Duo-Art

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piano bien tempéré
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Report récent sur CD du rouleau mis en page 8

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Granados sur Welte . Report sur CD récent

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Encore lui .

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McDowell : Polonaise . Sur Ampico

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piano bien tempéré a écrit : dim. 14 janv., 2018 12:09 Un rouleau dure , pour les plus garnis , environ sept minutes ... Rien que pour "un américain à Paris" par Milne en page 1 du fil il y a 3 rouleaux :wink: ...

En fait 2 ! :oops:
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Un élève de Liszt joue Liszt . Duo-art . Enregistré en 1916

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Message par piano bien tempéré »

Margaret Volavy (1886-1951) joue Sibélius sur Ampico . Enregistrement avant 1920

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Une petite pause pour reparler des tempi qui seraient distordus avec les rouleaux ...

Viens de ré-écouter les "valses nobles et sentimentales" de Ravel par Ravel sur système Welte page 5 du fil . Je trouve cela absolument parfait pour quelqu'un qu'on a affublé du terme de mauvais pianiste , sans doute à raison dans les enregistrements électriques des années trente où Ravel présentait des signes inquiétants de problèmes cérébraux mais là (1913) il est en possession parfaite de ses facultés mentales . En écoutant de bout en bout j'ai été assez scotché . Les tempi me semblent parfaits .

Là évidemment c'est une opinion personnelle . Laquelle vaut ce qu'elle vaut . Mais connaissant le processus de fonctionnement d'un push-up Welte il est absolument IMPOSSIBLE de transiger sur les vitesses de défilement du rouleau ! En effet les courbes des cres et decresc tant lents que rapides (lesquelles sont réglées une fois pour toute lors du processus de préparation du push-up ou du système intégré et suivent un protocole précis) doivent être synchronisées avec le défilement des notes ! Ce synchronisme peut être totalement anéanti si le papier ne défile pas à la bonne vitesse car cette vitesse est indépendante des vitesses des cresc et decresc lents et rapides donc expression complètement à la ramasse .

Ce qui n'a pas lieu avec un duo-art car l'expression est directement fixée sur le papier . Si la vitesse de défilement du papier est trop rapide ou trop lente , les trous de commande des accordéons suivent le mouvement !
Sur le Welte les trous déclanchent le démarrage d'un cresc ou decres mais n'en contrôlent pas la vitesse d'arrivée d'où un réglage pointu de la vitesse du rouleau pour que la courbe de croissance ou de décroissance suive les bonnes notes !! L'ampico est à la même enseigne ! Même si l'Ampico y est moins sensible à cause de la présence des paliers d'intensité qui eux , comme avec le Duo-Art , suivent la vitesse du papier .

Donc ceux qui critiquent les tempi sur des enregistrements Welte sont des rigolos

Voici ce qu'écrit Arthur Rieblitz pour le réglage de la vitesse de défilement d'un rouleau Welte : "la vitesse de 80 doit être précise . Ce n'est 79,9 ni 80,1 !"
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Message par piano bien tempéré »

piano bien tempéré a écrit : dim. 01 juil., 2018 22:24 Voici ce qu'écrit Arthur Rieblitz pour le réglage de la vitesse de défilement d'un rouleau Welte : "la vitesse de 80 doit être précise . Ce n'est 79,9 ni 80,1 !"
Que signifie cette vitesse de 80 ? Ce n'est pas un mouvement métronomique mais veut dire que huit pieds (anglo saxon) de papier doivent défiler par minute devant la "flûte de pan" (trackerbar) de lecture . :wink: 70 c'est 7 pieds ... Etc

Ces mesures sont valables pour

- Duo-Art
- Ampico
- Welte licensee . Modèle produit aux états-unis (rouleaux blancs)

et bien entendu pour tous les "pianolas" aux normes de la convention de Buffalo de 1908
Modifié en dernier par piano bien tempéré le mer. 04 juil., 2018 0:19, modifié 1 fois.
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Re: Duo-Art

Message par piano bien tempéré »

Quelques mots sur la convention de 1908 dans le Mechanical Music Digest :

https://www.mmdigest.com/Gallery/Tech/1908Buffalo.html

la traduction automatique rend le texte tout à fait lisible .
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Re: Duo-Art

Message par piano bien tempéré »

Liszt sur Welte



Démarrage laborieux dû à un papier boursouflé ... Activation intempestive du ré-embobinage
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Message par piano bien tempéré »

Reprise des activités sur le Duo-Art de 1917 . Boite d'expression terminée avec ses deux régulateurs regarnis en toile caoutchoutée neuve . Le tout recollé sur l'embase de la boite et celle-ci refixée sur son quadrillage de barre métallique de fixation (barres de 2,5 mm d'épaisseur sur 25 mm de large) Egalement les tronçons de commandes manuelles de l'expression (basse et dessus) refixées sous la base de la boite avec leurs articulations garnies de casimir (rotation pour cette partie des commandes sous boite) .

