piano bien tempéré a écrit : ↑lun. 21 mai, 2018 17:45
J'avais projeté de terminer en juin ... mais là faute de temps libre on "broute" un peu ...
Depuis qq semaines on patine faute de temps de part et d'autre . Il y a 4 semaines nous avions démonté complètement la boite d'expression: des dizaines de pièces , dont la boite et ses deux soufflets régulateurs , les accordéons complètement délabrés dont les étages ne tenaient plus que par les tubulures venant du bac à piston de commande , les peaux complètement en charpie ... sans compter les leviers permettant une commande manuelle de l'expression et de multiples supports en métal ....
Ce We nous avons terminé le bac à piston , commandant les étages d'accordéons d'expression , entamé 15 jours auparavant ... Ce bac ressemble à une boite de 21 cm de long sur 6 cm de large et 8 cm de haut contenant 8 pistons dont les puits sont disposés en quinconce . En fait 3 plaques superposées avec entretoises à chaque extrémités le tout en bois :
- rez de chaussée , plaque supportant les membranes de detection 4 cm de diamètre environ avec des trous d'un coté aboutissant dans la cuvette (creusée dans la plaque) de chaque membrane avec raccords laiton (tube coudé petit diamètre) scellés à la gomme laque
- étage , plaque un peu plus épaisse percée de huit puits verticaux (dans lesquels aboutissent des canalisations transversales , d'un seul coté , le même que les trous de commande des membranes) contenant les pistons (sorte de petites toupies cylindriques) garnis de cuir au dessus et au dessous , cuir qui garanti l'étanchéité sur les deux coupelles en métal embouti qui ferment les deux extrémités inférieures et supérieures du puit . Dans cet état l'aspiration venant de l'étage inférieur peut , suivant la position basse ou haute du piston , être dirigée vers les canalisations transversales et par suite dans les cavités souples de l'accordéon . En position basse le piston ouvre le trou de la coupelle supérieure et met à l'air libre la cavité correspondante de l'accordéon . Chaque piston possède un pied réglable circulaire à fond plat qui repose sur la membrane (en fait il doit y avoir un jeu de 0,5 mm env)
- toit : simple plaque bois de protection de la partie supérieure des coupelles ...
Tout a été regarni en peaux neuves (scié de 0,3 mm pour les membranes , cuir de 1,2 mm pour les pistons et tissus caoutchouté de 1 mm pour la fermetures des ouvertures latérales entre le rez de chaussée et l'étage des pistons .
La course de chaque piston doit être réglé à 0,8 mm en intercalant des mouches en papier de balancier de touche de piano (les pistons font le même diamètre !) sous le cuir supérieur non collé : il est verrouillé en place par une bague en presspahn de petit diamètre (doit être plus petit que le trou d'évacuation de la coupelle supérieure !) qui s'enfile sur l'axe supérieur en bois du piston . Travail fastidieux car les coupelles sont fixées sur la plaque des puits avec des vis ... là faut être très zen ! ... bien entendu les pieds de pistons ne sont remis en place qu'après ces réglages : il faut pouvoir sortir le piston de son puit ... les coupelles inférieures sont vissées et scellées à la gomme laque !