets fissurés.
- un Yamaha C3 pas accordé depuis 9 ans, beaucoup joué et avec des marteaux et rouleaux à changer: à 8000€ plus les travaux et le transport mon budget explose et puis je n'accroche décidément pas avec les C.
- un Ibach de 1912 complètement remis à neuf et peu joué depuis, superbe avec un pupitre très art nouveau. Video envoyée par le proprio: ça me plait beaucoup. Du coup je prends rendez-vous pour l'essayer, une autre personne est passée juste avant et a réservé le piano, j'y vais quand même (on ne sait jamais) au moins pour expérience. J'ai bien fait, je n'aurai aucun regret: aucune dynamique dans les basses, mais alors rien, et capot fermé c'est le vide sidéral.
- entre temps le Bluthner que j'étais allée voir a très fortement baissé de prix, je me suis posée la question de recontacter la propriétaire mais la mécanique viennoise m'a retenue.
- un deuxième Bluthner de 1937 plus petit que le premier, 1,60m, complètement révisé par un pro que j'ai eu au téléphone. A l'essai: pas d'émotion (alors que le premier m'avait ravie) médium cotonneux, aigus sans substance, bof, même pas envie d'y réfléchir à deux fois, je retrouve mon Seiler avec joie.
- un Yamaha G2, très bon petit piano, vraiment, sonorité chaleureuse, complètement révisé par le grand Bob et avec la reprise du mien ce serait vraiment une affaire mais...pas assez tentant pour me faire renoncer à mon Seiler.
-un Yamaha G3, très crade, pas bien entretenu, beaucoup joué et avec du travail à prévoir (nettoyage, réglages etc...et surtout marteaux à changer à moyen terme), pas accordé depuis un an...mais un beau son, des basses superbes, puissantes et bien définies. Un clavier moins léger que le C3 et ça me va bien. Je sens du potentiel même s'il y a une prise de risque. Du coup j'ai fait une proposition au propriétaire et j'attends sa réponse. Je ne me fais pas beaucoup d'illusion mais bon...(en plus c'est un ancien élève
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Frely
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Re: La quête du quart de queue, saison 1, épisode 3
Belle aventure que celle de l’achat d’un piano. J’ai moi même fait un premier essai dernièrement, mais c’est trop tôt pour moi. Chouette aventure mais un peu stressante aussi parce qu’il y a toujours une part de risque que l’on maîtrise difficilement à notre niveau (sans être professionnel) et ce n’est pas un achat que l’on renouvelle régulièrement.
Bonne chance pour cette recherche du futur compagnon de tes longues heures musicales
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Sylma
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Re: La quête du quart de queue, saison 1, épisode 3
Un autre point positif: je rencontre (globalement) des gens charmants, avec qui il est agréable de discuter (ce qui n'est pas si fréquent... )
Une expérience.
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Transmusic_Pianos
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- Localisation : Lyon
- Contact :
Re: La quête du quart de queue, saison 1, épisode 3
Bonjour,
Je ne sais pas dans quelle région vous vous situez, mais si vous souhaitez faire un tour du côté de Lyon, nous avons du choix en 1/4 d'occasion, à des prix raisonnables. Voici notre site internet si vous souhaitez aller y faire un tour !
www.bondaz-transmusic.com
Bonne journée !