Cette embase de boite mesure 21 X 19 cm , la surface supérieure est en pan incliné (8 cm au plus haut , 25 mm au plus bas) pris sur la plus petite longueur (19 cm) percée de 2 ouvertures parallèles de 40 mm X 165 mm environ déterminant chacune une cavité qui descend jusqu'au plancher de la boite . Au fond de ces cavités un trou de 24 mm dans chaque , qui débouche sous la boite . Sur chaque trou est fixé un raccord coudé (moulé en étain !) amenant l'aspiration sur chaque partie du sommier de note . Dans les cavités est vissé-collé (3 vis accessibles par 3 trous percés dans les parois verticales extérieures , ensuite refermés avec des pastilles de 20 mm en toile de 1,2 mm d'épais) , avec un joint en cuir mince , une planchette verticale rectifiée et graphitée sur laquelle évolue le couteau de régulation également rectifié et graphité . Les planchettes , percées d'un trou rond devant lequel évolue le couteau , se font symétriquement vis-à-vis et leur trou débouchent dans une cavité centrale placée entre le pan incliné supérieur et le plancher de la boite . Cette cavité à base rectangulaire contient une vanne "rideau" mise verticalement dans la partie la plus haute disponible coulisse horizontalement , fermant au besoin l'arrivée d'air principale venant directement de la pompe à vide (à six soufflets dans ce modèle). Les trous des deux planchettes sont garnies de feutre mou (ép 4 mm) assurant le rôle de silencieux (évite les sifflements) collés à ras de la partie graphitée des planchettes et débordants de 5 mm environ dans la cavité centrale .

Cette cavité centrale , visitable par le dessous du plancher de la boite (ouverture rectangulaire permettant de "visiter" la vanne "rideau" et qui est refermée ensuite avec de la toile caoutchoutée collée de 1 mm d'épaisseur) a trois trous de diamètre 20 mm environ (vis à vis du trou pouvant être fermé par la vanne rideau) qui débouchent dans une cavité placée dans la partie la plus basse du pan incliné et qui communique avec un trou de 16 mm environ percé dans le plancher garni d 'un raccord coudé , aussi en étain , emmanché et fixé à la gomme laque . Ce raccord inférieur alimente les leviers pneumatique des pédales forté et douce ainsi que les accordéons d'expression . Les gros raccords coudés ont une embase et sont fixé avec 4 vis + un joint en peau sciée mince de 0,3 mm collé sur deux faces à la gomme laque (étanchéité garantie !)

La suite ... Plus tard ...
Modifié en dernier par piano bien tempéré le dim. 12 août, 2018 11:45, modifié 2 fois.
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Message par piano bien tempéré »

Pour terminer cette phase de description et de travail :

Sous le plafond de la boite (partie inclinée) , et encadrée par les deux grandes cavités contenant les vannes couteau et leur plaque de glissement , se trouve une autre cavité dans la partie la plus haute , divisée en deux petites chambres inégales mais quasi cubiques . Une de ces cavité débouche à l'air libre sur l'arrière de la boite, l'autre est percée de deux trous ronds de 24 mm de diamètre : un dans la parois donnant sur la cavité centrale fermée par la vanne rideau (plaque coulissante) l'autre dans le plancher sur lequel est fixé , à l'extérieur sous la boite , un raccord coudé de fort diamètre et qui est l'alimentation principale venant de la pompe à vide . Une fente d'environ un cm de large et 3 cm de long à extrémités arrondies fait communiquer les deux petites chambres ; cette fente est garnie d'un feutre faisant office de silencieux .

Comme pour les vannes couteaux de régulation de l'expression , le feutre est au ras de la partie donnant sur l'extérieur et où évolue une petite vanne couteau glissant sur une surface graphitée ; de l'autre , à l'intérieur de la chambre d'amenée de la pression principale , le feutre débouche d'environ 15 mm . Cette petite vanne de sécurité (plaque de bois de 7 mm d'épaisseur) évolue perpendiculairement à l'arrière de la boite et de bas en haut . Comme pour les autre vannes couteaux elle est rectifiée (défaut de planéité) et graphitée sur la surface de frottement puis polie . Elle pivote sur un arbre horizontal de 6 mm de diamètre en rotation sur deux pivots garnis de casimir fixés sur l'arrière et au deux extrémités de la boite (partie la plus haute) . La petite vanne couteau est placée sur l'arbre par , d'un coté par un enfourchement (fente quasi carré dans ce côté de la vanne, garnie de casimir) sur l'arbre , de l'autre par un trou rond non débouchant également garni de casimir qui reçoit l'ergot métallique du bras de levier de manoeuvre serré sur l'arbre (trou fendu avec vis de serrage) .

