Duo-Art
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Re: Duo-Art
Nocturne à comparer avec la version de Grunfeld page 8 même procédé
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Re: Duo-Art
Madeleine Brard joue Sciabine
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Re: Duo-Art
Après midi de ce jour assez intensive : ces heures de réflexions et d'essais nous on permis de comprendre les interactions des 3 principaux éléments de cette foutue boite d'expression .
D'abord les angles de la biellette (on a réglé que les basses , donc un seul régulateur) par rapport aux deux bras (commande externe du couteau et bras de sortie d'accordéon) sont surtout assujettis au efforts à transmettre et non aux courses d'entrée et de sortie ... ma petite maquette mobile a été rangée dans les documents "souvenirs" . Comme écrit précédemment page 23 , les couteaux deviennent de plus en plus durs à déplacer au fur et à mesure que la succion augmente , donc en fin de course (vers la plus forte pression) , le bras de levier de sortie d'accordéon doit se placer de plus en plus d'équerre avec la biellette donnant plus de force à l'accordéon pour vaincre l'augmentation de dureté du glissement du couteau et au niveau 15 (rappel : il y a 15 niveaux distillés par les combinaisons d'écrasement de l'accordéon) il l'outrepasse un peu l'équerrage . Au niveau 0 (accordéon tendu complètement) le bras d'accordéon est environ à 45 degrés.
Réglé ainsi , on retombe précisément à l'autre bout de la biellette à une répartition des deux états du bras de couteau selon un angle dont la quasi bissectrice est la verticale passant par l'axe de rotation du bras de couteau . La course totale est comprise entre les deux limites d'ouverture et de fermeture du couteau qu'on avait obtenu lors des premiers tracés (la semaine passée) du patron de carton qu'on place sur les deux axes des bras (entailles qui permettent le coulissement vertical du patron le long de de la paroi de la boite et du régulateur) .
Avant d'arriver à cela d'autres tracés avaient été effectués sur le patron , ce jour , mais à chaque fois l'angle de la biellette avec le bras de couteau devenait trop aigu et la transmission de la force était fortement amoindrie au point que l'accordéon ne s'affaissait pas complètement au niveau 15 . De plus la réactivité à la remise à zéro ou en position intermédiaire était paresseuse (confection d'un nouveau ressort) . Après réglage des angles corrects déduits de ces phénomènes la réactivité et la course totale sont devenues excellentes à l'aller comme au retour .
A partir de là nous avons cherché le meilleur rapport entre le couteau et la tension du ressort de régulateur . D'abort nous avions collé en bout d'axe de bras de couteau (il dépasse un peu du bras) une aiguille en carton qui a permis de repérer (sur le patron ) la position d'ouverture pour obtenir les 5 pouces de pression du niveau 0 . Puis par approximations successives (rotation relative du bras de couteau par rapport à son axe grace à la vis à crémaillère et desserrages et resserrages de la vis de blocage du bras d'accordéon) la position optimale de l'ensemble c'est mise en place ... tout en gardant un oeil sur l'aiguille qui devait rester sur le repère tracé sur le patron !
Ensuite essai sur la pression du niveau 15 par affaissement total de l'accordéon . Tantôt trop faible tantôt trop forte ... En fait le régulateur ne doit
pas s'affaisser totalement (coussins en feutre à l'intérieur qui servent de butée) : il faut qu'il y ait une petite course restante sinon l'effort du ressort n'a plus d'effet sur la succion interne du régulateur !
Après quelques corrections sur la position relative de l'aiguille et du bras de couteau combinées à différentes tensions du ressort de régulateur (douille munie d'une languette transversale qui passe au travers des spires du ressort hélicoïdal) nous avons obtenu les deux pressions extrêmes bornes de la courbe des pressions .
la mesure des pressions se fait par un embout (gobelet en plastique provenant d'une bouteille de produit médicamenteux ) percé de deux trous . L'embout est scellé à la bande adhésive sur un bout de tube en silicone qu'on branche sur le raccord de sortie de la boite d'expression côté des basses (mesures du jour). Les deux trous servent pour :
- Un tube de fuite en laiton diamètre intérieur 4 mm
- le tube de branchement au manomètre
Les deux sont scellés à la loctite sur le gobelet
Est apparu un phénomène capital : tant que le trou de fuite était laissé totalement ouvert il était impossible d'obtenir les deux bonnes pressions extrêmes . Tantôt trop faibles tantôt trop forte ... Là les nerfs commençaient à lâcher Puis une considération importante est remontée subitement à la surface : les fuites du sommier de notes , qui sont normales aux niveau des pistons de commande de note et sont symbolisées par le trou de fuite du gobelet , varient en fonction de la pression ! Elles s'amoindrissent lorsque la pression augmente ! Les pistons sont plus fortement plaqués contre leur coupelle-siège ;
D'emblée nous avons donc fait varier l'ouverture du trou de fuite : totalement ouvert à pression 5 pouces , niveau 0 , et fermé aux deux tiers (en gros ) pour la pression du niveau 15 le tout avec un morceau de papier qui tenait tout seul par l'effet de la succion . ET Miracle ! nous sommes tombés à 1/2 pouce près sur les pressions extrêmes prescrites ..... ... Les mesures des pressions intermédiaires nous ont donné une très bonne courbe .... Alléluia !
Au lit !
D'abord les angles de la biellette (on a réglé que les basses , donc un seul régulateur) par rapport aux deux bras (commande externe du couteau et bras de sortie d'accordéon) sont surtout assujettis au efforts à transmettre et non aux courses d'entrée et de sortie ... ma petite maquette mobile a été rangée dans les documents "souvenirs" . Comme écrit précédemment page 23 , les couteaux deviennent de plus en plus durs à déplacer au fur et à mesure que la succion augmente , donc en fin de course (vers la plus forte pression) , le bras de levier de sortie d'accordéon doit se placer de plus en plus d'équerre avec la biellette donnant plus de force à l'accordéon pour vaincre l'augmentation de dureté du glissement du couteau et au niveau 15 (rappel : il y a 15 niveaux distillés par les combinaisons d'écrasement de l'accordéon) il l'outrepasse un peu l'équerrage . Au niveau 0 (accordéon tendu complètement) le bras d'accordéon est environ à 45 degrés.
Réglé ainsi , on retombe précisément à l'autre bout de la biellette à une répartition des deux états du bras de couteau selon un angle dont la quasi bissectrice est la verticale passant par l'axe de rotation du bras de couteau . La course totale est comprise entre les deux limites d'ouverture et de fermeture du couteau qu'on avait obtenu lors des premiers tracés (la semaine passée) du patron de carton qu'on place sur les deux axes des bras (entailles qui permettent le coulissement vertical du patron le long de de la paroi de la boite et du régulateur) .
Avant d'arriver à cela d'autres tracés avaient été effectués sur le patron , ce jour , mais à chaque fois l'angle de la biellette avec le bras de couteau devenait trop aigu et la transmission de la force était fortement amoindrie au point que l'accordéon ne s'affaissait pas complètement au niveau 15 . De plus la réactivité à la remise à zéro ou en position intermédiaire était paresseuse (confection d'un nouveau ressort) . Après réglage des angles corrects déduits de ces phénomènes la réactivité et la course totale sont devenues excellentes à l'aller comme au retour .
A partir de là nous avons cherché le meilleur rapport entre le couteau et la tension du ressort de régulateur . D'abort nous avions collé en bout d'axe de bras de couteau (il dépasse un peu du bras) une aiguille en carton qui a permis de repérer (sur le patron ) la position d'ouverture pour obtenir les 5 pouces de pression du niveau 0 . Puis par approximations successives (rotation relative du bras de couteau par rapport à son axe grace à la vis à crémaillère et desserrages et resserrages de la vis de blocage du bras d'accordéon) la position optimale de l'ensemble c'est mise en place ... tout en gardant un oeil sur l'aiguille qui devait rester sur le repère tracé sur le patron !