Un ressort à lame est percé de le milieu de sa longueur et est enfilé sur l'ergot de manoeuvre . Les deux extrémités du ressort sont pliées quasi à l'équerre sur 2 mm lesquelles maintiennent la vanne à ses deux extrémités plaquée sur la surface de glissement . D'un coté une des parties du ressort pliée à l'équerre prend place dans une petite cavité circulaire profonde d'1 mm empêchant le ressort de quitter sa position pendant les allées et venues incessantes de la vanne . Cette disposition du ressort est identique sur toutes les vannes couteau de la boite d'expression à ceci près que les deux grosses vannes couteau des régulateurs ont des ressort percés asymétriquement (branches d'inégales longueurs) . Cette disposition des ressorts de couteaux de vannes (égaux ou inégaux de branches) permer à ceux-ci de rester très libres et constamment plaqués sur les surfaces de glissement . L'arbre dépasse de chaque côtés de la boite et un bras de levier quasi vertical de 6 cm de long environ est fixé à chaque extrémités : même système que le bras à ergot de la vanne . Les deux bras d'extrémité sont réglés dans le même plan et sont poussés si besoin par deux biellettes (dont je reparlerai) reliées chacune à un accordéon . Un ressorts de traction fin , hélicoïdal , fixé sur un des bras ramène le tout , et donc la vanne , en position ouverte .

De cette disposition résulte que c'est l'accordéon le plus fermé qui manoeuvre la vanne de la fente de décharge vers la fermeture . C'est au niveau d'expression "10" (il y en a 15 , 16 si on compte le niveau zéro où aucun accordéon n'est contracté) que la vanne de sécurité ou de décharge est complètement fermée . Dans l''axe de la petite cavité contenant la vanne de décharge donc perpendiculairement à la face arrière de la boite se trouve un silencieux . C'est un tube en bois de 7 cm X 7 cm de section long de 16 cm fermé par , du côté de sa fixation par un feutre mou de 3 mm d'épaisseur et de l'autre par deux couches de 6 mm chaque de la même qualité de feutre mou . L'intérieur du tube est garnie de mèche de coton pas trop tassée qu'on a renouvelé . Du côté de la fixation est un petit cadre qui permet de visser l'ensemble sur l'arrière de la boite au dessus de la cavité de la vanne . Deux échancrures garnies de casimir pratiquées dans les coté verticaux du cadre laissent passage à l'arbre horizontal .

L'arbre était lui aussi tordu ! ... placé à un endroit critique sous le piano il a dû subir un ou des chocs pendant les transports ... Ce piano a connu pas moins de 4 pays ... 5 si on compte le pays de construction !! ...
Il a fallu démonter les deux bras d'extrémité, le levier à ergot tout en repérant l'angle du levier par rapport aux bras ...Sinon souci lors du réglage des courbes d'intensité qui ne dépendent pas que des bonnes courses des étages d'accordéon ! Même la saillie du silencieux de la fente de décharge dans la cavité d'arrivé d'air a une importance !! ... C'est pour cela qu'on a laissé le feutre d'origine , intact et non mité ...

Toutes les garnitures en casimir sont dans un état de conservation remarquable , état de surface et dimensionnel : pas de jeu !

Le gros du travail a été de renouveler tous les tissus caoutchoutés (soufflets régulateurs , trappes de visite , pastilles de fermeture de passage de tournevis ... ) de certain feutres notamment les silencieux des deux couteaux d'expression à cause du démontage des plaques de glissement pour rectification (gauches) ; les surfaces de glissement de la vanne rideau d'arrêt général et celle de la vanne couteau de décharge sont inaccessibles à moins de démantèlement complet de la base de la boite ... il a fallu ruser pour s'assurer de leur planéité ... Ainsi qu'un nettoyage poussé de toutes les parties métalliques (têtes de vis , arbres , bras à ergots , supports divers) , des pièces de bois (paliers d'articulation avec leur casimirs , boites , couteaux ... ) ainsi que les ressorts divers avec leurs supports d'attache ...
Modifié en dernier par piano bien tempéré le dim. 05 août, 2018 0:21, modifié 3 fois.
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Re: Duo-Art

Message par piano bien tempéré »

Ce lundi : confections des accordéons ... #-o
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Rudolf Friml joue une de ses oeuvre sur Ampico