Ensuite essai sur la pression du niveau 15 par affaissement total de l'accordéon . Tantôt trop faible tantôt trop forte ... En fait le régulateur ne doit
pas s'affaisser totalement (coussins en feutre à l'intérieur qui servent de butée) : il faut qu'il y ait une petite course restante sinon l'effort du ressort n'a plus d'effet sur la succion interne du régulateur !
Après quelques corrections sur la position relative de l'aiguille et du bras de couteau combinées à différentes tensions du ressort de régulateur (douille munie d'une languette transversale qui passe au travers des spires du ressort hélicoïdal) nous avons obtenu les deux pressions extrêmes bornes de la courbe des pressions .
la mesure des pressions se fait par un embout (gobelet en plastique provenant d'une bouteille de produit médicamenteux ) percé de deux trous . L'embout est scellé à la bande adhésive sur un bout de tube en silicone qu'on branche sur le raccord de sortie de la boite d'expression côté des basses (mesures du jour). Les deux trous servent pour :
- Un tube de fuite en laiton diamètre intérieur 4 mm
- le tube de branchement au manomètre
Les deux sont scellés à la loctite sur le gobelet
Est apparu un phénomène capital : tant que le trou de fuite était laissé totalement ouvert il était impossible d'obtenir les deux bonnes pressions extrêmes . Tantôt trop faibles tantôt trop forte ... Là les nerfs commençaient à lâcher Puis une considération importante est remontée subitement à la surface : les fuites du sommier de notes , qui sont normales aux niveau des pistons de commande de note et sont symbolisées par le trou de fuite du gobelet , varient en fonction de la pression ! Elles s'amoindrissent lorsque la pression augmente ! Les pistons sont plus fortement plaqués contre leur coupelle-siège ;
D'emblée nous avons donc fait varier l'ouverture du trou de fuite : totalement ouvert à pression 5 pouces , niveau 0 , et fermé aux deux tiers (en gros ) pour la pression du niveau 15 le tout avec un morceau de papier qui tenait tout seul par l'effet de la succion . ET Miracle ! nous sommes tombés à 1/2 pouce près sur les pressions extrêmes prescrites ..... ... Les mesures des pressions intermédiaires nous ont donné une très bonne courbe .... Alléluia !
Au lit !
Modifié en dernier par piano bien tempéré le mar. 31 juil., 2018 0:15, modifié 2 fois.
- chavanne
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Re: Duo-Art
Sympa le suivi de la partition, musicalement, il faut reconnaitre que cela n'a pas grand intérêt mais au niveau de l'écriture, rythme, c'est une merveille de solfège exercice de déchiffrage redoutable
J'en profite pour vous féliciter PBT pour votre passion pour ces pianos automatiques a air, je vous comprends...car j'ai planché pendant des années sur un piano automatique a base de solénoïdes...le proto marche très bien, mais jamais commercialisé cause trop peu de marché
Fabricant de systèmes silencieux https://www.motus-silencer.com
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Re: Duo-Art
Merci ... Dans les périodes où nous ramons , et il y en a eu quelques unes depuis qu'on retape cette machine diabolique (et c'est sûrement pas fini ... ), j'ai la furieuse envie de prendre une cuite ou de me casser une jambe ... Ce truc nous aura fait tourner en bourrique jusqu'au bout ...
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Re: Duo-Art
Un article sur les solénoïdes appliqués aux pianos reproducteurs par Craig Brougher
https://www.player-care.com/cb/longevity.html
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- chavanne
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Re: Duo-Art
Le prix de la passionpiano bien tempéré a écrit : ↑lun. 30 juil., 2018 23:54 Merci ... Dans les périodes où nous ramons , et il y en a eu quelques unes depuis qu'on retape cette machine diabolique (et c'est sûrement pas fini ... ), j'ai la furieuse envie de prendre une cuite ou de me casser une jambe ... Ce truc nous aura fait tourner en bourrique jusqu'au bout ...
Fabricant de systèmes silencieux https://www.motus-silencer.com
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Re: Duo-Art
Une bonne vidéo explicative sur les systèmes A et B de chez Ampico ... pour ceux qui comprennent l'anglais parlé par les américains
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Re: Duo-Art
Madeleine Brard joue Saint-Saëns . Welte 1925
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Re: Duo-Art
Viens de ré-écouter Gaspard de la nuit de Ravel par Jacques Jolas sur Ampico , page 18 du fil ... Magique ... avec de simples trous dans une bande de papier
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Re: Duo-Art
Hofman joue Chopin . Duo-Art 1919
Re: Duo-Art
Oulala mais ce fil s'est prodigieusement enrichi depuis ma dernière visite!!
Pas le temps en ce moment d'écouter et de lire tout ça malheureusement mais d'avance merci, que de trésors, je mettrai ça dans mes valises virtuelles de vacances en septembre!
Pas le temps en ce moment d'écouter et de lire tout ça malheureusement mais d'avance merci, que de trésors, je mettrai ça dans mes valises virtuelles de vacances en septembre!
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Re: Duo-Art
Le propriétaire du Duo art de 1917 a fini par trouver pour presque rien onze nouveaux rouleaux Duo-Art en parfait état à ajouter à sa collection : 5 ou 6 enregistrements de Harold Bauer , un de Godowski , une inconnue avec une note au crayon en anglais très défavorable ... et Frank Banta . Etiquettes du revendeur d'époque concessionnaire à Nice . Rouleaux du studio de Londres .jean-séb a écrit : ↑mar. 17 juil., 2018 16:46 Je ne sais pas si ça peut t'intéresser :
https://www.ebay.fr/itm/MENDELSSHON-LOT ... SwU3VbRxsL
https://www.ebay.fr/itm/BORODINE-LOT-de ... SwXRpbRcFN
Et il y en a plein d'autres !
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Re: Duo-Art
Bon ben pas en si bon état que ça ... déchirures latérales en plein milieu des rouleaux ... Amorces "état neuf" très trompeuses ... On voulait les utiliser pour la vidéo d'essais du système presque entier . Vidéo faite mais avec un rouleau de l'ancienne collection . Bientôt sur YT
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Re: Duo-Art
Nous avons commencé ce jour le désossage du sommier de note (ou STACK en anglais) . Par ailleurs , toutes les pièces ayant servi à la vidéo n° 2 (en cours de montage) sont mises en caisse carton et remisées à l'abri de la poussière jusqu'à la terminaison du sommier de note . Nous remonterons l'ensemble pour de nouveaux essais et re-vidéo . Ce sera la N° 3
Modifié en dernier par piano bien tempéré le dim. 05 août, 2018 0:11, modifié 2 fois.
- coignet
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Re: Duo-Art
Qu'est-ce que le sommier de notes ?
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Re: Duo-Art
Grosso modo c'est comme une machine Barker d'orgue adaptée au piano . Les soufflets qui poussent les touches sont mis sur 3 étages (sur des planches percées de canaux d'alimentation au bout desquels il y a un piston d'alimentation avec tout son appareillage) et en quinconce avec des tiges "poussoirs" adaptées aux trois niveaux d'étages . Au bout des tiges , des pilotes réglables en bois qui passent au travers d'une lumière large pratiquée dans le plateau de clavier du piano . Les touches sont garnies de feutre en dessous à l'aplomb des pilotes .
Le sommier est visible sur la vidéo mise en page 17 (à 0 mn 18 s , à 1 mn 22 , 1 mn 50 ... ) , en arrière plan , attendant sa remise en état .
Le sommier est visible sur la vidéo mise en page 17 (à 0 mn 18 s , à 1 mn 22 , 1 mn 50 ... ) , en arrière plan , attendant sa remise en état .
Modifié en dernier par piano bien tempéré le dim. 05 août, 2018 0:35, modifié 1 fois.
- coignet
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Re: Duo-Art
Merci