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Re: Duo-Art

Message par piano bien tempéré »

piano bien tempéré a écrit : ven. 06 juil., 2018 16:35 ainsi que les ressorts divers avec leurs supports d'attache ...
Et c'est ainsi que ce jour ayant négligé de décrocher un ressort d'un levier de commande le ressort s'est enroulé sans prévenir sur la brosse métallique rotative utilisée pour décrasser le levier , métallique lui aussi ... :oops: :oops: :mrgreen: ; Le propriétaire du piano avec son humour pince sans rire : "c'est facheux !" :shock: Oui pour le moins : ressort presque entièrement débobiné , tout chiffonné [-o< Bien entendu Aeolian n'existe plus et ce genre de ressort (hélicoïdal à spires serrées au repos , de 4 mm de diamètre , long de 15 cm) ne se trouve pas chez le quincaillier du coin ... et rien dans le stock de pièces pourtant copieux du propriétaire collectionneur ... La suite s'annonçait incertaine ...

Mais PTB est plein de ressources inattendues ... un peu comme Alambi(que)c Corydon Dieudonné Talon (père d'Achille)... La bière sans doute ... Deux morceaux de bois , un étau , une tige de laiton de 3 mm de diamètre pliée en manivelle à un bout , un enfourchement obtenu par sciage longitudinal sur 1 cm à l'autre , du fil de cuivre pas trop mou de 0,5 mm de diamètre et en 5 mn un ressort tout neuf plus vrai que le vrai était créé sous les yeux ébahis du propriétaire ... :wink:
Modifié en dernier par piano bien tempéré le mer. 11 juil., 2018 1:27, modifié 2 fois.
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Re: Duo-Art

Message par BM607 »

piano bien tempéré a écrit : lun. 09 juil., 2018 23:50 Mais PTB est plein de ressources inattendues ... un peu comme Alambique Corydon Dieudonné Talon (père d'Achille)...
Euh je crois que c'est Alambic.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alambic_D ... ydon_Talon
(c'est juste pour dire que je suis, hein...)

BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
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Re: Duo-Art

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Yes Sir ! :mrgreen:
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Re: Duo-Art

Message par piano bien tempéré »

piano bien tempéré a écrit : lun. 09 juil., 2018 1:25 Ce lundi : confections des accordéons ... #-o
Garniture en cuir souple scié de 0,3 mm des deux accordéons terminée .... Vrai casse-tête chinois pour garnir sans plis et que les 4 étages d'aspiration donc 5 planchettes carrées de 77 mm X 77 mm (d'épaisseurs variables) constituent un parallélépipède d'aplomb , sans "gauche" ni dévers . Supplice supplémentaire , les espace de vide sont irréguliers , décroissant de bas en haut . Chaque espace doit avoir , cuir tendu , la valeur d'affaissement attachée à l'étage considéré + 1/8 de pouce anglo-saxon soit grosso modo , en plus , 3,2 mm ... Les valeurs d'affaissement , décroissantes de bas en haut de l'accordéon , sont réglées par des vis à tête hexagonales à sommet plat (3 par étages) placées tête en bas , fixées sur des petites oreilles en bois ; lesquelles portent collé à leur partie supérieure des coussins de casimir qui servent de butée aux vis de l'étage immédiatement supérieur . Les oreilles sont démontables et tiennent chacune sur les planchettes d'étage par deux vis horizontales . Les oreilles sont placées en triangle à chaque étage . Les planchette sont percées horizontalement par un canal recevant sur l'extérieur un raccord tubulaire de laiton (droit ou coudé) et aboutissant de l'autre dans un trou borgne de profondeur égale au 2/3 de l'épaisseur de la planchette placé au centre de celle-ci . Ces trous et ces canaux on été ré-étanchés à la gomme laque .

Nous avons travaillé avec des gabarits de fortune faits de morceaux de bois prè-usinés , cales carton et papier fort pour espacer les planchettes pendant le collage selon les cotes prescrites . Les bandes de cuir scié ont une largeur égale à la hauteur totale de l'accordéon déployé soit 87 mm. Le cuir a été testé avant découpe pour trouver le sens de moindre élongation et la largeur de 87 mm a été prise dans ce sens .

Après collage et un temps de prise les deux accordéons ont été revissés sur leurs supports (planchettes inférieures) et raccrochés à l'étrier d'articulation des leviers basculants de commande (planchettes supérieures) , premiers éléments de la chaîne cinématique menant aux couteaux de régulation . Les leviers basculants étant reliés à leur ressorts , les accordéons sont maintenant mis en tension pour plusieurs jours sans leur oreilles et sans leur raccords de laiton... On verra s'ils s'allongent beaucoup ... Hantise des réparateurs de Duo-art ... :mrgreen:
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Re: Duo-Art

Message par piano bien tempéré »

Joseph Lhevinne sur Ampico .

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